NEW YORK, 3 juin 2013 (AFP) - Certaines profitent du soleil à Central Park, d'autres se promènent simplement dans la rue: à New York, en tout cas, les femmes peuvent profiter des beaux jours seins nus, la police n'a rien à leur dire.
Elles sont l'exception, mais depuis février, la mémoire des policiers new-yorkais a été rafraîchie par un mémo interne, et oralement à 10 reprises: une décision de justice du 7 juillet 1992 dans l'Etat de New York a reconnu ce droit aux femmes, au nom de l'égalité.
"Aucune mesure de maintien de l'ordre" ne doit donc être prise contre "des individus, homme ou femme, qui se montrent en public sans vêtement au dessus de la ceinture", rappelle le mémo.
La police semblait en effet l'avoir un peu oublié: ces dernières années, Holly Van Voast, une artiste new-yorkaise de 46 ans, qui s'est fait un point d'honneur à se promener dans la ville seins nus, a ainsi été arrêtée selon elle "des dizaines de fois", parfois menottée et détenue des heures, et inculpée notamment d'"exposition indécente".
Cette artiste haute en couleur, cheveux platine et fausse moustache noire, que l'on voit régulièrement seins nus dans les manifestations, dans la rue, dans le métro ou les bars, s'est lassée, et a porté plainte le 15 mai devant un tribunal fédéral new-yorkais contre la police et la ville de New York.
Elle les y accuse de "harcèlement" et sa plainte affirme notamment qu'elle a été placée en hôpital psychiatrique pendant "environ six jours" après avoir été arrêtée devant une école primaire en mars 2012.
Elle rappelle la décision de justice du 7 juillet 1992 et sa plainte évoque le mémo diffusé en février aux responsables de la police new-yorkaise.
Holly Van Voast demande des dommages et intérêts au montant non précisé.
Sa plainte devrait avoir au moins un résultat immédiat : les (rares) New-Yorkaises qui veulent se promener seins nus pourront probablement le faire en toute tranquillité cet été.
bd/mdm
Elles sont l'exception, mais depuis février, la mémoire des policiers new-yorkais a été rafraîchie par un mémo interne, et oralement à 10 reprises: une décision de justice du 7 juillet 1992 dans l'Etat de New York a reconnu ce droit aux femmes, au nom de l'égalité.
"Aucune mesure de maintien de l'ordre" ne doit donc être prise contre "des individus, homme ou femme, qui se montrent en public sans vêtement au dessus de la ceinture", rappelle le mémo.
La police semblait en effet l'avoir un peu oublié: ces dernières années, Holly Van Voast, une artiste new-yorkaise de 46 ans, qui s'est fait un point d'honneur à se promener dans la ville seins nus, a ainsi été arrêtée selon elle "des dizaines de fois", parfois menottée et détenue des heures, et inculpée notamment d'"exposition indécente".
Cette artiste haute en couleur, cheveux platine et fausse moustache noire, que l'on voit régulièrement seins nus dans les manifestations, dans la rue, dans le métro ou les bars, s'est lassée, et a porté plainte le 15 mai devant un tribunal fédéral new-yorkais contre la police et la ville de New York.
Elle les y accuse de "harcèlement" et sa plainte affirme notamment qu'elle a été placée en hôpital psychiatrique pendant "environ six jours" après avoir été arrêtée devant une école primaire en mars 2012.
Elle rappelle la décision de justice du 7 juillet 1992 et sa plainte évoque le mémo diffusé en février aux responsables de la police new-yorkaise.
Holly Van Voast demande des dommages et intérêts au montant non précisé.
Sa plainte devrait avoir au moins un résultat immédiat : les (rares) New-Yorkaises qui veulent se promener seins nus pourront probablement le faire en toute tranquillité cet été.
bd/mdm