Travaux sur le réseau hydraulique de la pointe Fare Mahora, le 18 avril (Crédit : Anne-Charlotte Lehartel).
Tahiti, le 26 avril 2024. La première station de chloration du réseau d’eau communal de Taiarapu-Ouest sera mise en service le 1er mai. Dans l’immédiat, 200 foyers situés de l’autre côté de la rivière Fauoro sont concernés, ainsi que plusieurs sites olympiques. Des tests sont fixés au 15 mai pour vérifier la potabilité effective de l’eau au robinet.
Comme annoncé dernièrement sur les réseaux sociaux dans le cadre du projet d’adduction en eau potable (AEP), la première station de chloration du réseau communal de Taiarapu-Ouest sera mise en service ce mercredi 1er mai. Au terme de longs mois de travaux en régie pour procéder à la pose de nouveaux tuyaux en PVC à Vairao et Teahupo’o, et prochainement à Toahotu, c’est le “bout de la route”, côté Fenua ‘Aihere, qui a été priorisé à l’approche des Jeux olympiques de Paris 2024, événement pour lequel la municipalité s’est engagée à fournir de l’eau potable.
“L’opération devait être clôturée avant le 1er mai, mais entre les intempéries et les autorisations de passage, nous avons perdu beaucoup de temps. Nous allons donc dépasser le délai de deux semaines, puisque le 1er mai, on va lancer la chloration, et le 15 mai, on fera de nouveaux tests pour officialiser la potabilité de l’eau, selon les résultats des analyses”, explique Hélène Fariki, directrice générale des services de la commune, accompagnée par la Polynésienne des Eaux pour cette mission. “L’eau sera faiblement chlorée. Nous allons suivre la norme et fournir de l’eau potable au robinet. C’est quand même une avancée !”.
Comme annoncé dernièrement sur les réseaux sociaux dans le cadre du projet d’adduction en eau potable (AEP), la première station de chloration du réseau communal de Taiarapu-Ouest sera mise en service ce mercredi 1er mai. Au terme de longs mois de travaux en régie pour procéder à la pose de nouveaux tuyaux en PVC à Vairao et Teahupo’o, et prochainement à Toahotu, c’est le “bout de la route”, côté Fenua ‘Aihere, qui a été priorisé à l’approche des Jeux olympiques de Paris 2024, événement pour lequel la municipalité s’est engagée à fournir de l’eau potable.
“L’opération devait être clôturée avant le 1er mai, mais entre les intempéries et les autorisations de passage, nous avons perdu beaucoup de temps. Nous allons donc dépasser le délai de deux semaines, puisque le 1er mai, on va lancer la chloration, et le 15 mai, on fera de nouveaux tests pour officialiser la potabilité de l’eau, selon les résultats des analyses”, explique Hélène Fariki, directrice générale des services de la commune, accompagnée par la Polynésienne des Eaux pour cette mission. “L’eau sera faiblement chlorée. Nous allons suivre la norme et fournir de l’eau potable au robinet. C’est quand même une avancée !”.
“L’eau sera potable pour les JO”
Régulièrement sur le terrain pour suivre l’avancée des travaux, malgré la course contre-la-montre, le maire de Taiarapu-Ouest tient à “rassurer” et confirme que “l’eau sera potable pour les JO”. Ce premier secteur à être potabilisé concerne une partie bien précise de Teahupo’o. “Il s’agit de toutes les habitations situées après la rivière vers le Fenua ‘Aihere, jusqu’au bassin de Palim où est implanté le poste de chloration, soit environ 200 foyers et 6 kilomètres de tuyaux”, explique Tetuanui Hamblin au sujet de cette zone qui inclut le domaine Rose et la base vie des athlètes. Un dispositif de type “chlore-scan” sera posé en début de semaine pour permettre à Paris 2024 de garantir en continu la qualité de l’eau sur place.
Selon le tāvana, 24 millions de francs ont été engagés sur fonds propres par la commune pour ces travaux ciblés. Un montant qui s’ajoute à l’enveloppe de 523 millions votée en 2021 avec le soutien du Contrat de développement et de transformation, en faveur de la rénovation simultanée de plusieurs portions du réseau des trois sections de commune. Toujours selon le maire, Teahupo’o devrait être totalement alimenté en eau potable d’ici mi-juillet. Vairao pourrait suivre cette année, tandis que Toahotu devra probablement attendre l’an prochain, au-delà du délai légal fixé au 31 décembre 2024 par le Code général des collectivités territoriales (CGCT). Quant aux compteurs, ils seront installés progressivement. Pour l’heure, la facturation forfaitaire annuelle reste de mise.
Selon le tāvana, 24 millions de francs ont été engagés sur fonds propres par la commune pour ces travaux ciblés. Un montant qui s’ajoute à l’enveloppe de 523 millions votée en 2021 avec le soutien du Contrat de développement et de transformation, en faveur de la rénovation simultanée de plusieurs portions du réseau des trois sections de commune. Toujours selon le maire, Teahupo’o devrait être totalement alimenté en eau potable d’ici mi-juillet. Vairao pourrait suivre cette année, tandis que Toahotu devra probablement attendre l’an prochain, au-delà du délai légal fixé au 31 décembre 2024 par le Code général des collectivités territoriales (CGCT). Quant aux compteurs, ils seront installés progressivement. Pour l’heure, la facturation forfaitaire annuelle reste de mise.
Une réunion publique, lundi soir
Une réunion publique d’information est fixée au lundi 29 avril, à 17h30, à l’école Ahototeina, à la demande de la maire déléguée de Teahupo’o. “Il y a des gens qui pensent que c’est à cause des JO qu’on doit chlorer l’eau, alors que non : c’est la réglementation en vigueur dans toutes les communes en Polynésie. Ce n’est pas que Teahupo’o, ce sera aussi Vairao et Toahotu. C’est pour ça que c’est important de faire cette réunion, même si on est proche de la date de démarrage”, insiste Roniu Tupana-Poareu. Si certains s’inquiètent, pour d’autres, la potabilisation par chloration n’est tout simplement pas dans les mœurs. “J’ai toujours bu l’eau du robinet et je n’ai jamais été malade. Pareil pour les enfants”, confie un riverain.