Une bombe signée Matehau Tetopata (Crédit: Anne-Charlotte Lehartel).
Tahiti, le 3 octobre 2024 – La vigilance jaune pour forte houle a réveillé la vague mythique et olympique de la passe Hava’e, ce jeudi, pour le plus grand bonheur des surfeurs, qui ont assuré le show face aux photographes et aux spectateurs. Plusieurs d’entre eux nous ont livré leurs impressions.
La vigilance jaune-orange pour forte houle de sud-sud-ouest qui balaye le territoire depuis mardi fait le bonheur des surfeurs et des bodyboardeurs, à Teahupo’o. Ce jeudi matin, une quinzaine de riders locaux et quelques étrangers étaient à l’eau dès le lever du jour pour profiter des meilleures conditions de vagues, avec des pics pouvant atteindre plus de 4 mètres.
La vigilance jaune-orange pour forte houle de sud-sud-ouest qui balaye le territoire depuis mardi fait le bonheur des surfeurs et des bodyboardeurs, à Teahupo’o. Ce jeudi matin, une quinzaine de riders locaux et quelques étrangers étaient à l’eau dès le lever du jour pour profiter des meilleures conditions de vagues, avec des pics pouvant atteindre plus de 4 mètres.
Puissance et adrénaline
Plusieurs photographes se sont jetés à l’eau pour immortaliser les exploits du jour. Parmi eux, Maxime Mergalet, aussi à l’aise en montagne qu’en mer, n’est pas près d’oublier cette expérience. “C’était ma première fois à Teahupo’o : c’était un rêve de venir ici ! Je suis venu pour travailler sur un autre projet, mais il n’était pas question de repartir de Tahiti sans voir Teahupo’o. J’ai beaucoup de chance, car c’est une des meilleures journées de surf depuis quelques temps. On était à l’eau à 7 heures : il n’y avait pas de vent et la vague était parfaite. C’était impressionnant de voir l’ambiance et de sentir la puissance générée par la vague. C’est assez fou… Même s’il fait gris, les couleurs sont vraiment belles, avec les montagnes en arrière-plan. C’est magnifique !”, nous a-t-il confié.
Des visiteurs de tous horizons ont profité du spectacle sur les taxi-boats. Surfeur amateur originaire d’Acapulco, au Mexique, Ricardo a profité de son séjour en Polynésie avec sa compagne pour découvrir le spot mythique. “Nous voulions absolument venir voir la vague de Teahupo’o. Toute cette adrénaline… C’était génial de vivre ça ! Je me sens heureux et chanceux”, s’est-il réjoui, des étoiles plein les yeux.
Pour ceux qui préféraient garder les pieds sur terre, de nombreux surfeurs étaient aussi rassemblés à l’embouchure de la rivière du PK 0 pour profiter des vagues côté plage, sans les risques du récif.
Eimeo Czermak, surfeur local : « Je suis revenu exprès »
« Je suis un peu fatigué : je suis arrivé hier matin (mercredi, NDLR) de Bali, après 30 heures de vol. Je suis revenu exprès, dès que j’ai vu la houle arriver. Je n’ai pas super bien surfé hier après-midi. Je me suis couché tôt pour me lever le plus vite possible ce matin, et les vagues étaient là ! C’est long et super sud, mais quand ça vient, c’est top. Ce n’est pas le plus gros qu’on ait connu, mais on a quand même eu quelques vagues énormes. J’ai pu en prendre quelques-unes : je suis content ! Ça fait du bien d’être de retour et de surfer ».
Eimeo Czermak, fraîchement arrivé de Bali.
Gilbert Teave, surfeur local, et Haumana O’Connor : « Il faut en profiter à fond »
« C’est moins gros que prévu, mais c’est quand même top. Les vagues sont là, et certaines sont méga ! J’ai pu surfer plusieurs vagues, dont une super deep (profonde, NDLR). Il faut être patient et attendre, mais quand les vagues arrivent, il y a de la taille. Les collègues sont là, et aussi des Hawaiiens. C’est la fin de la saison, donc il ne faut louper aucune houle et en profiter à fond ! ».
Gilbert Teave, fidèle au rendez-vous.
Jeudi matin, une quinzaine de surfeurs étaient à l’eau.
Matahi Drollet dans son élément.
Une sortie aérienne digne d’un ninja pour ce bodyboardeur.
Un spectacle toujours aussi époustouflant pour les visiteurs.
Même les jet-skis ont pris des vagues.