Lancer de coiffes pour les lauréats des écoles de la CCISM


Tahiti, le 30 août 2024 – Ce vendredi, à la présidence de la Polynésie française, a eu lieu la cérémonie de graduation de l'École de commerce de Tahiti et de l'école Poly3D. L'occasion pour les 25 étudiants fraîchement diplômés de savourer le fruit de trois années de labeur et d'envisager sereinement la suite de leur parcours.
 
Elles produisent chaque année les entrepreneurs, cadres, artistes et techniciens du numérique de demain. Et ce vendredi, à la présidence de la Polynésie française, l'École de commerce de Tahiti (ECT) et Poly3D ont une nouvelle fois mis un point d'honneur à célébrer leurs lauréats et majors de promotion lors de leur tant attendue cérémonie de graduation. Joie, soulagement ou gratitude, l'heure était à la fête : “Ces années à l'ECT étaient vraiment super”, assure Miliani Chan Kee Tham, major de l'ECT pour cette promotion 2024. “Les encadrants sont vraiment géniaux, ils nous ont vraiment accompagnés durant ces trois années. Ils nous ont appris à être des entrepreneurs, des chefs d'entreprise. Avec l'ECT, on a vraiment beaucoup de stages, ce qui nous permet d'en apprendre énormément sur les entreprises et de manière concrète, il ne s'agit pas uniquement de cours théoriques où à la fin des trois ans, tu ne sais pas quoi faire. Là, je travaille à la direction commerciale de Fare Rata pour mon alternance en master et je suis contente car je sais quoi faire désormais. Mon souhait est de travailler ici plus tard afin de développer l'économie locale, ça serait vraiment bien.”
 
Et la CCISM n'est pas peu fière de ses 25 étudiants pour qui tout commence : “C’est une grande fierté pour la chambre de commerce”, insiste Kelly Asin-Moux, président de la CCISM. “Après trois ans de cursus, je pense que nous en avons fait de bonnes personnes, et surtout de bons entrepreneurs ou entrepreneuses. C'est aussi le but de ces formations-là, permettre à ces jeunes d'être aguerris au monde des affaires, au monde de l'entrepreneuriat. Et même s'ils envisagent une carrière de salarié, il n'y a aucun souci car nous sommes en présence de jeunes qui peuvent prendre des postes importants d'encadrement et de pilotage de société.” Et le président de la chambre de commerce sait qu'il doit beaucoup à ses élus : “C'est l'ADN de la formation ECT : l'immersion en entreprise. Aujourd'hui, la force de la chambre de commerce, c'est que parmi nos élus, on compte des capitaines d'industries importantes, de petites sociétés et moyennes structures également, qui sont prêts à recevoir ces étudiants et à intervenir à l'ECT au moins une fois par trimestre.” 
 
Parmi les 25 lauréats, huit sont issus de Poly3D et comptent poursuivre leurs études en master. Tandis que pour les 17 étudiants de l'ECT, 30% envisagent de créer d'ores et déjà leur entreprise. “L'entrepreneuriat est une aventure, c'est compliqué”, rappelle néanmoins Kelly Asin-Moux. “On se rend compte au centre de formalité des entreprises que bon nombre des nouveaux demandeurs de patentes ne sont pas du tout aguerris au monde de l'entrepreneuriat. Mais pour ces élèves issus de l'ECT, aucun problème, ils sont prêts.”

Rédigé par Wendy Cowan le Vendredi 30 Aout 2024 à 18:43 | Lu 1136 fois