Nouméa, France | AFP | jeudi 08/06/2023 - La secrétaire d'État Sonia Backès, également présidente de la province Sud en Nouvelle-Calédonie, s'est déclarée candidate aux prochaines élections sénatoriales alors que cet archipel du Pacifique sud entame une importante réforme institutionnelle.
"J'annonce ce soir ma candidature aux élections sénatoriales", a déclaré Sonia Backès lors d'une conférence de presse mercredi à Nouméa, "c'est un moment important pour la Nouvelle-Calédonie, dans lequel les choses vont se jouer au Parlement, à l'Assemblée nationale et au Sénat, sur la réforme constitutionnelle, donc c'était important d'être candidate aujourd'hui".
Deux sièges aux élections sénatoriales du 24 septembre sont à pourvoir pour la Nouvelle-Calédonie. La leader du camp non-indépendantiste de l'archipel a indiqué avoir reçu l'investiture de la majorité présidentielle.
La secrétaire d'État chargée de la Citoyenneté entend se désister, en cas de victoire le 24 septembre, au profit de son suppléant.
"Il n'y a absolument pas de cumul puisqu'en fait tant que je suis secrétaire d'État ce sera mon suppléant qui siégera au Sénat, donc la situation restera celle qu'elle est aujourd'hui", a-t-elle indiqué à la presse. "Le jour où je ne serai plus secrétaire d'État, je devrais choisir".
Sonia Backès est entrée au gouvernement le 4 juillet 2022 en conservant son poste de présidente de la province Sud, contrairement à l'usage qui veut qu'un ministre démissionne de ses fonctions exécutives locales lorsqu'il est appelé au gouvernement.
Cette tradition n'a cependant pas toujours été respectée. Sébastien Lecornu, membre du gouvernement, était parallèlement président du conseil général de l'Eure, fonction dont il a finalement démissionné fin 2022. Il a également été élu sénateur en 2020 mais a laissé son suppléant siéger à sa place.
Autre exemple: nommé ministre de l'intérieur le 6 juillet 2020, Gérald Darmanin a lui attendu la fin août de la même année pour démissionner de son mandat de maire de Tourcoing et ne plus cumuler les deux fonctions.
"J'annonce ce soir ma candidature aux élections sénatoriales", a déclaré Sonia Backès lors d'une conférence de presse mercredi à Nouméa, "c'est un moment important pour la Nouvelle-Calédonie, dans lequel les choses vont se jouer au Parlement, à l'Assemblée nationale et au Sénat, sur la réforme constitutionnelle, donc c'était important d'être candidate aujourd'hui".
Deux sièges aux élections sénatoriales du 24 septembre sont à pourvoir pour la Nouvelle-Calédonie. La leader du camp non-indépendantiste de l'archipel a indiqué avoir reçu l'investiture de la majorité présidentielle.
La secrétaire d'État chargée de la Citoyenneté entend se désister, en cas de victoire le 24 septembre, au profit de son suppléant.
"Il n'y a absolument pas de cumul puisqu'en fait tant que je suis secrétaire d'État ce sera mon suppléant qui siégera au Sénat, donc la situation restera celle qu'elle est aujourd'hui", a-t-elle indiqué à la presse. "Le jour où je ne serai plus secrétaire d'État, je devrais choisir".
Sonia Backès est entrée au gouvernement le 4 juillet 2022 en conservant son poste de présidente de la province Sud, contrairement à l'usage qui veut qu'un ministre démissionne de ses fonctions exécutives locales lorsqu'il est appelé au gouvernement.
Cette tradition n'a cependant pas toujours été respectée. Sébastien Lecornu, membre du gouvernement, était parallèlement président du conseil général de l'Eure, fonction dont il a finalement démissionné fin 2022. Il a également été élu sénateur en 2020 mais a laissé son suppléant siéger à sa place.
Autre exemple: nommé ministre de l'intérieur le 6 juillet 2020, Gérald Darmanin a lui attendu la fin août de la même année pour démissionner de son mandat de maire de Tourcoing et ne plus cumuler les deux fonctions.