La veille sanitaire s’organise pour les JO


Les locaux de l'Ifremer qui accueillent à Vairao le poste de commandement opérationnel armé pendant toute la durée des JO.
Tahiti, le 21 juillet 2024 - Dans le cadre des Jeux olympiques de surf sur la période du 20 juillet au 5 août, un renforcement de la surveillance sanitaire est mis en place sur l'île de Tahiti à compter de ce lundi et jusqu'au 9 août prochain.
 
L’action de veille sanitaire met en place un dispositif spécial durant la période des Jeux olympiques, dont les épreuves de surf se déroulent à Teahupo’o. “En effet, les grands rassemblements de personnes, qui de surcroît proviennent de différentes régions du monde, augmentent le risque d'introduction et de transmission de maladies”, est-il expliqué dans le dernier bulletin de veille sanitaire, diffusé en fion de semaine dernière.
 
Les autorités sanitaires annonce ainsi un renforcement de la surveillance d’éventuels phénomènes épidémiques, avec un attention particulière autour des risques liés aux virus de la dengue et du Covid, mais aussi de la fièvre jaune ou du virus de l’oropouche.
“Cette surveillance sera réalisée avec la participation du réseau sentinelle de médecins libéraux et publics de Tahiti, les services d’urgence et les professionnels de santé en général, les laboratoires et bien sûr avec les équipes médicales de Paris 2024 sur site et sur l’Aranui”, indique le bureau de veille sanitaire.
 
À l’écoute des signaux inhabituels
 
Cette surveillance concernera également l’observation et l’analyse de signaux éventuels détectés sur les réseaux sociaux, avec la collaboration technique de l’équipe de santé publique de la Communauté du Pacifique (CPS), complète le communiqué : “Il s’agit de réaliser une surveillance non spécifique, dite “basée sur les événements” qui permet de capter des signaux inhabituels non révélés par les systèmes de détection sanitaires classiques.”
 
Une astreinte de médecins de santé publique sera assurée durant toute la période, afin d’être en mesure de répondre au plus tôt à toute menace sanitaire, en lien avec les services de secours et ceux de la santé environnementale de la Direction de la santé (DS) le cas échéant. Le médecin d’astreinte sera le référent de l’Arass et de la Direction de la santé en lien avec le poste de commandement opérationnel armé par le haut-commissariat dans les locaux de l’Ifremer.
 
Avec communiqué

Rédigé par Jean-Pierre Viatge le Dimanche 21 Juillet 2024 à 14:51 | Lu 879 fois