Pékin, Chine | AFP | jeudi 23/07/2015 - La police de Pékin a interrompu le défilé d'une centaine d'Occidentaux déguisés en guerriers spartiates, qui avaient revêtu cette tenue légère pour la promotion d'un restaurant, suscitant jeudi un vaste buzz sur le web.
Les réseaux sociaux chinois se délectaient de ces images insolites montrant des policiers interpellant --voire plaquant au sol-- ces jeunes hommes étrangers, chaussés de sandales, vêtus d'un short moulant et d'une cape retenue par deux sangles croisées sur leur torse nu.
Des médias officiels, rejouant la bataille des Thermopyles, n'ont pas hésité à titrer: "La police de Pékin met au pas les vaillants guerriers spartiates".
Sweetie Salad, société qui vend des nouilles cuisinées et des salades dans son restaurant et sur Internet, a expliqué avoir recruté des "mannequins étrangers" pour livrer ses plats mercredi.
Ce coup publicitaire était censé marquer le premier anniversaire du commerce, mais l'écho obtenu a sans doute dépassé toutes les espérances.
La police pékinoise a assuré sur son compte de microblogs être intervenue car l'événement représentait un "trouble à l'ordre public".
Sweetie Salad a de son côté fait pénitence. "Nous avons humblement reconnu qu'en tant que start-up nous manquions d'expérience dans l'organisation d'événements à grande échelle", a plaidé la société dans un communiqué.
"Nous voulons encore remercier la police pour leurs conseils nous permettant de poursuivre notre activité", a ajouté l'entreprise.
Lors de l'imposant verrouillage sécuritaire mis en place lors du dernier congrès du Parti communiste, en novembre 2012, les internautes chinois avaient ironiquement rebaptisé Pékin du nom de Sparte, la prononciation en chinois de la cité antique (Sibada) rappelant l'expression "18e congrès" (shibada).
La police chinoise se méfie des rassemblements spontanés ou festifs, et de tout ce qui pourrait troubler l'ordre public sans avoir le feu vert des autorités.
En décembre 2010, des dizaines de fêtards déguisés en Père Noël avaient ainsi été expulsés de la célèbre place Tiananmen.
Les réseaux sociaux chinois se délectaient de ces images insolites montrant des policiers interpellant --voire plaquant au sol-- ces jeunes hommes étrangers, chaussés de sandales, vêtus d'un short moulant et d'une cape retenue par deux sangles croisées sur leur torse nu.
Des médias officiels, rejouant la bataille des Thermopyles, n'ont pas hésité à titrer: "La police de Pékin met au pas les vaillants guerriers spartiates".
Sweetie Salad, société qui vend des nouilles cuisinées et des salades dans son restaurant et sur Internet, a expliqué avoir recruté des "mannequins étrangers" pour livrer ses plats mercredi.
Ce coup publicitaire était censé marquer le premier anniversaire du commerce, mais l'écho obtenu a sans doute dépassé toutes les espérances.
La police pékinoise a assuré sur son compte de microblogs être intervenue car l'événement représentait un "trouble à l'ordre public".
Sweetie Salad a de son côté fait pénitence. "Nous avons humblement reconnu qu'en tant que start-up nous manquions d'expérience dans l'organisation d'événements à grande échelle", a plaidé la société dans un communiqué.
"Nous voulons encore remercier la police pour leurs conseils nous permettant de poursuivre notre activité", a ajouté l'entreprise.
Lors de l'imposant verrouillage sécuritaire mis en place lors du dernier congrès du Parti communiste, en novembre 2012, les internautes chinois avaient ironiquement rebaptisé Pékin du nom de Sparte, la prononciation en chinois de la cité antique (Sibada) rappelant l'expression "18e congrès" (shibada).
La police chinoise se méfie des rassemblements spontanés ou festifs, et de tout ce qui pourrait troubler l'ordre public sans avoir le feu vert des autorités.
En décembre 2010, des dizaines de fêtards déguisés en Père Noël avaient ainsi été expulsés de la célèbre place Tiananmen.