Depuis jeudi matin aux environs de 8h30, le roi auto-déclaré de la république Pakumotu est en garde à vue au commissariat de Papeete. Il s’est présenté lui-même au poste, demandant une entrevue pour discuter du cas de sa fille placée la veille en garde à vue avec deux autres personnes pour présentation de papiers d’identité « pakumotu », imitant les documents officiels de la République française.
Le « roi » aurait tenté de s’opposer à son interpellation et aurait été maîtrisé. Accompagné de ses gardes du corps, ces derniers ont subit le même sort. Au même moment, à l’extérieur du commissariat, des supporters de cette « république de pakumotu » attendaient. Des agents de la DSP vont finalement les interpeler pour un contrôle d’identité. Tout s'est passer dans le calme le plus complet. Au total ce sont 39 personnes qui vont être entendues au poste de police.
En fin de matinée, la décision est prise de mener une perquisition en coopération avec la gendarmerie sur le terrain occupé d’Outumaoro. Suite à l’affaire de l’occupation des bâtiments de l’ancien hôpital de Mamao, qui avait mené à une expulsion, les autorités ont décidé de durcir le ton avec ce mouvement. Les motifs de l’interpellation du roi sont les suivants : escroquerie, rébellion, organisation et participation à une manifestation illicite, usage de documents ou d’écrits présentant avec des documents administratifs une ressemblance de nature à provoquer une méprise dans l’esprit du public.
>> Lire aussi : Faux papiers d'identité : perquisition chez les Pakumotu
Le « roi » aurait tenté de s’opposer à son interpellation et aurait été maîtrisé. Accompagné de ses gardes du corps, ces derniers ont subit le même sort. Au même moment, à l’extérieur du commissariat, des supporters de cette « république de pakumotu » attendaient. Des agents de la DSP vont finalement les interpeler pour un contrôle d’identité. Tout s'est passer dans le calme le plus complet. Au total ce sont 39 personnes qui vont être entendues au poste de police.
En fin de matinée, la décision est prise de mener une perquisition en coopération avec la gendarmerie sur le terrain occupé d’Outumaoro. Suite à l’affaire de l’occupation des bâtiments de l’ancien hôpital de Mamao, qui avait mené à une expulsion, les autorités ont décidé de durcir le ton avec ce mouvement. Les motifs de l’interpellation du roi sont les suivants : escroquerie, rébellion, organisation et participation à une manifestation illicite, usage de documents ou d’écrits présentant avec des documents administratifs une ressemblance de nature à provoquer une méprise dans l’esprit du public.
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