Loyana Legall, directrice des affaires foncières.
PAPEETE, le 31 août 2017 - Suite au projet de la SAS Avenir Makatea de relancer l'exploitation de phosphate sur l'atoll, un travail de recherches des propriétaires et ayant-droits a été engagés. La direction des affaires foncières tente de retracer la généalogie d'une partie des habitants. Un travail de longue haleine expliqué par la directrice, Loyana Legall.
Pourquoi travaillez-vous sur la généalogie des habitants de Makatea?
Il y a deux ans, Colin Randall a rencontré le gouvernement pour lui exposer son projet. Il a demandé un accompagnement de la part du Pays pour retrouver les propriétaires terriens, pour faciliter ses démarches. Il sait que l'une de problématiques de la Polynésie reste le foncier. Makatea est en très grande majorité privée. Il faut savoir qui est propriétaire.
Comment se passe cette mission ?
Nous avons tiré une liste, à partir du cadastre, permettant à Colin Randall de voir qui était propriétaire. De là, il a pu voir de son côté quelles étaient les zones qu'il voulait exploiter. La DAF a accompagné le projet comme elle le fait avec le reste des projets. Nous avons donné les informations que nous avions à notre disposition sur la généalogie. A Makatea, la plupart des propriétaires sont décédés. Il fallait faire une déclinaison de la généalogie pour retrouver les héritiers. C'est le travail que j'ai demandé pour faciliter les démarches des familles, si elles viennent ici.
Quel est l'intérêt pour les familles?
En Polynésie française, peu de gens connaissent leur généalogie. Pour ceux qui s'y intéressent, certains ont déjà tout ce qu'il faut ou d'autres viennent à la DAF pour récupérer les fiches généalogiques. Sur la base de ce cadastre, nous avons essayé de reconstituer les branches descendantes. Sur certaines parcelles, nous pouvons avoir une personne comme 2000 personnes.
Que peuvent faire les familles avec ces éléments?
Nous nous sommes seulement contentés de faire les liens. Il s'agit ensuite aux familles de venir faire la demande de la fiche généalogique et de la compléter avec les actes de naissance, si nécessaire, pour entrer en négociation avec l'investisseur. Cette démarche là n'est pas propre à Makatea. Elle concerne beaucoup d'autres îles. Par exemple, c'est un travail déjà fait sur d'autres îles en fonction des projets comme sur Hao, par exemple, au moment du démantèlement du CEP. La particularité de Makatea, c'est qu'il s'agit d'un grand projet qui touche de nombreuses familles.
Est-ce que votre travail de recherches est terminé?
Le travail a débuté en 2015 mais ce n'est pas encore fini car c'est long. Nous avons essayé d'avancer en fonction des zones qui nous ont été signalées comme des zones prioritaires du projet. Nous ne voulons pas faire toute la généalogie de Makatea.
Combien de personnes avez-vous reçu pour ce dossier?
Nous avons reçu moins d'une dizaine de personnes. Il n'y a pas eu de grosse affluence. Soit, parce que les gens ont déjà leur généalogie, soit parce qu'ils ont des actes d'état civil suffisants.
Avez-vous chiffré le nombre de propriétaires?
Non, nous n'avons pas besoin de faire ce chiffrage. C'est un projet privé donc nous n'avons pas à le faire.
Pourquoi travaillez-vous sur la généalogie des habitants de Makatea?
Il y a deux ans, Colin Randall a rencontré le gouvernement pour lui exposer son projet. Il a demandé un accompagnement de la part du Pays pour retrouver les propriétaires terriens, pour faciliter ses démarches. Il sait que l'une de problématiques de la Polynésie reste le foncier. Makatea est en très grande majorité privée. Il faut savoir qui est propriétaire.
Comment se passe cette mission ?
Nous avons tiré une liste, à partir du cadastre, permettant à Colin Randall de voir qui était propriétaire. De là, il a pu voir de son côté quelles étaient les zones qu'il voulait exploiter. La DAF a accompagné le projet comme elle le fait avec le reste des projets. Nous avons donné les informations que nous avions à notre disposition sur la généalogie. A Makatea, la plupart des propriétaires sont décédés. Il fallait faire une déclinaison de la généalogie pour retrouver les héritiers. C'est le travail que j'ai demandé pour faciliter les démarches des familles, si elles viennent ici.
Quel est l'intérêt pour les familles?
En Polynésie française, peu de gens connaissent leur généalogie. Pour ceux qui s'y intéressent, certains ont déjà tout ce qu'il faut ou d'autres viennent à la DAF pour récupérer les fiches généalogiques. Sur la base de ce cadastre, nous avons essayé de reconstituer les branches descendantes. Sur certaines parcelles, nous pouvons avoir une personne comme 2000 personnes.
Que peuvent faire les familles avec ces éléments?
Nous nous sommes seulement contentés de faire les liens. Il s'agit ensuite aux familles de venir faire la demande de la fiche généalogique et de la compléter avec les actes de naissance, si nécessaire, pour entrer en négociation avec l'investisseur. Cette démarche là n'est pas propre à Makatea. Elle concerne beaucoup d'autres îles. Par exemple, c'est un travail déjà fait sur d'autres îles en fonction des projets comme sur Hao, par exemple, au moment du démantèlement du CEP. La particularité de Makatea, c'est qu'il s'agit d'un grand projet qui touche de nombreuses familles.
Est-ce que votre travail de recherches est terminé?
Le travail a débuté en 2015 mais ce n'est pas encore fini car c'est long. Nous avons essayé d'avancer en fonction des zones qui nous ont été signalées comme des zones prioritaires du projet. Nous ne voulons pas faire toute la généalogie de Makatea.
Combien de personnes avez-vous reçu pour ce dossier?
Nous avons reçu moins d'une dizaine de personnes. Il n'y a pas eu de grosse affluence. Soit, parce que les gens ont déjà leur généalogie, soit parce qu'ils ont des actes d'état civil suffisants.
Avez-vous chiffré le nombre de propriétaires?
Non, nous n'avons pas besoin de faire ce chiffrage. C'est un projet privé donc nous n'avons pas à le faire.