Gambier, le 21 juillet 2021 - Alors que l'industrie perlière s'effondre, les perliculteurs des Gambier doivent faire face à un danger venu des bouées usagées achetées en seconde main à leurs homologues de Rairoa.
Interdites deux ans à Rikitea, leur commande est de nouveau autorisée. Les perliculteurs redoublent d'efforts pour nettoyer correctement les bouées et ainsi éviter la propagation du remu 'ōfa'i. À la recherche d'économies, les perliculteurs ont intensifié ces dernières années leurs achats de bouées d'occasion en provenance de Rairoa, leur prix étant de 650 fcfp l'unité contre 1 800 Fcfp pour une neuve. À Rikitea, cette pratique avait été interdite pendant deux ans par le maire, Vianello Gooding, suite à un risque de contamination soulevé par l'organisme Resccue (Restauration des services écosystémiques et adaptation au changement climatique) dépêché par le gouvernement pour pouvoir analyser le lagon et également les déchets des perliculteurs au fond du lagon. Les analyses effectuées à Takapoto sur des bouées usagées laissaient apparaître la présence d'un organisme appelé remu ‘ōfa'i. Il fallait donc éviter toute propagation. Suite à cette étude, la Direction des ressources marines (DRM), dans un courrier adressé en 2017 aux tāvana des Tuamotu, mettait en garde contre ce « bryozoaire qui forme une couche épaisse et dure de couleur rouge. On en trouve beaucoup sur les nacres en élevage et sur les bouées à Takapoto. Ça part au grattage, mais si les nacres ne sont pas entretenues, il peut entièrement la recouvrir. Il ne semble pas provoquer de déformation de la coquille, néanmoins lorsqu'il colonise toute la nacre, il en réduit fortement l'ouverture. » La commande de bouées à Rairoa est de nouveau autorisée et Fernand Gooding, président d'un syndicat de perliculteurs, avait prévu de manifester à l'arrivée de la première commande par Thomas Essen, président du comité de gestion des perliculteurs. Cependant, rassuré par des courriers et sur la marche à suivre pour détruire le Remu ‘ōfa'i, l a manifestation n'a pas eu lieu. "Normalement et théoriquement, il n'y a pas vraiment de risque pour ces bouée s de Raroia, seule île des Tuamotu où elles sont commandées" , explique Fernand Gooding, après avoir consulté un courrier envoyées par la DRM le mois dernier. "Elles sont exposées sur place au soleil pendant plusieurs jours avant d'être embarquées, puis sont stockées deux semaines à terre une fois arrivées sur notre île. Elles sont ensuite nettoyées à l'eau de javel avant la mise à l'eau.
Interdites deux ans à Rikitea, leur commande est de nouveau autorisée. Les perliculteurs redoublent d'efforts pour nettoyer correctement les bouées et ainsi éviter la propagation du remu 'ōfa'i. À la recherche d'économies, les perliculteurs ont intensifié ces dernières années leurs achats de bouées d'occasion en provenance de Rairoa, leur prix étant de 650 fcfp l'unité contre 1 800 Fcfp pour une neuve. À Rikitea, cette pratique avait été interdite pendant deux ans par le maire, Vianello Gooding, suite à un risque de contamination soulevé par l'organisme Resccue (Restauration des services écosystémiques et adaptation au changement climatique) dépêché par le gouvernement pour pouvoir analyser le lagon et également les déchets des perliculteurs au fond du lagon. Les analyses effectuées à Takapoto sur des bouées usagées laissaient apparaître la présence d'un organisme appelé remu ‘ōfa'i. Il fallait donc éviter toute propagation. Suite à cette étude, la Direction des ressources marines (DRM), dans un courrier adressé en 2017 aux tāvana des Tuamotu, mettait en garde contre ce « bryozoaire qui forme une couche épaisse et dure de couleur rouge. On en trouve beaucoup sur les nacres en élevage et sur les bouées à Takapoto. Ça part au grattage, mais si les nacres ne sont pas entretenues, il peut entièrement la recouvrir. Il ne semble pas provoquer de déformation de la coquille, néanmoins lorsqu'il colonise toute la nacre, il en réduit fortement l'ouverture. » La commande de bouées à Rairoa est de nouveau autorisée et Fernand Gooding, président d'un syndicat de perliculteurs, avait prévu de manifester à l'arrivée de la première commande par Thomas Essen, président du comité de gestion des perliculteurs. Cependant, rassuré par des courriers et sur la marche à suivre pour détruire le Remu ‘ōfa'i, l a manifestation n'a pas eu lieu. "Normalement et théoriquement, il n'y a pas vraiment de risque pour ces bouée s de Raroia, seule île des Tuamotu où elles sont commandées" , explique Fernand Gooding, après avoir consulté un courrier envoyées par la DRM le mois dernier. "Elles sont exposées sur place au soleil pendant plusieurs jours avant d'être embarquées, puis sont stockées deux semaines à terre une fois arrivées sur notre île. Elles sont ensuite nettoyées à l'eau de javel avant la mise à l'eau.