PAPEETE, le 05 avril 2017 - En 2017, la taxe d’aéroport, payée par les passagers pour assumer le coût des mesures de sécurité des aérodromes, sera de 1 670 francs par passager, elle reste stable par rapport à 2016. Une hausse annuelle est en effet prévue dans les textes de loi. Avant 2011, la Polynésie n'appliquait pas de taxe aéroportuaire sur ses aéroports et aérodromes.
Cette taxe s'applique en effet sur l'aéroport international de Tahiti-Faa'a mais aussi sur les aérodromes des îles. À l'aéroport de Tahiti-Faa'a, le tarif de cette taxe est fixé à 1 670 francs pour les passagers inter-îles, comme pour les passagers internationaux, il est en revanche de 1 002 francs pour les passagers internationaux en correspondance à Tahiti. Ainsi, sur chaque billet d'avion acheté ayant pour destination ou départ un aéroport de Polynésie française, 1 670 francs sont prélevés au titre de la taxe aéroportuaire.
Seuls certains aéroports polynésiens ont une taxe légèrement plus faible, celle de Bora Bora est fixée à 417 francs, celle de Raiatea s'élève à 835 francs et celle de Rangiroa à 1 610 francs.
Entre 2011 et 2017, cette taxe d'aéroport aura plus que triplé en Polynésie française passant de 477 à 1 670 francs. Cette hausse avait participé à une légère augmentation des billets d'Air Tahiti qui avait à l'époque déclenché la colère du gouvernement.
"La Polynésie française, en sa qualité d’exploitant d’aérodrome civil, a toujours assuré seule la mise en œuvre des services de sauvetage et de lutte contre les incendies d’aéronefs ainsi que la prévention du péril animalier sur les aérodromes territoriaux, alors que dans les autres aérodromes français, l’État finance ces dépenses par le biais d’une taxe d’aéroport" expliquait un rapport présenté à l'assemblée de la Polynésie française en 2011. C’est pourquoi, depuis le 1er janvier 2011, la taxe d’aéroport a été étendue à la Polynésie française. Le Pays, en tant que gestionnaire d'aérodromes domestiques, touche donc une partie des recettes de cette taxe pour qu’il assure la sécurité sur les aérodromes dont il a la charge.
Cette taxe s'applique en effet sur l'aéroport international de Tahiti-Faa'a mais aussi sur les aérodromes des îles. À l'aéroport de Tahiti-Faa'a, le tarif de cette taxe est fixé à 1 670 francs pour les passagers inter-îles, comme pour les passagers internationaux, il est en revanche de 1 002 francs pour les passagers internationaux en correspondance à Tahiti. Ainsi, sur chaque billet d'avion acheté ayant pour destination ou départ un aéroport de Polynésie française, 1 670 francs sont prélevés au titre de la taxe aéroportuaire.
Seuls certains aéroports polynésiens ont une taxe légèrement plus faible, celle de Bora Bora est fixée à 417 francs, celle de Raiatea s'élève à 835 francs et celle de Rangiroa à 1 610 francs.
Entre 2011 et 2017, cette taxe d'aéroport aura plus que triplé en Polynésie française passant de 477 à 1 670 francs. Cette hausse avait participé à une légère augmentation des billets d'Air Tahiti qui avait à l'époque déclenché la colère du gouvernement.
"La Polynésie française, en sa qualité d’exploitant d’aérodrome civil, a toujours assuré seule la mise en œuvre des services de sauvetage et de lutte contre les incendies d’aéronefs ainsi que la prévention du péril animalier sur les aérodromes territoriaux, alors que dans les autres aérodromes français, l’État finance ces dépenses par le biais d’une taxe d’aéroport" expliquait un rapport présenté à l'assemblée de la Polynésie française en 2011. C’est pourquoi, depuis le 1er janvier 2011, la taxe d’aéroport a été étendue à la Polynésie française. Le Pays, en tant que gestionnaire d'aérodromes domestiques, touche donc une partie des recettes de cette taxe pour qu’il assure la sécurité sur les aérodromes dont il a la charge.