Les familles sinistrées se sont entretenues avec Robert Maker, premier adjoint au maire de Faa'a, et avec les services sociaux de la commune.
FAA'A, le 17 septembre 2019 - Au lendemain de l'incendie qui a ravagé trois maisons à la Cité de l'air à Faa'a, les services sociaux de la commune de Faa'a et ceux du pays s'activent pour reloger dans les plus brefs délais les familles sinistrées.
"On a tout perdu, mais personne n'est blessé. C'est l'essentiel", confie l'une des sinistrés de l'incendie qui a ravagé lundi trois maisons à la Cité de l'air à Faa'a. Depuis, une vingtaine de personnes se retrouve sans toit. "Les gens se sont beaucoup inquiétés pour nous, mais ça va, on arrive à gérer la situation. Nous étions huit à vivre dans la maison dont six enfants. On va pouvoir se reloger dans la famille en attendant de trouver une solution", indique la mère de famille sinistrée.
Mardi les services technique de la commune de Faa'a se sont rendus sur place pour dégager les derniers débris de l'incendie. De même Robert Maker, premier adjoint au maire de Faa'a, accompagné par des cadres des services sociaux de la commune, était sur place pour rencontrer les familles sinistrées et leur proposer des solutions de relogement.
“Dans les prochains jours, on va les aider, du moins pour ceux qui ont accepté, dans leurs démarches pour constituer leur dossier pour qu'ils puissent bénéficier d'un logement social auprès du Pays. Il y a des enfants qui sont concernés. On ne peut pas les laisser dans cette situation”, explique Tutea Mollon, directeur du développement social, éducatif et culturel à la mairie de Faa'a.
"On a tout perdu, mais personne n'est blessé. C'est l'essentiel", confie l'une des sinistrés de l'incendie qui a ravagé lundi trois maisons à la Cité de l'air à Faa'a. Depuis, une vingtaine de personnes se retrouve sans toit. "Les gens se sont beaucoup inquiétés pour nous, mais ça va, on arrive à gérer la situation. Nous étions huit à vivre dans la maison dont six enfants. On va pouvoir se reloger dans la famille en attendant de trouver une solution", indique la mère de famille sinistrée.
Mardi les services technique de la commune de Faa'a se sont rendus sur place pour dégager les derniers débris de l'incendie. De même Robert Maker, premier adjoint au maire de Faa'a, accompagné par des cadres des services sociaux de la commune, était sur place pour rencontrer les familles sinistrées et leur proposer des solutions de relogement.
“Dans les prochains jours, on va les aider, du moins pour ceux qui ont accepté, dans leurs démarches pour constituer leur dossier pour qu'ils puissent bénéficier d'un logement social auprès du Pays. Il y a des enfants qui sont concernés. On ne peut pas les laisser dans cette situation”, explique Tutea Mollon, directeur du développement social, éducatif et culturel à la mairie de Faa'a.
DEUX SOLUTIONS DE RELOGEMENT
“Avant l'incendie on avait déjà fait un dossier pour obtenir un logement social auprès de l'OPH. Peut-être que suite à cet accident, les choses vont s'accélérer”, espère la mère de famille sinistrée.
Contacté hier, Jean-Christophe Bouissou, ministre du Logement, explique “qu'une enquête sociale des services du ministère de la Solidarité est actuellement menée pour savoir exactement combien de familles sont concernées dans le but de trouver une solution rapide pour reloger ces personnes.”
Deux solutions sont envisagées par les services du Pays. "Soit dans le parc privé au travers de l'Agence immobilière sociale de Polynésie française (AISPF). On peut louer des logements pour y loger ces personnes. Sinon, nous avons une opération qui devrait se terminer d'ici deux à trois mois au bas de Teroma”, précise Jean-Christophe Bouissou.
Contacté hier, Jean-Christophe Bouissou, ministre du Logement, explique “qu'une enquête sociale des services du ministère de la Solidarité est actuellement menée pour savoir exactement combien de familles sont concernées dans le but de trouver une solution rapide pour reloger ces personnes.”
Deux solutions sont envisagées par les services du Pays. "Soit dans le parc privé au travers de l'Agence immobilière sociale de Polynésie française (AISPF). On peut louer des logements pour y loger ces personnes. Sinon, nous avons une opération qui devrait se terminer d'ici deux à trois mois au bas de Teroma”, précise Jean-Christophe Bouissou.
Les services techniques de la commune de Faa'a ont dégagé hier les derniers débris.
INTERVIEW
Jean-Christophe Bouissou, ministre du Logement
"En fonction de la disponibilité dans le parc privé, ça peut aller très vite"
Quelles solutions sont envisagées pour reloger les familles sinistrées ?
“J'ai discuté lundi soir avec Robert Maker, premier adjoint au maire de Faa'a, pour trouver des solutions pour ces personnes. Actuellement il y a une enquête sociale qui est en cours par les services du ministère de la Solidarité pour savoir exactement combien de familles sont concernées dans le but de trouver une solution de relogement rapide. Les solutions que l'on a actuellement sont soit dans le parc privé au travers de l'Agence immobilière sociale de Polynésie française (AISPF). On peut louer des logements pour y loger ces personnes. Sinon nous avons une opération qui devrait se terminer incessamment sous peu dans les bas de Teroma”.
Dans quels délais ces familles pourront être relogées ?
En fonction de la disponibilité dans le parc privé, ça peut aller très vite. Et pour le lotissement de Teroma, nous serons en mesure de livrer ses logements en novembre ou en décembre. Il faut également savoir ces familles ont déjà fait l'objet d'une enquête sociale menée il y environ deux ans. Des solutions de relogement leur ont été proposées mais certains d'entre eux avaient des revendications foncières et ont décidé de rester sur place.”
"En fonction de la disponibilité dans le parc privé, ça peut aller très vite"
Quelles solutions sont envisagées pour reloger les familles sinistrées ?
“J'ai discuté lundi soir avec Robert Maker, premier adjoint au maire de Faa'a, pour trouver des solutions pour ces personnes. Actuellement il y a une enquête sociale qui est en cours par les services du ministère de la Solidarité pour savoir exactement combien de familles sont concernées dans le but de trouver une solution de relogement rapide. Les solutions que l'on a actuellement sont soit dans le parc privé au travers de l'Agence immobilière sociale de Polynésie française (AISPF). On peut louer des logements pour y loger ces personnes. Sinon nous avons une opération qui devrait se terminer incessamment sous peu dans les bas de Teroma”.
Dans quels délais ces familles pourront être relogées ?
En fonction de la disponibilité dans le parc privé, ça peut aller très vite. Et pour le lotissement de Teroma, nous serons en mesure de livrer ses logements en novembre ou en décembre. Il faut également savoir ces familles ont déjà fait l'objet d'une enquête sociale menée il y environ deux ans. Des solutions de relogement leur ont été proposées mais certains d'entre eux avaient des revendications foncières et ont décidé de rester sur place.”
Appel au don à la mairie de Faa'a
Dès lundi, à la suite de l'incendie, la mairie de Faa'a a appelé à la solidarité en mettant en place des cellules de recueil de dons. Une est à la brigade de police municipale et une autre au service solidarité de la mairie. “Beaucoup de personnes sont déjà venus faire don de leurs affaires pour aider ces personnes", indique Tutea Mollon, directeur du développement social, éducatif et culturel à la mairie de Faa'a. “On a reçu beaucoup de vêtements et des aliments également. Toutes ces affaires seront triées avant d'être renversées aux familles sinistrées.”
Vous pouvez déposer vos dons :
-A la Brigade de police municipale à toute heure ;
¬ Au service de la Solidarité aux heures d’ouverture, du lundi au jeudi de 7h30 à 15h30 et le vendredi de 7h30 à 14h30.
Pour plus de renseignements, prendre contact avec Ariinui Tarahu, chef de la brigade de police municipale au 89 460 810 ou avec Heimata Avaemai, chef du service Solidarité au 89 460 620.
Vous pouvez déposer vos dons :
-A la Brigade de police municipale à toute heure ;
¬ Au service de la Solidarité aux heures d’ouverture, du lundi au jeudi de 7h30 à 15h30 et le vendredi de 7h30 à 14h30.
Pour plus de renseignements, prendre contact avec Ariinui Tarahu, chef de la brigade de police municipale au 89 460 810 ou avec Heimata Avaemai, chef du service Solidarité au 89 460 620.