Cité du Vatican, Saint-Siège | AFP | mercredi 22/07/2015 - Une soixantaine de maires du monde entier, réunis au Vatican à l'invitation du pape François, ont signé mercredi une déclaration dans laquelle ils affirment que la lutte contre le réchauffement climatique d'origine humaine est "un impératif moral pour l'humanité".
Au terme d'un sommet de deux jours, ces élus, dont la maire de Paris Anne Hidalgo et son collègue de New York Bill de Blasio, se sont engagés à unir leurs efforts contre le réchauffement climatique, dans la foulée de l'encyclique du pape, intitulée "Laudato Si" et consacrée à l'environnement.
"Le changement climatique d'origine humaine est une réalité scientifique et son contrôle effectif est un impératif moral pour l'humanité", déclarent-ils, estimant que les villes jouent "un rôle très important" dans cette lutte.
Dans ce texte, ils dénoncent également l'exploitation des plus pauvres et des ressources de la planète.
"En tant que maires, nous nous engageons à favoriser dans nos villes (...) l'émancipation des pauvres et de ceux qui sont en situation de vulnérabilité, pour réduire leur exposition aux évènements climatiques extrêmes (...) qui alimentent la traite humaine et les migrations forcées", écrivent-ils.
Ces maires, parmi lesquels ceux de Rome, de Madrid et de Sao Paulo, ont ajouté qu'ils souhaitaient que leurs villes "deviennent de plus en plus socialement inclusives, sûres, résistantes et durables".
"Le monde devrait prendre acte (du fait) que le sommet sur le climat qui se déroulera à Paris avant la fin de l'année (COP21) pourrait être la dernière possibilité effective de négocier des accords qui maintiennent le réchauffement provoqué par l'homme en-dessous des 2°C,", ajoutent-ils.
Mais, relèvent-ils, "la trajectoire parcourue jusqu'à présent pourrait faire atteindre, voire dépasser les 4°C, provoquant ainsi de graves conséquences".
"Si nous décidons d'affronter ces situations, de surpasser notre peur du changement, la crainte de perdre nos habitudes de consommateurs qui jusqu'à présent nous bloquaient, nous pourrons alors aller à l'encontre des oppositions politiques", a ainsi déclaré M. de Blasio.
Le maire démocrate de New York a ajouté qu'il fallait "oser" changer notre façon de faire face aux énergies fossiles au lieu de "passer notre vie à les convoiter", car cette dépendance est "en train de nous tuer".
Edmund Brown Jr, le gouverneur de l'Etat américain de Californie, juge que "nous vivons dans un monde de cyniques". "Nous devons bâtir des ponts entre nos communautés, nos économies", a-t-il ajouté.
"Comme a dit le pape", qui est pour sa part intervenu mardi, "cela doit venir des périphéries", a affirmé M. Brown. "Les périphéries du monde sont en train de changer, vous, maires, n'avez rien à perdre !", a-t-il lancé.
Au terme d'un sommet de deux jours, ces élus, dont la maire de Paris Anne Hidalgo et son collègue de New York Bill de Blasio, se sont engagés à unir leurs efforts contre le réchauffement climatique, dans la foulée de l'encyclique du pape, intitulée "Laudato Si" et consacrée à l'environnement.
"Le changement climatique d'origine humaine est une réalité scientifique et son contrôle effectif est un impératif moral pour l'humanité", déclarent-ils, estimant que les villes jouent "un rôle très important" dans cette lutte.
Dans ce texte, ils dénoncent également l'exploitation des plus pauvres et des ressources de la planète.
"En tant que maires, nous nous engageons à favoriser dans nos villes (...) l'émancipation des pauvres et de ceux qui sont en situation de vulnérabilité, pour réduire leur exposition aux évènements climatiques extrêmes (...) qui alimentent la traite humaine et les migrations forcées", écrivent-ils.
Ces maires, parmi lesquels ceux de Rome, de Madrid et de Sao Paulo, ont ajouté qu'ils souhaitaient que leurs villes "deviennent de plus en plus socialement inclusives, sûres, résistantes et durables".
"Le monde devrait prendre acte (du fait) que le sommet sur le climat qui se déroulera à Paris avant la fin de l'année (COP21) pourrait être la dernière possibilité effective de négocier des accords qui maintiennent le réchauffement provoqué par l'homme en-dessous des 2°C,", ajoutent-ils.
Mais, relèvent-ils, "la trajectoire parcourue jusqu'à présent pourrait faire atteindre, voire dépasser les 4°C, provoquant ainsi de graves conséquences".
"Si nous décidons d'affronter ces situations, de surpasser notre peur du changement, la crainte de perdre nos habitudes de consommateurs qui jusqu'à présent nous bloquaient, nous pourrons alors aller à l'encontre des oppositions politiques", a ainsi déclaré M. de Blasio.
Le maire démocrate de New York a ajouté qu'il fallait "oser" changer notre façon de faire face aux énergies fossiles au lieu de "passer notre vie à les convoiter", car cette dépendance est "en train de nous tuer".
Edmund Brown Jr, le gouverneur de l'Etat américain de Californie, juge que "nous vivons dans un monde de cyniques". "Nous devons bâtir des ponts entre nos communautés, nos économies", a-t-il ajouté.
"Comme a dit le pape", qui est pour sa part intervenu mardi, "cela doit venir des périphéries", a affirmé M. Brown. "Les périphéries du monde sont en train de changer, vous, maires, n'avez rien à perdre !", a-t-il lancé.