Outre le déclin des fonctions rénales, ces diabétiques ont également connu un taux plus élevé d'attaques cardiaques et cérébrales comparé à ceux ayant pris un placebo, montre cet essai clinique publié dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) daté du 28 avril.
La néphropathie diabétique affecte les capillaires sanguins des reins, nécessaires pour filtrer le sang.
Malgré des thérapies efficaces pour freiner la progression de cette maladie, quelque 40% des 21 millions d'Américains souffrant de diabète contractent une néphropathie diabétique faisant qu'une nouvelle approche de traitement est nécessaire, soulignent les auteurs de cette étude.
Plusieurs études ont montré un lien très net entre des concentrations élevées d'homocystéine, un acide aminé soufré, et le risque de néphropathie diabétique, de rétinopathie -des lésions de la rétine-, et des maladies vasculaires dont des infarctus du myocarde et des attaques cérébrales.
Des doses élevées de vitamines B -vitamines B6, B12 et B9 ou acide folique- ont été liées à une réduction de la concentration d'homocystéine.
Les Dr Andrew House de l'Université de Western Ontario et J. David Spence, de l'Institut de recherche Robarts en Ontario, ont réalisé une étude avec 238 patients souffrant de diabète 1 (infantile) et 2 (adulte) pour déterminer si une thérapie avec de la vitamine B permettait de freiner la progression de la néphropathie diabétique et d'empêcher des accidents vasculaires.
L'essai clinique a été conduit dans cinq centres hospitaliers universitaires au Canada entre mai 2001 et juillet 2007.
Une partie des participants a été traitée avec un seul comprimé quotidiennement contenant 2,5 milligrammes de vitamine B9, 25 mg de vitamine B6 et un milligramme de vitamine B12 ), et l'autre groupe a pris un placebo.
Après un suivi pendant une période moyenne de 31,9 mois, les chercheurs ont constaté que le groupe traité avec la vitamine B avait une plus forte réduction du taux de filtration des reins et par conséquent des fonctions rénales comparativement aux patients traités avec un placebo.
Outre la détérioration de la fonction des reins, les diabétiques de l'étude soumis à un traitement de vitamine B ont également subi davantage d'attaques cardiaques et cérébrales, de dialyses et de revascularisation ainsi qu'une mortalité plus élevée.
La néphropathie diabétique affecte les capillaires sanguins des reins, nécessaires pour filtrer le sang.
Malgré des thérapies efficaces pour freiner la progression de cette maladie, quelque 40% des 21 millions d'Américains souffrant de diabète contractent une néphropathie diabétique faisant qu'une nouvelle approche de traitement est nécessaire, soulignent les auteurs de cette étude.
Plusieurs études ont montré un lien très net entre des concentrations élevées d'homocystéine, un acide aminé soufré, et le risque de néphropathie diabétique, de rétinopathie -des lésions de la rétine-, et des maladies vasculaires dont des infarctus du myocarde et des attaques cérébrales.
Des doses élevées de vitamines B -vitamines B6, B12 et B9 ou acide folique- ont été liées à une réduction de la concentration d'homocystéine.
Les Dr Andrew House de l'Université de Western Ontario et J. David Spence, de l'Institut de recherche Robarts en Ontario, ont réalisé une étude avec 238 patients souffrant de diabète 1 (infantile) et 2 (adulte) pour déterminer si une thérapie avec de la vitamine B permettait de freiner la progression de la néphropathie diabétique et d'empêcher des accidents vasculaires.
L'essai clinique a été conduit dans cinq centres hospitaliers universitaires au Canada entre mai 2001 et juillet 2007.
Une partie des participants a été traitée avec un seul comprimé quotidiennement contenant 2,5 milligrammes de vitamine B9, 25 mg de vitamine B6 et un milligramme de vitamine B12 ), et l'autre groupe a pris un placebo.
Après un suivi pendant une période moyenne de 31,9 mois, les chercheurs ont constaté que le groupe traité avec la vitamine B avait une plus forte réduction du taux de filtration des reins et par conséquent des fonctions rénales comparativement aux patients traités avec un placebo.
Outre la détérioration de la fonction des reins, les diabétiques de l'étude soumis à un traitement de vitamine B ont également subi davantage d'attaques cardiaques et cérébrales, de dialyses et de revascularisation ainsi qu'une mortalité plus élevée.