Hanalei WONG-RAUZY est première dauphine, Melissa CHONGUE deuxième dauphine.
Surprise ! Malgré le temps menaçant, la soirée a bien eu lieu à la Mairie de Papeete. C’est une foule nombreuse qui est venue admirer les « Belles de Chine » lors de cette soirée pleine de rebondissements.
Rappelons que c’est la deuxième plus ancienne élection de miss après miss Tahiti.
Les deux présentateurs n’ont pas démérité même si pendant certains moments cela manquait de naturel, la présentatrice lisant des banalités « le jury a eu un travail difficile, le choix a été dur… ». Les « aléas du direct » se sont fait ressentir dès le début de la soirée.
Dès le début, une pluie fine nous rappela que la soirée était « à risque ». Après le premier passage en robe, l’école de danse traditionnelle chinoise d’Yvette CHONG nous en a mis plein les yeux avec ses costumes, ses éventails aux couleurs pastel se détachant sur le rouge vif de la scène. Magnifique.
Puis ce fut au tour de l’école d’André TSCHAN de nous faire découvrir la belle performance de ses jeunes élèves, cette fois-ci avec une chorégraphie moderne non dénuée de poésie.
Puis arriva le moment toujours très attendu du passage en maillot. Un membre du public a confié avec humour à Tahiti Infos que « l’année dernière cela dépassait un peu de partout, alors cette année c’est « recouvert » ! ».
Ce passage en maillot n’a pas manque de classe, ni de charme avec des ailes d’ange, de papillon pour certaines, de dragon pour d’autres. Là également, ma-gni-fique. Les jeunes filles déambulant avec leurs talons haut sur un tapis rouge humide et glissant.
Elles ont dû plusieurs fois descendre les marches de la scène principale pour monter sur celles des podiums latéraux à fin que tout le monde puisse les admirer. Un sans faute.
Puis c’est au tour des danseurs marquisiens de faire vibrer la scène et l’assemblée. Une énergie forte, des costumes naturels et sublimes, crânes de chèvre en guise de coiffe, regards intenses, cris gutturaux et gabarits à faire peur à un joueur de football américain. Les représentants des îles Marquises ont comme à leur habitude porté haut les couleurs culturelles de leur archipel.
Un vrai contraste avec le côté réservé et retenu de la culture chinoise qui fait la merveille de notre diversité culturelle en Polynésie.
Puis les candidates nous ont ravis avec leur passage libre. Melissa avec son thème « burlesque », Laetitia sublime avec ses plumes turquoise, portée à bout de bras avec précision par ses figurants/danseurs, beaucoup de dynamisme également pour Hanalei.
Au moment où on commençait à trouver un peu longues les délibérations, la soirée tourne au déluge avec un orage digne de la mousson. Certains sont restés à leur table plus de vingt minutes sous une bâche, d’autres entassés sous le petit chapiteau où se trouvait le bar, d’autres mécontents le faisaient savoir, d’autres moins dramatiques « c’est que de la pluie, on ne va pas en mourir… »
En attendant les résultats, Tahiti Infos a réussi à recueillir quelques impressions du public :
« Si la miss fait chinoise et pas demie, c’est mieux. Les chinoises sont plutôt petites, alors voir des grandes typées chinoise, c’est bien, je pense que c’est elles qui vont gagner, Lahiana ou Lucinda. »
Cette personne est partie avant de voir que c’est à une « revanche des petites » que nous allions assister avec une moyenne de 1,60 m sur les trois lauréates.
Un autre membre du public : « Trop long la délibération, résultat la pluie. Les thèmes libres cette année, ça a bien bougé, c’était vraiment pas mal, avant c’était statique à ce qu’on m’a dit…Je crois qu’il y a un oral avant, ça compte beaucoup car cela fait ressortir les caractères de chacune. »
Après une accalmie de courte durée, l’annonce de la miss Dragon a été faite sous la pluie devant un public toujours très enthousiaste, celui qui était toujours là.
Une soirée de qualité avec de bonnes performances qui s’est achevée avec la certitude qu’elle resterait dans les mémoires.
Article, photos SB
Surprise ! Malgré le temps menaçant, la soirée a bien eu lieu à la Mairie de Papeete. C’est une foule nombreuse qui est venue admirer les « Belles de Chine » lors de cette soirée pleine de rebondissements.
Rappelons que c’est la deuxième plus ancienne élection de miss après miss Tahiti.
Les deux présentateurs n’ont pas démérité même si pendant certains moments cela manquait de naturel, la présentatrice lisant des banalités « le jury a eu un travail difficile, le choix a été dur… ». Les « aléas du direct » se sont fait ressentir dès le début de la soirée.
Dès le début, une pluie fine nous rappela que la soirée était « à risque ». Après le premier passage en robe, l’école de danse traditionnelle chinoise d’Yvette CHONG nous en a mis plein les yeux avec ses costumes, ses éventails aux couleurs pastel se détachant sur le rouge vif de la scène. Magnifique.
Puis ce fut au tour de l’école d’André TSCHAN de nous faire découvrir la belle performance de ses jeunes élèves, cette fois-ci avec une chorégraphie moderne non dénuée de poésie.
Puis arriva le moment toujours très attendu du passage en maillot. Un membre du public a confié avec humour à Tahiti Infos que « l’année dernière cela dépassait un peu de partout, alors cette année c’est « recouvert » ! ».
Ce passage en maillot n’a pas manque de classe, ni de charme avec des ailes d’ange, de papillon pour certaines, de dragon pour d’autres. Là également, ma-gni-fique. Les jeunes filles déambulant avec leurs talons haut sur un tapis rouge humide et glissant.
Elles ont dû plusieurs fois descendre les marches de la scène principale pour monter sur celles des podiums latéraux à fin que tout le monde puisse les admirer. Un sans faute.
Puis c’est au tour des danseurs marquisiens de faire vibrer la scène et l’assemblée. Une énergie forte, des costumes naturels et sublimes, crânes de chèvre en guise de coiffe, regards intenses, cris gutturaux et gabarits à faire peur à un joueur de football américain. Les représentants des îles Marquises ont comme à leur habitude porté haut les couleurs culturelles de leur archipel.
Un vrai contraste avec le côté réservé et retenu de la culture chinoise qui fait la merveille de notre diversité culturelle en Polynésie.
Puis les candidates nous ont ravis avec leur passage libre. Melissa avec son thème « burlesque », Laetitia sublime avec ses plumes turquoise, portée à bout de bras avec précision par ses figurants/danseurs, beaucoup de dynamisme également pour Hanalei.
Au moment où on commençait à trouver un peu longues les délibérations, la soirée tourne au déluge avec un orage digne de la mousson. Certains sont restés à leur table plus de vingt minutes sous une bâche, d’autres entassés sous le petit chapiteau où se trouvait le bar, d’autres mécontents le faisaient savoir, d’autres moins dramatiques « c’est que de la pluie, on ne va pas en mourir… »
En attendant les résultats, Tahiti Infos a réussi à recueillir quelques impressions du public :
« Si la miss fait chinoise et pas demie, c’est mieux. Les chinoises sont plutôt petites, alors voir des grandes typées chinoise, c’est bien, je pense que c’est elles qui vont gagner, Lahiana ou Lucinda. »
Cette personne est partie avant de voir que c’est à une « revanche des petites » que nous allions assister avec une moyenne de 1,60 m sur les trois lauréates.
Un autre membre du public : « Trop long la délibération, résultat la pluie. Les thèmes libres cette année, ça a bien bougé, c’était vraiment pas mal, avant c’était statique à ce qu’on m’a dit…Je crois qu’il y a un oral avant, ça compte beaucoup car cela fait ressortir les caractères de chacune. »
Après une accalmie de courte durée, l’annonce de la miss Dragon a été faite sous la pluie devant un public toujours très enthousiaste, celui qui était toujours là.
Une soirée de qualité avec de bonnes performances qui s’est achevée avec la certitude qu’elle resterait dans les mémoires.
Article, photos SB