Depuis quelques jours le monde de la glisse est en effervescence. Des conditions de houle idéales ont été annoncées.
Vent quasi inexistant, houle longue de sud-sud ouest de plus de trois mètres, pas de pluie annoncée : Il n’en fallait pas plus pour qu’un beau petit monde se réunisse pour assouvir une passion qui pourrait se résumer en un seul mot : Teahupo’o.
Le matin, le soleil est au rendez-vous dans la passe de Hava’e et la houle encore relativement peu consistante. Raimana Van Bastolaer était présent avec son ami et star internationale Laird Hamilton.
Lair Hamilton est un véritable dieu vivant de la glisse, il est un de ceux qui ont surfé les plus grosses vagues à Teahupo’o, dont la « millenium wave » en 2001. Il est plus que familier également avec le spot dePeahi à Hawaii (jaws) et ses vagues titanesques.
Il est également un des initiateurs de la pratique du surf tracté et du développement, entre autre, du Stand Up Paddle.
En ce lundi matin Raimana et Laird sont les seuls en Stand Up Paddle. Rappelons qu’avec ce genre de planche plus longue qu’un surf classique le surfeur peut partir de plus loin et bien souvent prend l’avantage sur le surfeur ou le bodyboardeur.
Tout le monde est là, pour une concurrence plus ou moins équilibrée : Les Stand Up Paddle, les surfeurs, les bodyboardeurs. Les photographes et vidéastes sous-marins sont là. Quelques médias sont là également, cherchant un bon placement par rapport à la vague.
Gilles Hucault, Tim Mc Kenna, Marc Antoine Bouvant, Timothée Pruvost, les pros accros des gros swells sont au rendez vous.
Raimana laisse vraisemblablement l’opportunité à Laird de prendre la première belle vague de la matinée. Raimana connaît très bien le spot et sait « lire » l’océan parfaitement, afin de décrypter de quelle manière la vague va se comporter en arrivant sur le récif.
Les conditions sont appréciables. La forte médiatisation de Teahupo’o a quelque peu banalisé la vague en la rendant quasi irréelle. Mais lorsque le capitaine est un peu en retard et que le bateau passe la vague, la vue du récif juste en dessous suffit à nous faire imaginer la sentence en cas de problème.
Deux baleines passent à quelques dizaines de mètres des surfeurs en attente. Raimana les accompagne un instant puis elles plongent.
Les tahitiens se font remarquer. Troisième aux derniers Von Zipper trials, Taumata Puhetini semble en grande forme. Les juniors sont également de la partie et se font distinguer. AriihoeTefafaana prend vague sur vague. Kevin Bourez également. Enrique Ariitu prend également plusieurs vagues malgré la forte concurrence au pic.
Quelques conflits de priorité surgissent entre surfeurs et bodyboardeurs. Mais au final tout le monde y trouve son compte. Le pic du train de houle était annoncé pour la fin de l’après-midi.
Tous les professionnels de l’image présents ont déjà vu bien plus gros. Les scooters des mers sont en attente pour du surf tracté mais seul Raimana se fera tracter sur une vague.
Certaines « bombes » seront prises aussi par les bodyboardeurs, qui peuvent partir plus facilement n’ayant pas la difficulté d’avoir à se lever lors du « take off », du démarrage.
Un jour de quête supplémentaire pour les fans de LA vague que rêverait d’avoir tout pays de surf qui se respecte et qui, pour notre grand bonheur se trouve bien à Tahiti.
Article, photos SB
Vent quasi inexistant, houle longue de sud-sud ouest de plus de trois mètres, pas de pluie annoncée : Il n’en fallait pas plus pour qu’un beau petit monde se réunisse pour assouvir une passion qui pourrait se résumer en un seul mot : Teahupo’o.
Le matin, le soleil est au rendez-vous dans la passe de Hava’e et la houle encore relativement peu consistante. Raimana Van Bastolaer était présent avec son ami et star internationale Laird Hamilton.
Lair Hamilton est un véritable dieu vivant de la glisse, il est un de ceux qui ont surfé les plus grosses vagues à Teahupo’o, dont la « millenium wave » en 2001. Il est plus que familier également avec le spot dePeahi à Hawaii (jaws) et ses vagues titanesques.
Il est également un des initiateurs de la pratique du surf tracté et du développement, entre autre, du Stand Up Paddle.
En ce lundi matin Raimana et Laird sont les seuls en Stand Up Paddle. Rappelons qu’avec ce genre de planche plus longue qu’un surf classique le surfeur peut partir de plus loin et bien souvent prend l’avantage sur le surfeur ou le bodyboardeur.
Tout le monde est là, pour une concurrence plus ou moins équilibrée : Les Stand Up Paddle, les surfeurs, les bodyboardeurs. Les photographes et vidéastes sous-marins sont là. Quelques médias sont là également, cherchant un bon placement par rapport à la vague.
Gilles Hucault, Tim Mc Kenna, Marc Antoine Bouvant, Timothée Pruvost, les pros accros des gros swells sont au rendez vous.
Raimana laisse vraisemblablement l’opportunité à Laird de prendre la première belle vague de la matinée. Raimana connaît très bien le spot et sait « lire » l’océan parfaitement, afin de décrypter de quelle manière la vague va se comporter en arrivant sur le récif.
Les conditions sont appréciables. La forte médiatisation de Teahupo’o a quelque peu banalisé la vague en la rendant quasi irréelle. Mais lorsque le capitaine est un peu en retard et que le bateau passe la vague, la vue du récif juste en dessous suffit à nous faire imaginer la sentence en cas de problème.
Deux baleines passent à quelques dizaines de mètres des surfeurs en attente. Raimana les accompagne un instant puis elles plongent.
Les tahitiens se font remarquer. Troisième aux derniers Von Zipper trials, Taumata Puhetini semble en grande forme. Les juniors sont également de la partie et se font distinguer. AriihoeTefafaana prend vague sur vague. Kevin Bourez également. Enrique Ariitu prend également plusieurs vagues malgré la forte concurrence au pic.
Quelques conflits de priorité surgissent entre surfeurs et bodyboardeurs. Mais au final tout le monde y trouve son compte. Le pic du train de houle était annoncé pour la fin de l’après-midi.
Tous les professionnels de l’image présents ont déjà vu bien plus gros. Les scooters des mers sont en attente pour du surf tracté mais seul Raimana se fera tracter sur une vague.
Certaines « bombes » seront prises aussi par les bodyboardeurs, qui peuvent partir plus facilement n’ayant pas la difficulté d’avoir à se lever lors du « take off », du démarrage.
Un jour de quête supplémentaire pour les fans de LA vague que rêverait d’avoir tout pays de surf qui se respecte et qui, pour notre grand bonheur se trouve bien à Tahiti.
Article, photos SB