TAHIT, le 8 février 2021 - Patricia Leroux revient après dix ans d’absence. Elle présente des tableaux mais également des laques, des noren et des impressions textiles. Son credo ? Sortir du cadre, ne pas se conforter dans le déjà fait.
"J’ai toujours apporté des nouveautés ; pour cette exposition, ce sont les laques", annonce l’artiste Patricia Leroux, tandis qu’elle s’approche de l’une de ses œuvres. Pour elle, les laques sont une révélation, devenue passion.
La technique de la laque est pratiquée au Japon, en Chine et au Vietnam. C’est un art ancestral qui parle à tous les sens, "la vue bien sûr, mais également l’odeur, le toucher".
Elle réjouit les yeux, son odeur est à peine perceptible mais toujours présente. Sa texture est douce, elle présente de délicats reliefs. En passant sa main sur l’une d’elles, Patricia Leroux assure qu’elle a une part de "divin avec son côté aléatoire".
La laque provient d’un arbre, le laquier. Lequel, une fois incisé, laisse couler une sève transparente. Un procédé permet de rendre cette sève noire ou brune.
"La laque est un médium sur lequel on ajoute des pigments, mais aussi des coquilles d’œufs pour obtenir du blanc ou des feuilles d’argent." Pour la travailler, il faut procéder par étapes, appliquer, poncer, laisser sécher. Et recommencer.
"C’est beaucoup d’apprentissage, c’est très long." Apprendre la laque puis en réaliser demande du temps. "Car plus tu mets de couches et plus c’est vivant." En cours de création, la laque "t’offre des choses surprenantes qui ne sont pas calculés, des effets inattendus. Ce sont des cadeaux".
Une artiste de toujours
Née en métropole dans une famille d’artistes, Patricia Leroux s’est mise à peindre très rapidement. Elle ne pensait pas consacrer sa vie à la peinture, et pourtant, elle en a pris le chemin dès le lycée en obtenant un baccalauréat dessin.
Elle a ensuite passé plusieurs années aux beaux-arts de Hertford, en Angleterre, de Paris, de Lille. Elle a appris la poterie, réalisé de grandes marionnettes, s’est inscrite dans une école d’art mural pour faire des trompe-l’œil. Elle s’est exprimée à travers différents supports et techniques.
"Je cherche en permanence, je n’ai pas envie de me limiter, je sors du cadre, je ne me conforte pas dans le déjà fait." Elle a beaucoup voyagé : la Martinique, la Nouvelle-Calédonie, Bali, Moorea, les Marquises. Elle est allée au Vietnam à deux reprises pour apprendre la technique de la laque. Ses séjours l’ont nourrie.
Des œuvres sensuelles et pleines d’émotions
En plus des laques, Patricia Leroux présente à la galerie Winkler des noren. Un noren est un court rideau en tissu, fendu et accroché à la porte d’entrée des magasins, restaurants, maisons au Japon. "Ce pays me fascine", confie l’artiste.
Elle a joué avec les tissus sur la transparence, a utilisé une technique de collage pour composer des œuvres très personnelles. Il y a également des impressions textiles sur viscose en quantité limitée et de la peinture.
Sur les toiles, Patricia Leroux a gratté, déposé des pigments purs. Elle poursuit ses voyages, entière, curieuse, lumineuse.
Vaiana Drollet de la galerie Winkler résume ainsi l’exposition de Patricia Leroux : "résolument féminines, ses œuvres sont sensuelles et pleines d’émotions. Elles reflètent une incessante recherche de la couleur et de la matière dans une composition épurée où les corps s’entremêlent avec beaucoup de douceur".
"J’ai toujours apporté des nouveautés ; pour cette exposition, ce sont les laques", annonce l’artiste Patricia Leroux, tandis qu’elle s’approche de l’une de ses œuvres. Pour elle, les laques sont une révélation, devenue passion.
La technique de la laque est pratiquée au Japon, en Chine et au Vietnam. C’est un art ancestral qui parle à tous les sens, "la vue bien sûr, mais également l’odeur, le toucher".
Elle réjouit les yeux, son odeur est à peine perceptible mais toujours présente. Sa texture est douce, elle présente de délicats reliefs. En passant sa main sur l’une d’elles, Patricia Leroux assure qu’elle a une part de "divin avec son côté aléatoire".
La laque provient d’un arbre, le laquier. Lequel, une fois incisé, laisse couler une sève transparente. Un procédé permet de rendre cette sève noire ou brune.
"La laque est un médium sur lequel on ajoute des pigments, mais aussi des coquilles d’œufs pour obtenir du blanc ou des feuilles d’argent." Pour la travailler, il faut procéder par étapes, appliquer, poncer, laisser sécher. Et recommencer.
"C’est beaucoup d’apprentissage, c’est très long." Apprendre la laque puis en réaliser demande du temps. "Car plus tu mets de couches et plus c’est vivant." En cours de création, la laque "t’offre des choses surprenantes qui ne sont pas calculés, des effets inattendus. Ce sont des cadeaux".
Une artiste de toujours
Née en métropole dans une famille d’artistes, Patricia Leroux s’est mise à peindre très rapidement. Elle ne pensait pas consacrer sa vie à la peinture, et pourtant, elle en a pris le chemin dès le lycée en obtenant un baccalauréat dessin.
Elle a ensuite passé plusieurs années aux beaux-arts de Hertford, en Angleterre, de Paris, de Lille. Elle a appris la poterie, réalisé de grandes marionnettes, s’est inscrite dans une école d’art mural pour faire des trompe-l’œil. Elle s’est exprimée à travers différents supports et techniques.
"Je cherche en permanence, je n’ai pas envie de me limiter, je sors du cadre, je ne me conforte pas dans le déjà fait." Elle a beaucoup voyagé : la Martinique, la Nouvelle-Calédonie, Bali, Moorea, les Marquises. Elle est allée au Vietnam à deux reprises pour apprendre la technique de la laque. Ses séjours l’ont nourrie.
Des œuvres sensuelles et pleines d’émotions
En plus des laques, Patricia Leroux présente à la galerie Winkler des noren. Un noren est un court rideau en tissu, fendu et accroché à la porte d’entrée des magasins, restaurants, maisons au Japon. "Ce pays me fascine", confie l’artiste.
Elle a joué avec les tissus sur la transparence, a utilisé une technique de collage pour composer des œuvres très personnelles. Il y a également des impressions textiles sur viscose en quantité limitée et de la peinture.
Sur les toiles, Patricia Leroux a gratté, déposé des pigments purs. Elle poursuit ses voyages, entière, curieuse, lumineuse.
Vaiana Drollet de la galerie Winkler résume ainsi l’exposition de Patricia Leroux : "résolument féminines, ses œuvres sont sensuelles et pleines d’émotions. Elles reflètent une incessante recherche de la couleur et de la matière dans une composition épurée où les corps s’entremêlent avec beaucoup de douceur".
Contacts
Tél : 40 42 81 77 / 49 908 177
FB : Winkler
Tél : 40 42 81 77 / 49 908 177
FB : Winkler
Pratique
Galerie Winkler
Jusqu’au 16 février.
Entrée libre.
Horaires : du lundi au vendredi de 9 heures à 12h30 et de 13h30 à 17 heures. Le samedi de 8h30 à midi.
Galerie Winkler
Jusqu’au 16 février.
Entrée libre.
Horaires : du lundi au vendredi de 9 heures à 12h30 et de 13h30 à 17 heures. Le samedi de 8h30 à midi.