Paris, France | AFP | mardi 17/01/2017 - La loi égalité Outre-mer, examinée à partir de ce mardi au Sénat, sera "votée" avant la fin du quinquennat, a assuré la ministre des Outre-mer Ericka Bareigts, estimant qu'elle apportait "un changement de méthode", en mettant en place des politiques publiques adaptées aux besoins de chaque territoire.
"C'est une nouvelle méthode, qui va concerner ensuite toutes les autres lois pour les Outre-mer. On ne pourra plus faire comme on faisait avant", a expliqué Mme Bareigts devant la presse. "On ne veut pas traiter l'Outre-mer, mais les Outre-mer", a-t-elle insisté.
Le texte vise à permettre aux différents territoires d'Outre-mer de rattraper leur retard de développement vis-à-vis de l'hexagone, via des "plan de convergence" destinés à déterminer un objectif de rattrapage avec la métropole en 10 ou 20 ans. Ces plans seront ensuite déclinés en "contrats de convergence" entre Etat et collectivités locales, avec des priorités identifiées, et la "convergence de l'ensemble des financements qui existent pour concentrer les moyens sur les objectifs à atteindre".
La loi contient "des mesures d'immédiateté, et des mesures structurantes pour les 20 ans à venir", a encore souligné la ministre, insistant par exemple sur les mesures liées à la mobilité des ultramarins, à la formation, à la régulation économique, ou les mesures destinées à aider les TPE-PME, comme le "small business act" , destiné à réserver une partie des commandes publiques aux petites entreprises.
Mais plusieurs mesures, comme ce "small business act", ont été supprimées par la commission des lois du Sénat, qui a jugé que le texte adopté en octobre par les députés était devenu "un catalogue de propositions hétéroclites".
Elle a notamment supprimé certaines dispositions visant à lutter contre l'orpaillage illégal en Guyane, la création d'une nouvelle "journée nationale de commémoration en hommage aux victimes de l'esclavage colonial", fixée au 23 mai, la réforme foncière à Mayotte ou encore la suppression, pour les employeurs et travailleurs indépendants d'outre-mer, de l'obligation d'être à jour des cotisations dues à leur activité pour bénéficier des prestations familiales.
La ministre a précisé que plusieurs amendements du gouvernement viseraient à revenir sur ces sujets.
Au total, 250 amendements ont été déposés. La procédure accélérée ayant été décidée pour ce texte, une commission mixte paritaire devrait être programmée le 6 février.
Lundi soir, François Hollande présent aux voeux de la ministre des Outre-mer, a souhaité lui aussi faire adopter "dans les prochains jours" cette loi.
caz/vm/it
"C'est une nouvelle méthode, qui va concerner ensuite toutes les autres lois pour les Outre-mer. On ne pourra plus faire comme on faisait avant", a expliqué Mme Bareigts devant la presse. "On ne veut pas traiter l'Outre-mer, mais les Outre-mer", a-t-elle insisté.
Le texte vise à permettre aux différents territoires d'Outre-mer de rattraper leur retard de développement vis-à-vis de l'hexagone, via des "plan de convergence" destinés à déterminer un objectif de rattrapage avec la métropole en 10 ou 20 ans. Ces plans seront ensuite déclinés en "contrats de convergence" entre Etat et collectivités locales, avec des priorités identifiées, et la "convergence de l'ensemble des financements qui existent pour concentrer les moyens sur les objectifs à atteindre".
La loi contient "des mesures d'immédiateté, et des mesures structurantes pour les 20 ans à venir", a encore souligné la ministre, insistant par exemple sur les mesures liées à la mobilité des ultramarins, à la formation, à la régulation économique, ou les mesures destinées à aider les TPE-PME, comme le "small business act" , destiné à réserver une partie des commandes publiques aux petites entreprises.
Mais plusieurs mesures, comme ce "small business act", ont été supprimées par la commission des lois du Sénat, qui a jugé que le texte adopté en octobre par les députés était devenu "un catalogue de propositions hétéroclites".
Elle a notamment supprimé certaines dispositions visant à lutter contre l'orpaillage illégal en Guyane, la création d'une nouvelle "journée nationale de commémoration en hommage aux victimes de l'esclavage colonial", fixée au 23 mai, la réforme foncière à Mayotte ou encore la suppression, pour les employeurs et travailleurs indépendants d'outre-mer, de l'obligation d'être à jour des cotisations dues à leur activité pour bénéficier des prestations familiales.
La ministre a précisé que plusieurs amendements du gouvernement viseraient à revenir sur ces sujets.
Au total, 250 amendements ont été déposés. La procédure accélérée ayant été décidée pour ce texte, une commission mixte paritaire devrait être programmée le 6 février.
Lundi soir, François Hollande présent aux voeux de la ministre des Outre-mer, a souhaité lui aussi faire adopter "dans les prochains jours" cette loi.
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