Crédit : Haut-commissariat.
Tahiti, le 11 novembre 2023 – Au premier jour de sa visite officielle en Polynésie, le secrétaire d'État chargé de la mer, Hervé Berville, a tenu à insister sur la lutte contre la pêche illégale dans la zone économique exclusive, un enjeu de "souveraineté", de "biodiversité" mais aussi économique.
Le président du Pays, Moetai Brotherson, ainsi que le haut-commissaire de la République, Éric Spitz, ont accueilli samedi après-midi à l'aéroport de Tahiti-Faa'a le secrétaire d'État chargé de la mer, Hervé Berville. Ce dernier, qui effectue une visite officielle de quatre jours en Polynésie, arrivait du Forum des îles du Pacifique, "un moment important pour toute la région car il n'y a pas de résolution des enjeux polynésiens si l'on ne prend pas en compte la région dans son ensemble". Lors d'un point presse organisé à son arrivée, Hervé Berville a tout d'abord expliqué qu'il lui semblait "essentiel" de venir en Polynésie car ce territoire "représente 50% de la zone économique exclusive et que l'on ne peut pas parler de la mer et des enjeux océaniques sans parler de la Polynésie qui est exemplaire à bien des égards mais qui fait face à des défis".
Interrogé sur les thématiques qui allaient être abordées durant son court séjour, le secrétaire d'État a tout d'abord évoqué la question "cruciale" de la lutte contre la pêche illégale. "Nous ne pouvons pas détourner le regard et faire comme si ce n'était pas un enjeu à la fois pour la biodiversité mais aussi pour les communautés et l'économie locales. Depuis plus de deux ans, nous avons fait de la lutte contre la pêche illégale une priorité. Nous avons renforcé les moyens de l'État en mer avec de nouveaux patrouilleurs qui arriveront en 2024 en Polynésie. Nous avons aussi renforcé les moyens satellitaires, l'échange d'information, et il y a des personnels dédiés aux contrôles de nos eaux."
Le président du Pays, Moetai Brotherson, ainsi que le haut-commissaire de la République, Éric Spitz, ont accueilli samedi après-midi à l'aéroport de Tahiti-Faa'a le secrétaire d'État chargé de la mer, Hervé Berville. Ce dernier, qui effectue une visite officielle de quatre jours en Polynésie, arrivait du Forum des îles du Pacifique, "un moment important pour toute la région car il n'y a pas de résolution des enjeux polynésiens si l'on ne prend pas en compte la région dans son ensemble". Lors d'un point presse organisé à son arrivée, Hervé Berville a tout d'abord expliqué qu'il lui semblait "essentiel" de venir en Polynésie car ce territoire "représente 50% de la zone économique exclusive et que l'on ne peut pas parler de la mer et des enjeux océaniques sans parler de la Polynésie qui est exemplaire à bien des égards mais qui fait face à des défis".
Interrogé sur les thématiques qui allaient être abordées durant son court séjour, le secrétaire d'État a tout d'abord évoqué la question "cruciale" de la lutte contre la pêche illégale. "Nous ne pouvons pas détourner le regard et faire comme si ce n'était pas un enjeu à la fois pour la biodiversité mais aussi pour les communautés et l'économie locales. Depuis plus de deux ans, nous avons fait de la lutte contre la pêche illégale une priorité. Nous avons renforcé les moyens de l'État en mer avec de nouveaux patrouilleurs qui arriveront en 2024 en Polynésie. Nous avons aussi renforcé les moyens satellitaires, l'échange d'information, et il y a des personnels dédiés aux contrôles de nos eaux."
Crédit : Haut-commissariat.
Hervé Berville a expliqué que l'État menait une "politique de sanction très ferme" car "on ne peut pas considérer que la pêche illégale est une activité qui n'a pas de conséquences". "Nous avons officiellement saisi la Commission européenne pour que les pays qui se livrent à de la pêche illégale soient sanctionnés, aussi par l'Union européenne puisqu'en effet, nous avons des accords commerciaux, des échanges, parfois de l'aide au développement avec certains pays et l'on ne peut pas financer des projets d'un côté et accepter la pêche illégale de l'autre", a ajouté le secrétaire d'État avant d'évoquer la nécessité d'un renforcement de la coopération dans ce domaine. "Nous avons lancé des coopérations maritimes avec les marines des pays voisins de la Polynésie pour avoir des exercices communs. L'enjeu de la pêche illégale est un enjeu de souveraineté, nous devons protéger cette ZEE. C'est aussi un enjeu de biodiversité, il y a des espèces qui s'effondrent en l'espace de cinq ans. Enfin, c'est un enjeu de développement de l'économie." Hervé Berville a conclu son propos sur le sujet en affirmant que "l'action de l'État en mer dans ce domaine sera résolue, déterminée et sans concession contre ceux qui se livrent à de la pêche illégale".
Outre cette thématique, le secrétaire d'État chargé de la mer a également livré son point de vue sur le rôle de l'État en matière d'économie bleue dans un pays autonome comme la Polynésie : "C'est une discussion que l'on a avec le gouvernement polynésien. Depuis six mois, nous travaillons avec le président Moetai Brotherson pour savoir quels seraient les segments de flotte à développer et comment le ministère de la Mer peut accompagner."
Il a ainsi assuré que l'État possédait des "compétences en la matière" puisque des études ont été menées sur "différents territoires afin de développer la pêche, notamment hauturière". Hervé Berville a également affirmé que son ministère pourrait accompagner le territoire en matière de formation pour définir ce qui doit "être prioritaire dans ce domaine". "Dans le respect des compétences de chacun, je suis favorable à ce que nous fassions des partenariats. C'est la raison pour laquelle nous allons signer une convention sur les enjeux maritimes entre le Pays et l'État pour déterminer ce que l'on peut faire et j'ai envie d'aller le plus loin possible. Il ne peut pas y avoir de nation forte, de territoire fort, si l'on ne s'appuie pas sur des politiques maritimes et donc sur la formation."
Alors qu'il était attendu au Musée de Tahiti et des îles, le secrétaire d'État a souhaité faire un détour par Papeete pour déposer une gerbe aux Monument aux morts en ce 11 novembre.
Outre cette thématique, le secrétaire d'État chargé de la mer a également livré son point de vue sur le rôle de l'État en matière d'économie bleue dans un pays autonome comme la Polynésie : "C'est une discussion que l'on a avec le gouvernement polynésien. Depuis six mois, nous travaillons avec le président Moetai Brotherson pour savoir quels seraient les segments de flotte à développer et comment le ministère de la Mer peut accompagner."
Il a ainsi assuré que l'État possédait des "compétences en la matière" puisque des études ont été menées sur "différents territoires afin de développer la pêche, notamment hauturière". Hervé Berville a également affirmé que son ministère pourrait accompagner le territoire en matière de formation pour définir ce qui doit "être prioritaire dans ce domaine". "Dans le respect des compétences de chacun, je suis favorable à ce que nous fassions des partenariats. C'est la raison pour laquelle nous allons signer une convention sur les enjeux maritimes entre le Pays et l'État pour déterminer ce que l'on peut faire et j'ai envie d'aller le plus loin possible. Il ne peut pas y avoir de nation forte, de territoire fort, si l'on ne s'appuie pas sur des politiques maritimes et donc sur la formation."
Alors qu'il était attendu au Musée de Tahiti et des îles, le secrétaire d'État a souhaité faire un détour par Papeete pour déposer une gerbe aux Monument aux morts en ce 11 novembre.