PARIS, 27 mai 2013 (AFP) - La transition énergétique aura "des effets positifs" pour la société française, ont estimé 75% des personnes interrogées samedi lors d'une consultation inédite, mais près de 50% restent plus circonspectes sur les conséquences sur leur propre vie, selon des résultats présentés lundi.
Quelque 1.115 personnes ont participé, dans 11 régions de métropole et trois d'outre-mer, à la "journée citoyenne" du débat sur la transition énergétique, exercice de démocratie participative organisé selon une méthode danoise d'information, d'échange et de consultation.
Il s'agissait du grand moment "populaire" du débat lancé fin 2012 par le président François Hollande et qui doit alimenter un projet de loi de programmation attendu à l'automne.
Parallèlement à cette journée et à de multiples débats organisés dans les régions, le débat est surtout animé à Paris par des experts et élus, ONG, syndicats, entreprises... qui tentent de dessiner le futur profil énergétique de la France, que M. Hollande veut moins dépendante des énergies fossiles et du nucléaire, et qui devrait faire la part plus belle à la "sobriété" et aux énergies renouvelables.
Parmi les enseignements de cette journée : 75% des personnes consultées pensent que la transition aura "des effets positifs pour la société", sur le plan environnemental et économique, avec notamment le rééquilibrage de la balance commerciale, le développement de nouvelles filières technologiques ou encore l'emploi.
A noter que parmi les motivations environnementales, "la réduction de la pollution et la protection de l'environnement" est citée par 38% des participants, mais la lutte contre le changement climatique n'est avancée que par 19% d'entre eux.
Dans le même temps, seules 52% des personnes du panel croient à des "effets positifs pour les citoyens". C'est une vision à plus "court terme" où en tant que citoyens, "ils pensent qu'ils vont sans doute devoir faire des petits efforts", a expliqué à la presse le politologue et ancien sondeur Stéphane Rozès.
A ce sujet, il s'avère que les Français sont prêts à agir pour réduire leur consommation d'énergie si on les aide financièrement via des éco-prêts ou des déductions fiscales (62% d'entre eux), et rejettent globalement une augmentation de la contrainte (hausse des prix ou renforcement de la règlementation).
Quelque 12% des personnes interrogées se considèrent déjà en situation de précarité énergétique et 42% ont peur d'y basculer.
Le panel a également insisté sur la nécessité d'une "dynamique collective" avec un effort de la part de l'Etat (56%), des entreprises (48%)... "Si on veut résumer, c'est: +je fais, si tu fais, si nous faisons tous+", a déclaré l'expert des questions énergétiques, Pierre Radanne, qui analysait les résultats.
cls/pjl/bma
Quelque 1.115 personnes ont participé, dans 11 régions de métropole et trois d'outre-mer, à la "journée citoyenne" du débat sur la transition énergétique, exercice de démocratie participative organisé selon une méthode danoise d'information, d'échange et de consultation.
Il s'agissait du grand moment "populaire" du débat lancé fin 2012 par le président François Hollande et qui doit alimenter un projet de loi de programmation attendu à l'automne.
Parallèlement à cette journée et à de multiples débats organisés dans les régions, le débat est surtout animé à Paris par des experts et élus, ONG, syndicats, entreprises... qui tentent de dessiner le futur profil énergétique de la France, que M. Hollande veut moins dépendante des énergies fossiles et du nucléaire, et qui devrait faire la part plus belle à la "sobriété" et aux énergies renouvelables.
Parmi les enseignements de cette journée : 75% des personnes consultées pensent que la transition aura "des effets positifs pour la société", sur le plan environnemental et économique, avec notamment le rééquilibrage de la balance commerciale, le développement de nouvelles filières technologiques ou encore l'emploi.
A noter que parmi les motivations environnementales, "la réduction de la pollution et la protection de l'environnement" est citée par 38% des participants, mais la lutte contre le changement climatique n'est avancée que par 19% d'entre eux.
Dans le même temps, seules 52% des personnes du panel croient à des "effets positifs pour les citoyens". C'est une vision à plus "court terme" où en tant que citoyens, "ils pensent qu'ils vont sans doute devoir faire des petits efforts", a expliqué à la presse le politologue et ancien sondeur Stéphane Rozès.
A ce sujet, il s'avère que les Français sont prêts à agir pour réduire leur consommation d'énergie si on les aide financièrement via des éco-prêts ou des déductions fiscales (62% d'entre eux), et rejettent globalement une augmentation de la contrainte (hausse des prix ou renforcement de la règlementation).
Quelque 12% des personnes interrogées se considèrent déjà en situation de précarité énergétique et 42% ont peur d'y basculer.
Le panel a également insisté sur la nécessité d'une "dynamique collective" avec un effort de la part de l'Etat (56%), des entreprises (48%)... "Si on veut résumer, c'est: +je fais, si tu fais, si nous faisons tous+", a déclaré l'expert des questions énergétiques, Pierre Radanne, qui analysait les résultats.
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