PAPEETE, le 22 octobre 2019 - La Compagnie du Caméléon présente François de Brauer et son seul en scène La Loi des prodiges. L’acteur, qui est également l’auteur, raconte l’histoire d’un homme politique qui veut faire disparaître l’art. Pour ce faire, il incarne avec justesse une vingtaine de personnages.
"C’est un homme politique qui veut se débarrasser des artistes", résume François de Brauer à propos de La Loi des prodiges. Il est l’auteur et l’acteur de ce seul en scène.
Pour entrer dans les détails, cet homme politique, nommé Goutard, se livre en première partie de spectacle. Le public découvre sa vie, de son enfance jusqu’à ses 30 ans, âge auquel il veut faire passer une réforme contre l’art. La veille de présenter cette loi à l’assemblée, Goutard fait un rêve, ou plutôt un cauchemar, dans lequel tous les personnages de sa vie se croisent, c’est le chaos.
Au total, François de Brauer interprète une vingtaine de personnage. L’une des particularités de la pièce tient à cette prouesse, car l’acteur ne s’appuie pas sur les costumes et accessoires pour passer de l’un à l’autre. "On rit beaucoup dans cette pièce, même si ce n’est pas un spectacle drôle qui emprunte ses codes au stand-up. On est ému, surtout on est transporté par l’écriture et par le jeu, c’est une véritable performance. L’interprétation est si juste et précise que le comédien disparaît", affirme Guillaume Gay de la compagnie du Caméléon. Si bien qu’il ne reste sur scène que les personnages.
Joséphine Serres, collaboratrice artistique, confirme : "C’est presqu’une chorégraphie. Chaque individu existe grâce à sa gestuelle particulière, sa voix, son accent, mais aussi tout son bagage psychologique, son énergie, son volume, ses strates émotionnelles."
Pour écrire sa pièce, François de Brauer a misé sur l’improvisation. Alors qu’il était en tournée, sur son temps libre, il s’est laissé aller devant une caméra. Sans thème, ni contrainte, il a joué sans compter. Puis, au fil du temps, un fil directeur a émergé, des personnages ont pris corps. Un scénario est né, une histoire a vu le jour.
Le texte, autant que la prouesse de l’acteur, a été remarqué. À la demande des spectateurs, il a été édité. Ce qui a ravi François de Brauer : "Cela m’a rassuré, car je ne voulais pas que le jeu l’emporte, il est là pour apporter une poésie supplémentaire."
La Loi des prodiges donne l’occasion d’aborder diverses questions en lien avec l’art comme les dérives de l’art contemporain, la condition des artistes, la fabrication de l’opinion, la disparition de la pensée, la surenchère médiatique vouée à l’audimat.
"C’est un homme politique qui veut se débarrasser des artistes", résume François de Brauer à propos de La Loi des prodiges. Il est l’auteur et l’acteur de ce seul en scène.
Pour entrer dans les détails, cet homme politique, nommé Goutard, se livre en première partie de spectacle. Le public découvre sa vie, de son enfance jusqu’à ses 30 ans, âge auquel il veut faire passer une réforme contre l’art. La veille de présenter cette loi à l’assemblée, Goutard fait un rêve, ou plutôt un cauchemar, dans lequel tous les personnages de sa vie se croisent, c’est le chaos.
Au total, François de Brauer interprète une vingtaine de personnage. L’une des particularités de la pièce tient à cette prouesse, car l’acteur ne s’appuie pas sur les costumes et accessoires pour passer de l’un à l’autre. "On rit beaucoup dans cette pièce, même si ce n’est pas un spectacle drôle qui emprunte ses codes au stand-up. On est ému, surtout on est transporté par l’écriture et par le jeu, c’est une véritable performance. L’interprétation est si juste et précise que le comédien disparaît", affirme Guillaume Gay de la compagnie du Caméléon. Si bien qu’il ne reste sur scène que les personnages.
Joséphine Serres, collaboratrice artistique, confirme : "C’est presqu’une chorégraphie. Chaque individu existe grâce à sa gestuelle particulière, sa voix, son accent, mais aussi tout son bagage psychologique, son énergie, son volume, ses strates émotionnelles."
Pour écrire sa pièce, François de Brauer a misé sur l’improvisation. Alors qu’il était en tournée, sur son temps libre, il s’est laissé aller devant une caméra. Sans thème, ni contrainte, il a joué sans compter. Puis, au fil du temps, un fil directeur a émergé, des personnages ont pris corps. Un scénario est né, une histoire a vu le jour.
Le texte, autant que la prouesse de l’acteur, a été remarqué. À la demande des spectateurs, il a été édité. Ce qui a ravi François de Brauer : "Cela m’a rassuré, car je ne voulais pas que le jeu l’emporte, il est là pour apporter une poésie supplémentaire."
La Loi des prodiges donne l’occasion d’aborder diverses questions en lien avec l’art comme les dérives de l’art contemporain, la condition des artistes, la fabrication de l’opinion, la disparition de la pensée, la surenchère médiatique vouée à l’audimat.
Pratique
Du 25 octobre au 2 novembre, à 19h30 le vendredi et samedi et à 17 heures le dimanche.
À partir de 2 500 Fcfp.
Billets en vente à Carrefour Arue, Punaauia et Faa’a, à radio 1 et en ligne.
Du 25 octobre au 2 novembre, à 19h30 le vendredi et samedi et à 17 heures le dimanche.
À partir de 2 500 Fcfp.
Billets en vente à Carrefour Arue, Punaauia et Faa’a, à radio 1 et en ligne.