PAPEETE, le 29 novembre 2016 - Parfois l'expérience de la Polynésie peut s'éloigner du rêve et virer au cauchemar et quelques touristes repartent avec de mauvais souvenirs dans leurs valises... en cause, la qualité des services et l'hébergement.
Bungalow sale, serviettes et climatisation payantes, accueil désagréable... tous les touristes n'ont pas toujours l'expérience de rêve qu'ils attendaient en venant en Polynésie. C'est le cas de Thierry Prussak et Marie Madeleine Vincent. Le couple est arrivé en Polynésie avec le projet de s'installer. Trois semaines après, ils ne sont plus aussi sûrs de vouloir faire leur vie ici.
"Nous avons fait cinq pensions en tout et franchement nous avons eu trois mauvaises expériences. À la fin, Marie voulait rentrer, elle a eu un gros coup de déprime", raconte Thierry. Selon le couple, deux pensions étaient sales "dans le premier bungalow, à Tahiti, un plat gras trempait dans la cuisine ; dans le deuxième fare, à Moorea, nous avons carrément dû faire le ménage nous-même. J'ai demandé une serpillère et du savon tellement c'était sale. Quand on paie 80 euros [9 546 francs, ndlr] la nuit, ce n'est pas normal", s'insurge le touriste.
"Je lui avais vendu le Tahiti de mon enfance, une destination de rêve. Ce n'est pas du tout ce qu'on a trouvé ici", regrette Thierry. "Sur l'accueil polynésien, je n'ai rien à redire, c'est toujours le même. Le coeur tahitien est toujours là. Mais c'est très dommage que la qualité des services ne soit pas à la hauteur des tarifs pratiqués. Ça fait fuir les touristes et c'est une très mauvaise publicité pour la Polynésie et ses pensions de familles."
Face à ces accusations, la rédaction de Tahiti Infos a décidé de contacter Melinda Bodin, la présidente de l'association des Hôtels de famille de Tahiti et ses îles qui se défend : "Bien sûr, des mauvaises expériences, il y en a partout. Même en métropole il m'est arrivé de partir sans demander mon reste tellement la qualité du service laissait à désirer." Elle ajoute néanmoins : "Il est évident que ce n'est pas normal d'être mal accueilli. Bien sûr qu'ici aussi, il y a de mauvais élèves. Mais l'association ne peut agir que sur ses membres et si besoin est, nous n'hésitons pas à mettre un avertissement. Nous recevons des plaintes et nous les vérifions toutes parce qu'on ne peut pas demander un accueil cinq étoiles dans un une étoile." La présidente de l'association assure connaître les mauvais élèves et travailler avec les jeunes de l'association pour faire évoluer les pensions vers le haut. Un système de classification allant de 1 à 5 fare a été mis en place ainsi qu'une grille de tarification.
"L'association veille à ce que le standing de la classification soit respecté. Pour chaque classification il y a une fourchette de prix et globalement, elle est respectée." Enfin, Melinda Bodin donne un conseil aux touristes mais aussi aux voyageurs locaux : "Avant de partir, mieux vaut soit passer par une agence de voyages, ce sont des professionnels qui connaissent leurs produits, soit bien lire le site ou la page Facebook des pensions et se fier à notre guide des pensions de famille."
Bungalow sale, serviettes et climatisation payantes, accueil désagréable... tous les touristes n'ont pas toujours l'expérience de rêve qu'ils attendaient en venant en Polynésie. C'est le cas de Thierry Prussak et Marie Madeleine Vincent. Le couple est arrivé en Polynésie avec le projet de s'installer. Trois semaines après, ils ne sont plus aussi sûrs de vouloir faire leur vie ici.
"Nous avons fait cinq pensions en tout et franchement nous avons eu trois mauvaises expériences. À la fin, Marie voulait rentrer, elle a eu un gros coup de déprime", raconte Thierry. Selon le couple, deux pensions étaient sales "dans le premier bungalow, à Tahiti, un plat gras trempait dans la cuisine ; dans le deuxième fare, à Moorea, nous avons carrément dû faire le ménage nous-même. J'ai demandé une serpillère et du savon tellement c'était sale. Quand on paie 80 euros [9 546 francs, ndlr] la nuit, ce n'est pas normal", s'insurge le touriste.
"Je lui avais vendu le Tahiti de mon enfance, une destination de rêve. Ce n'est pas du tout ce qu'on a trouvé ici", regrette Thierry. "Sur l'accueil polynésien, je n'ai rien à redire, c'est toujours le même. Le coeur tahitien est toujours là. Mais c'est très dommage que la qualité des services ne soit pas à la hauteur des tarifs pratiqués. Ça fait fuir les touristes et c'est une très mauvaise publicité pour la Polynésie et ses pensions de familles."
Face à ces accusations, la rédaction de Tahiti Infos a décidé de contacter Melinda Bodin, la présidente de l'association des Hôtels de famille de Tahiti et ses îles qui se défend : "Bien sûr, des mauvaises expériences, il y en a partout. Même en métropole il m'est arrivé de partir sans demander mon reste tellement la qualité du service laissait à désirer." Elle ajoute néanmoins : "Il est évident que ce n'est pas normal d'être mal accueilli. Bien sûr qu'ici aussi, il y a de mauvais élèves. Mais l'association ne peut agir que sur ses membres et si besoin est, nous n'hésitons pas à mettre un avertissement. Nous recevons des plaintes et nous les vérifions toutes parce qu'on ne peut pas demander un accueil cinq étoiles dans un une étoile." La présidente de l'association assure connaître les mauvais élèves et travailler avec les jeunes de l'association pour faire évoluer les pensions vers le haut. Un système de classification allant de 1 à 5 fare a été mis en place ainsi qu'une grille de tarification.
"L'association veille à ce que le standing de la classification soit respecté. Pour chaque classification il y a une fourchette de prix et globalement, elle est respectée." Enfin, Melinda Bodin donne un conseil aux touristes mais aussi aux voyageurs locaux : "Avant de partir, mieux vaut soit passer par une agence de voyages, ce sont des professionnels qui connaissent leurs produits, soit bien lire le site ou la page Facebook des pensions et se fier à notre guide des pensions de famille."
