Photo : AFP
Bogota, COLOMBIE | AFP | samedi 02/07/2016 - La moitié des écosystèmes de Colombie sont en danger ou dans un état critique, en raison notamment de l'expansion des zones agricoles, qui menace la biodiversité, selon une étude d'un centre de recherche spécialisé.
"Les causes des plus importantes réductions de surfaces incluent l'expansion de la frontière agricole et la mauvaise conservation des écosystèmes originels dans la mosaïque de paysages ruraux et urbains du pays", indique cette investigation intitulée "Biodiversité 2015", réalisée par l'Institut Humboldt.
Selon cette étude, la Colombie compte 81 écosystèmes terrestres pour une superficie totale de plus de 75 millions d'hectares, soit la taille de la Turquie. Mais 18 d'entre eux (885.562 hectares) sont en grave danger, 17 (4.463.397 ha) en danger, 15 (13.914.217 ha) dans un état vulnérable et 31 (56.537.568 ha) dans une situation modérément préoccupante.
"Si les écosystèmes sont sérieusement transformés ou dégradés, les conditions de vie des communautés qui en bénéficient, et les objectifs de développement du pays, s'en verront affectés", ajoute le rapport des chercheurs de cet institut.
Il précise que 34% des écosystèmes colombiens "ont fait l'objet de transformations" du fait d'implantations humaines et d'activités agricoles ou minières, en particulier dans les régions caraïbe et andine (centre).
Entre 1970 et 2014, la Colombie a notamment perdu 37,5% de forêt, 24,9% de savane et 15,9% de paramos (landes typiques des Andes riches en humidité, qui procurent 70% de l'eau du pays).
L'étude souligne la richesse de la nature du pays et appelle à sa conservation.
Selon le Système d'information sur la biodiversité de Colombie, ce pays est le premier du monde en diversité d'espèces d'oiseaux; le deuxième notamment pour les plantes, les amphibiens, les papillons; le troisième pour les reptiles et les palmiers; et le quatrième pour les mammifères.
"Les causes des plus importantes réductions de surfaces incluent l'expansion de la frontière agricole et la mauvaise conservation des écosystèmes originels dans la mosaïque de paysages ruraux et urbains du pays", indique cette investigation intitulée "Biodiversité 2015", réalisée par l'Institut Humboldt.
Selon cette étude, la Colombie compte 81 écosystèmes terrestres pour une superficie totale de plus de 75 millions d'hectares, soit la taille de la Turquie. Mais 18 d'entre eux (885.562 hectares) sont en grave danger, 17 (4.463.397 ha) en danger, 15 (13.914.217 ha) dans un état vulnérable et 31 (56.537.568 ha) dans une situation modérément préoccupante.
"Si les écosystèmes sont sérieusement transformés ou dégradés, les conditions de vie des communautés qui en bénéficient, et les objectifs de développement du pays, s'en verront affectés", ajoute le rapport des chercheurs de cet institut.
Il précise que 34% des écosystèmes colombiens "ont fait l'objet de transformations" du fait d'implantations humaines et d'activités agricoles ou minières, en particulier dans les régions caraïbe et andine (centre).
Entre 1970 et 2014, la Colombie a notamment perdu 37,5% de forêt, 24,9% de savane et 15,9% de paramos (landes typiques des Andes riches en humidité, qui procurent 70% de l'eau du pays).
L'étude souligne la richesse de la nature du pays et appelle à sa conservation.
Selon le Système d'information sur la biodiversité de Colombie, ce pays est le premier du monde en diversité d'espèces d'oiseaux; le deuxième notamment pour les plantes, les amphibiens, les papillons; le troisième pour les reptiles et les palmiers; et le quatrième pour les mammifères.