PARIS, 30 mai 2012 (AFP) - Laurence Ferrari, a annoncé mardi dans un entretien au quotidien Le Parisien/Aujourd'hui en France qu'elle quittait TF1 où elle présentait le journal de 20h00, selon le site leparisien.fr.
Elle indique rejoindre la chaîne Direct 8 (groupe Canal+) pour y animer un talk show. "J'ai envie d'une émission plus libre, moins codifiée, où l'on ne me demandera pas de rentrer dans un moule", déclare-t-elle.
Sans préciser la date de son départ de TF1, leparisien.fr précise que la présentatrice s'est déclarée "à la disposition de ses actuels employeurs".
"Cela fait quatre ans que je me bagarre pour porter ce journal. C'est la fin d'un cycle. J'ai une envie profonde de renouveau", a assuré Laurence Ferrari.
Décriée depuis plusieurs semaines au sein de la rédaction de TF1, Laurence Ferrari s'est violemment confrontée à Claire Chazal, présentatrice du week-end sur la Une, notamment à l'occasion de la campagne présidentielle et au sujet du débat final entre Hollande et Sarkozy, selon une source interne à la rédaction.
TF1, régulièrement battue en audience sur le terrain des émissions politiques, doit également affronter un recul des audiences de son journal de 20h00.
A TF1, plusieurs groupes de travail ont récemment été mis en place pour réfléchir aux évolutions du journal de 20h00, apprenait-on par ailleurs au sein de la chaîne.
Sollicitée par l'AFP, la direction de TF1 n'était pas joignable mardi soir.
Elle indique rejoindre la chaîne Direct 8 (groupe Canal+) pour y animer un talk show. "J'ai envie d'une émission plus libre, moins codifiée, où l'on ne me demandera pas de rentrer dans un moule", déclare-t-elle.
Sans préciser la date de son départ de TF1, leparisien.fr précise que la présentatrice s'est déclarée "à la disposition de ses actuels employeurs".
"Cela fait quatre ans que je me bagarre pour porter ce journal. C'est la fin d'un cycle. J'ai une envie profonde de renouveau", a assuré Laurence Ferrari.
Décriée depuis plusieurs semaines au sein de la rédaction de TF1, Laurence Ferrari s'est violemment confrontée à Claire Chazal, présentatrice du week-end sur la Une, notamment à l'occasion de la campagne présidentielle et au sujet du débat final entre Hollande et Sarkozy, selon une source interne à la rédaction.
TF1, régulièrement battue en audience sur le terrain des émissions politiques, doit également affronter un recul des audiences de son journal de 20h00.
A TF1, plusieurs groupes de travail ont récemment été mis en place pour réfléchir aux évolutions du journal de 20h00, apprenait-on par ailleurs au sein de la chaîne.
Sollicitée par l'AFP, la direction de TF1 n'était pas joignable mardi soir.
Laurence Ferrari, reine déchue du 20H00 de TF1
Arrivée il y a quatre ans sur TF1 pour donner un coup de jeune au rendez-vous du 20H00, Laurence Ferrari quitte son fauteuil de présentatrice sans avoir réussi à relancer l'audience en berne du journal télévisé le plus regardé de France.
Blonde, souriante, pleine d'ambition, la présentatrice, qui fait régulièrement la une de la presse people, a vu son image de journaliste pugnace ternie par des rumeurs sur sa proximité avec le pouvoir.
Celle à qui l'on reproche d'être trop lisse à l'écran, se dit "impulsive, têtue et gaie". Et explique ne pas être" propriétaire" du trône de l'info de TF1: "je suis une reine sans couronne, c'est le public qui décide", a-t-elle estimé dans la presse.
Née à Aix-le-Bains (Savoie) le 5 juillet 1966, Laurence Ferrari a fait une école d'attachée de presse à Lyon avant de grimper une à une les marches de la profession.
Taxée d'ambitieuse, elle s'est défendue d'être "arriviste" : "Mon but n'est pas d'accumuler les titres de gloire mais de continuer à progresser".
Après avoir assuré les rubriques "santé" sur Europe 1 à partir de 1994, elle rejoint TF1 en 1997 pour participer à "Combien ça coûte?". Elle devient présentatrice en 1999 des journaux sur LCI, la chaîne info du groupe TF1.
Sa vie de couple s'affiche parallèlement à la une des journaux people lorsqu'elle se marie en 1993 avec un autre journaliste de TF1, Thomas Hugues.
En 2000, ils lancent ensemble le nouveau magazine d'information dominical "Sept à huit" -toujours à l'antenne- et cofondent la boîte de production "Story Box", revendue depuis.
Sa notoriété grandit à partir de l'été 2002 lorsqu'elle assure la présentation des journaux de TF1 de fin de semaine pendant les congés de Claire Chazal. Ses détracteurs lui reprochent à l'époque d'être "un clone" de cette dernière, avec qui elle a des relations conflictuelles.
Consécration
Changement de cap en 2006 lorsqu'elle rejoint Canal+ pour présenter pendant deux ans l'émission politique "Dimanche +". Laurence Ferrari, dont le père est un ancien député-maire UDF d'Aix-Les-Bains, gagne ses galons par son "franc-parler" et sa "pugnacité" lors des interviews.
En 2008, elle s'installe dans le fauteuil de Patrick Poivre d'Arvor, remercié par la direction de TF1. Une consécration mais aussi un pari: faire oublier celui qui a incarné pendant plus de vingt ans la grand messe du 20h00.
On lui reproche bientôt ses relations avec Nicolas Sarkozy. En 2007, la presse- étrangère surtout- lui prête une aventure avec l'ancien président de la République. Le magazine Closer est condamné à lui verser 12.000 euros de dommages et intérêts pour avoir fait état de cette rumeur.
La journaliste glamour ne parvient pas à redresser les audiences et reste mal aimée du public (62,6% d'opinions négatives selon un sondage en avril).
Ce qui ne l'empêche pas de faire les choux gras des magazines people où elle affiche un bonheur rayonnant aux bras de son nouveau mari, le violoniste Renaud Capuçon, rencontré chez l'ancien ministre de l'Agriculture et de la Pêche, Michel Barnier.
Déjà maman d'une fille et d'un garçon, cette pianiste accomplie s'éloigne un temps du PAF pour donner naissance à 44 ans à son troisième enfant.
kal/fa/jmg
Blonde, souriante, pleine d'ambition, la présentatrice, qui fait régulièrement la une de la presse people, a vu son image de journaliste pugnace ternie par des rumeurs sur sa proximité avec le pouvoir.
Celle à qui l'on reproche d'être trop lisse à l'écran, se dit "impulsive, têtue et gaie". Et explique ne pas être" propriétaire" du trône de l'info de TF1: "je suis une reine sans couronne, c'est le public qui décide", a-t-elle estimé dans la presse.
Née à Aix-le-Bains (Savoie) le 5 juillet 1966, Laurence Ferrari a fait une école d'attachée de presse à Lyon avant de grimper une à une les marches de la profession.
Taxée d'ambitieuse, elle s'est défendue d'être "arriviste" : "Mon but n'est pas d'accumuler les titres de gloire mais de continuer à progresser".
Après avoir assuré les rubriques "santé" sur Europe 1 à partir de 1994, elle rejoint TF1 en 1997 pour participer à "Combien ça coûte?". Elle devient présentatrice en 1999 des journaux sur LCI, la chaîne info du groupe TF1.
Sa vie de couple s'affiche parallèlement à la une des journaux people lorsqu'elle se marie en 1993 avec un autre journaliste de TF1, Thomas Hugues.
En 2000, ils lancent ensemble le nouveau magazine d'information dominical "Sept à huit" -toujours à l'antenne- et cofondent la boîte de production "Story Box", revendue depuis.
Sa notoriété grandit à partir de l'été 2002 lorsqu'elle assure la présentation des journaux de TF1 de fin de semaine pendant les congés de Claire Chazal. Ses détracteurs lui reprochent à l'époque d'être "un clone" de cette dernière, avec qui elle a des relations conflictuelles.
Consécration
Changement de cap en 2006 lorsqu'elle rejoint Canal+ pour présenter pendant deux ans l'émission politique "Dimanche +". Laurence Ferrari, dont le père est un ancien député-maire UDF d'Aix-Les-Bains, gagne ses galons par son "franc-parler" et sa "pugnacité" lors des interviews.
En 2008, elle s'installe dans le fauteuil de Patrick Poivre d'Arvor, remercié par la direction de TF1. Une consécration mais aussi un pari: faire oublier celui qui a incarné pendant plus de vingt ans la grand messe du 20h00.
On lui reproche bientôt ses relations avec Nicolas Sarkozy. En 2007, la presse- étrangère surtout- lui prête une aventure avec l'ancien président de la République. Le magazine Closer est condamné à lui verser 12.000 euros de dommages et intérêts pour avoir fait état de cette rumeur.
La journaliste glamour ne parvient pas à redresser les audiences et reste mal aimée du public (62,6% d'opinions négatives selon un sondage en avril).
Ce qui ne l'empêche pas de faire les choux gras des magazines people où elle affiche un bonheur rayonnant aux bras de son nouveau mari, le violoniste Renaud Capuçon, rencontré chez l'ancien ministre de l'Agriculture et de la Pêche, Michel Barnier.
Déjà maman d'une fille et d'un garçon, cette pianiste accomplie s'éloigne un temps du PAF pour donner naissance à 44 ans à son troisième enfant.
kal/fa/jmg