BERTRAND GUAY / AFP
Paris, France | AFP | mercredi 06/07/2022 - Le président LR du Sénat Gérard Larcher a affirmé mercredi tendre "la main au gouvernement" et proposer "une nouvelle méthode" avec l'examen de textes en première lecture à la chambre haute "pour être moins dans le coup politique", dans un entretien à Midi Libre.
Estimant que depuis le second tour de l'élection présidentielle, "le pays est atteint de la maladie du sommeil", M. Larcher dit attendre "une nouvelle méthode de gouvernance".
"Le 7 mai, le président de la République promettait de nouvelles relations avec le Parlement, avec les forces vives du pays. Il faut passer aux travaux pratiques", plaide-t-il.
"Nous serons, dans ma famille politique (LR), comme dans la majorité sénatoriale, sur une ligne d’opposition, claire, indépendante, responsable (..) Nous ne sommes pas un anti-pouvoir, mais un contre-pouvoir", poursuit-il.
Notant qu'il y a une "majorité au Sénat, alors qu’il n’y en a pas à l’Assemblée", M. Larcher dit tendre la main au gouvernement, à la Première ministre Elisabeth Borne qui prononçait mercredi sa déclaration de politique générale.
"Pour chaque texte important, je demande que nous en discutions ensemble avant qu’il ne soit ficelé, qu’il aille au Conseil d’État et qu’il soit présenté en conseil des ministres", dit-il, citant parmi les acteurs à associer les présidents de commission, les rapporteurs généraux ou encore les coordinateurs des groupes (whips).
"Je souhaite qu’on travaille ainsi texte par texte. Un certain nombre d’entre eux pourraient être vus au Sénat, en première lecture pour aller plus au fond, être moins dans le coup politique", affirme-t-il, alors que la chambre haute examine pour l'heure en premier les textes liés aux collectivités.
"Je pense qu’il n’y a pas d’autre solution", insiste-t-il.
Estimant que depuis le second tour de l'élection présidentielle, "le pays est atteint de la maladie du sommeil", M. Larcher dit attendre "une nouvelle méthode de gouvernance".
"Le 7 mai, le président de la République promettait de nouvelles relations avec le Parlement, avec les forces vives du pays. Il faut passer aux travaux pratiques", plaide-t-il.
"Nous serons, dans ma famille politique (LR), comme dans la majorité sénatoriale, sur une ligne d’opposition, claire, indépendante, responsable (..) Nous ne sommes pas un anti-pouvoir, mais un contre-pouvoir", poursuit-il.
Notant qu'il y a une "majorité au Sénat, alors qu’il n’y en a pas à l’Assemblée", M. Larcher dit tendre la main au gouvernement, à la Première ministre Elisabeth Borne qui prononçait mercredi sa déclaration de politique générale.
"Pour chaque texte important, je demande que nous en discutions ensemble avant qu’il ne soit ficelé, qu’il aille au Conseil d’État et qu’il soit présenté en conseil des ministres", dit-il, citant parmi les acteurs à associer les présidents de commission, les rapporteurs généraux ou encore les coordinateurs des groupes (whips).
"Je souhaite qu’on travaille ainsi texte par texte. Un certain nombre d’entre eux pourraient être vus au Sénat, en première lecture pour aller plus au fond, être moins dans le coup politique", affirme-t-il, alors que la chambre haute examine pour l'heure en premier les textes liés aux collectivités.
"Je pense qu’il n’y a pas d’autre solution", insiste-t-il.