PAPEETE, 30 août 2017 - La zone biomarine prévoit d’accueillir une dizaine d’entreprises aquacoles sur le site de 35 hectares de Faratea, à Taravao. Une étude de faisabilité est actuellement en cours. Les premières entreprises devraient s’installer à partir d’avril 2018.
Elevage de crevettes, de poissons ou de bénitiers pour l’aquariophilie, développement d’une ferme en aquaponie, avec élevage et crabe des mangroves, de tilapias et exploitation des rejets dans le maraichage… : pour l’instant sept porteurs de projet sont concernés après avoir répondu à l’appel lancé le 22 juin dernier pour l’occupation de la future zone biomarine de Faratea. Ce pôle d’activités aquacole, présenté depuis deux ans comme la "Silicon Valley" tahitienne de la filière, prévoit de s’étendre sur les 35 hectares dont dispose la collectivité, en bord de mer, au nord de la Presqu’île de Tahiti, à la sortie de Taravao.
Mercredi, ces porteurs de projet étaient reçus par Tearii Alpha au ministère des Ressources primaires, pour un point de situation. Il s'agit pour l’instant du pôle d'innovation Tahiti Fa’ahotu, de la société Aquapac, représentée par Gérard Siu avec la double casquette de président du cluster maritime, de la société Tahiti Marine Aquaculture, de la SCA Aquapol, de Tahiti Tropical Fish, de l’entreprise Rima Ninamu et d’un porteur de projet individuel, Xavier Nesa.
Pour gérer la mise en place du projet aquacole, la Direction des ressources marines et minières a missionné la société Aqualog, retenue au terme d’une consultation lancée en mars dernier. La société d’ingénierie aquacole a d’abord conseillé le Pays pour la mise en place d’un appel à projets localement. Elle travaille aujourd’hui à une étude de programmation, de faisabilité technique et économique, pour la création de la zone biomarine de Faratea. D’ici la semaine prochaine, les techniciens d’Aqualog doivent avoir rencontré les porteurs de projet afin d’évaluer le potentiel de leur activité future et envisager une implantation sur zone en fonction de leurs besoins.
"Cousu main"
Avant la mi-septembre, suivant les conclusions que prépare la société Aqualog, des lettres d’engagement seront conclues avec les porteurs de projet retenus par un comité de sélection. "D’ici la fin d’année, nous aurons une première proposition de positionnement de ces projets (…)", détaille Tearii Alpha. "Nous coordonnerons ensuite administrativement ces dossiers pour qu’ils avancent de la meilleure des façons possible. On espère que les premiers travaux de terrassement et de défrichage seront lancés d’ici la fin de l’année et que dans le courant du second trimestre 2018, les premiers projets seront en train de se lancer", promet aussi le ministre en charge des Ressources primaires.
Mais avant cela, le Pays devra avoir avancé sur l’implantation des réseaux enterrés. "On va aller très vite pour donner le programme des travaux et lancer les études de maîtrise d’œuvre et la construction des infrastructures", explique Serge Carle, directeur de la société Aqualog. Le Pays doit en effet disposer d’un plan d’aménagement des réseaux et des équipements collectifs. L’ensemble sera financé sur fonds publics, pour un montant encore mal précisé, bien que la participation du Pays au projet ait été estimée à 1,5 milliard Fcfp. En termes d’infrastructures, le site doit accueillir des stations de pompage, de captage d’eau de mer, de traitement des rejets, des réseaux d’adduction d’eau douce, d’électricité, de téléphone, et des accès routiers.
Ce lotissement sera ensuite organisé pour accueillir et répondre aux demandes des entreprises qui souhaitent s’installer dans la zone biomarine sur le principe du "cousu main", comme le souligne Serge Carle : "il nous faut vraiment adapter aux contraintes de l’ensemble de ces entreprises, qui sont différentes, les infrastructures que le Pays va organiser et réaliser". Pour l'instant sept entreprises se sont manifestées mais le site a la capacité d'en accueillir une dizaine, selon l'estimation de Serge Carle : "nous avons 35 hectares disponibles. Ils sont pratiquement occupés en totalité ; mais on peut imaginer que deux ou trois petits projets de quelques centaines de mètres carrés puissent encore être implantés".
Au mois d’octobre, la société Aqualog doit rendre les premiers plans d’aménagement intégrant des entreprises retenues pour exercer dans la zone biomarine. "Au mois de décembre, on devra avoir fini l’étude de programmation et le chiffrage des travaux, afin de lancer de suite les missions de maîtrise d’œuvre et de construction". Les premières entreprises devraient, selon toute vraisemblance, s’installer à partir du mois d’avril 2018 sur le site.
Elevage de crevettes, de poissons ou de bénitiers pour l’aquariophilie, développement d’une ferme en aquaponie, avec élevage et crabe des mangroves, de tilapias et exploitation des rejets dans le maraichage… : pour l’instant sept porteurs de projet sont concernés après avoir répondu à l’appel lancé le 22 juin dernier pour l’occupation de la future zone biomarine de Faratea. Ce pôle d’activités aquacole, présenté depuis deux ans comme la "Silicon Valley" tahitienne de la filière, prévoit de s’étendre sur les 35 hectares dont dispose la collectivité, en bord de mer, au nord de la Presqu’île de Tahiti, à la sortie de Taravao.
Mercredi, ces porteurs de projet étaient reçus par Tearii Alpha au ministère des Ressources primaires, pour un point de situation. Il s'agit pour l’instant du pôle d'innovation Tahiti Fa’ahotu, de la société Aquapac, représentée par Gérard Siu avec la double casquette de président du cluster maritime, de la société Tahiti Marine Aquaculture, de la SCA Aquapol, de Tahiti Tropical Fish, de l’entreprise Rima Ninamu et d’un porteur de projet individuel, Xavier Nesa.
Pour gérer la mise en place du projet aquacole, la Direction des ressources marines et minières a missionné la société Aqualog, retenue au terme d’une consultation lancée en mars dernier. La société d’ingénierie aquacole a d’abord conseillé le Pays pour la mise en place d’un appel à projets localement. Elle travaille aujourd’hui à une étude de programmation, de faisabilité technique et économique, pour la création de la zone biomarine de Faratea. D’ici la semaine prochaine, les techniciens d’Aqualog doivent avoir rencontré les porteurs de projet afin d’évaluer le potentiel de leur activité future et envisager une implantation sur zone en fonction de leurs besoins.
"Cousu main"
Avant la mi-septembre, suivant les conclusions que prépare la société Aqualog, des lettres d’engagement seront conclues avec les porteurs de projet retenus par un comité de sélection. "D’ici la fin d’année, nous aurons une première proposition de positionnement de ces projets (…)", détaille Tearii Alpha. "Nous coordonnerons ensuite administrativement ces dossiers pour qu’ils avancent de la meilleure des façons possible. On espère que les premiers travaux de terrassement et de défrichage seront lancés d’ici la fin de l’année et que dans le courant du second trimestre 2018, les premiers projets seront en train de se lancer", promet aussi le ministre en charge des Ressources primaires.
Mais avant cela, le Pays devra avoir avancé sur l’implantation des réseaux enterrés. "On va aller très vite pour donner le programme des travaux et lancer les études de maîtrise d’œuvre et la construction des infrastructures", explique Serge Carle, directeur de la société Aqualog. Le Pays doit en effet disposer d’un plan d’aménagement des réseaux et des équipements collectifs. L’ensemble sera financé sur fonds publics, pour un montant encore mal précisé, bien que la participation du Pays au projet ait été estimée à 1,5 milliard Fcfp. En termes d’infrastructures, le site doit accueillir des stations de pompage, de captage d’eau de mer, de traitement des rejets, des réseaux d’adduction d’eau douce, d’électricité, de téléphone, et des accès routiers.
Ce lotissement sera ensuite organisé pour accueillir et répondre aux demandes des entreprises qui souhaitent s’installer dans la zone biomarine sur le principe du "cousu main", comme le souligne Serge Carle : "il nous faut vraiment adapter aux contraintes de l’ensemble de ces entreprises, qui sont différentes, les infrastructures que le Pays va organiser et réaliser". Pour l'instant sept entreprises se sont manifestées mais le site a la capacité d'en accueillir une dizaine, selon l'estimation de Serge Carle : "nous avons 35 hectares disponibles. Ils sont pratiquement occupés en totalité ; mais on peut imaginer que deux ou trois petits projets de quelques centaines de mètres carrés puissent encore être implantés".
Au mois d’octobre, la société Aqualog doit rendre les premiers plans d’aménagement intégrant des entreprises retenues pour exercer dans la zone biomarine. "Au mois de décembre, on devra avoir fini l’étude de programmation et le chiffrage des travaux, afin de lancer de suite les missions de maîtrise d’œuvre et de construction". Les premières entreprises devraient, selon toute vraisemblance, s’installer à partir du mois d’avril 2018 sur le site.
La zone biomarine occupera 35 hectares du foncier domanial de Faratea. (Plan : TNAD)