Washington, Etats-Unis | AFP | lundi 11/12/2017 - La moitié des 40-54 ans en apparente bonne santé et qui ne présentent pas de risque de maladie cardio-vasculaire ont de l'athérosclérose, a déterminé une étude publiée lundi qui préconise de réduire les taux de mauvais cholestérol (LDL) qui sont actuellement considérés comme normaux.
Cette recherche menée auprès de 1.800 hommes et femmes en Espagne à l'aide d'IRM ou d'ultrasons pour voir à l'intérieur des artères, montre que "des plaques d'athérome --formées de lipide sur les parois des artères-- sont présentes chez 50% des individus d'âge moyen sans facteur de risque cardiovasculaire", résume la Dr Leticia Fernandez-Friera du Centro Nacional de Investigaciones Cardiovasculares Carlos III (CNIC) à Madrid, principale auteure.
Elle précise que les participants ne fumaient pas, avaient un poids et un taux de mauvais cholestérol normal et ne souffraient pas de diabète adulte.
"Après avoir pris en compte l'âge et le sexe des sujets de l'étude, le mauvais cholestérol, même à des taux considérés normaux, apparaît comme le principal facteur lié à la présence de plaques d'athérome dans les artères", pointe l'étude publiée dans le "Journal of the American College of Cardiology" (JACC).
Pour eux, ces plaques expliquent pourquoi tant de personnes d'âge moyen et en apparente bonne santé ont un infarctus ou un accident vasculaire cérébral.
"Nous devons de ce fait définir de nouveaux marqueurs d'athérosclérose à des stades précoces chez des personnes apparemment en bonne santé", estime la Dr Fernandez-Friera.
Pour le Dr Valentin Fuster, directeur du CNIC, il faut mettre en oeuvre des stratégies plus agressives pour réduire le cholestérol LDL même chez des personnes considérées comme ayant un très faible risque cardiovasculaire.
Un taux de mauvais cholestérol dépassant 160 milligrammes par décilitre de sang est considéré élevé. Des taux entre 130 mg/dL et 159 mg/dL flirtent eux avec la limite.
"Nous devrions être plus restrictifs et envisager d'abaisser ces taux stipulés dans les recommandations actuelles", juge le Dr Fuster.
Cela pourrait signifier d'étendre l'usage des statines, des anti-cholestérol, à un nombre beaucoup plus grand de la population.
Les résultats de cette étude menée depuis 2010 devraient aider à améliorer la prévention de pathologies cardiovasculaires dans la population générale avant que n'apparaissent les facteurs de risque, estiment les auteurs.
Le plus souvent, l'athérosclérose est détectée à un stade avancé après un infarctus ou un AVC et affecte généralement des personnes âgées.
Les maladies cardiovasculaires sont la principale cause de mortalité dans le monde, ce qui fait que la mise en oeuvre de stratégies efficaces de prévention est une priorité de santé publique, soulignent ces chercheurs.
Cette recherche menée auprès de 1.800 hommes et femmes en Espagne à l'aide d'IRM ou d'ultrasons pour voir à l'intérieur des artères, montre que "des plaques d'athérome --formées de lipide sur les parois des artères-- sont présentes chez 50% des individus d'âge moyen sans facteur de risque cardiovasculaire", résume la Dr Leticia Fernandez-Friera du Centro Nacional de Investigaciones Cardiovasculares Carlos III (CNIC) à Madrid, principale auteure.
Elle précise que les participants ne fumaient pas, avaient un poids et un taux de mauvais cholestérol normal et ne souffraient pas de diabète adulte.
"Après avoir pris en compte l'âge et le sexe des sujets de l'étude, le mauvais cholestérol, même à des taux considérés normaux, apparaît comme le principal facteur lié à la présence de plaques d'athérome dans les artères", pointe l'étude publiée dans le "Journal of the American College of Cardiology" (JACC).
Pour eux, ces plaques expliquent pourquoi tant de personnes d'âge moyen et en apparente bonne santé ont un infarctus ou un accident vasculaire cérébral.
"Nous devons de ce fait définir de nouveaux marqueurs d'athérosclérose à des stades précoces chez des personnes apparemment en bonne santé", estime la Dr Fernandez-Friera.
Pour le Dr Valentin Fuster, directeur du CNIC, il faut mettre en oeuvre des stratégies plus agressives pour réduire le cholestérol LDL même chez des personnes considérées comme ayant un très faible risque cardiovasculaire.
Un taux de mauvais cholestérol dépassant 160 milligrammes par décilitre de sang est considéré élevé. Des taux entre 130 mg/dL et 159 mg/dL flirtent eux avec la limite.
"Nous devrions être plus restrictifs et envisager d'abaisser ces taux stipulés dans les recommandations actuelles", juge le Dr Fuster.
Cela pourrait signifier d'étendre l'usage des statines, des anti-cholestérol, à un nombre beaucoup plus grand de la population.
Les résultats de cette étude menée depuis 2010 devraient aider à améliorer la prévention de pathologies cardiovasculaires dans la population générale avant que n'apparaissent les facteurs de risque, estiment les auteurs.
Le plus souvent, l'athérosclérose est détectée à un stade avancé après un infarctus ou un AVC et affecte généralement des personnes âgées.
Les maladies cardiovasculaires sont la principale cause de mortalité dans le monde, ce qui fait que la mise en oeuvre de stratégies efficaces de prévention est une priorité de santé publique, soulignent ces chercheurs.