PAPEETE, mardi 23 avril 2013. Grands sourires et franche bonne humeur ce mardi matin à la permanence de campagne du parti A Ti’a Porinetia, rue Jeanne d’Arc à Papeete. Teva Rohfritsch le leader du parti (officiellement fondé le 13 avril) et de la liste A Ti’a Porinetia (réunie à partir de fin janvier dernier) et ses colistiers sont venus annoncer que le jaune serait de mise au second tour. A Ti’a Porinetia se présente avec la même liste qu’au premier tour, annonce n’avoir contacté aucun autre parti en lice, ni n’avoir été contacté par quiconque «pas même pour un mot de félicitation» plaisante Teva Rohfritsch. La liste absolument identique à celle du premier tour, celle qui a réussi à rassembler 25 453 électeurs a été déposée en début d'après-midi de ce mardi auprès du Haut-commissariat.
La nouvelle voie autonomiste, en dépit de sa 3e place au 1er tour avec environ 20% des suffrages, ne s’avoue pas vaincue loin de là et part pour ce second tour avec en vue la victoire. En effet, pour A Ti’a Porinetia, la marée orange du premier tour s’explique : «certains électeurs ont voté Tahoeraa au premier tour simplement parce qu’ils avaient peur d’un retour d’Oscar Temaru. C’était un choix dicté par la peur. Aujourd’hui cette peur est balayée (…) Maintenant les électeurs ont un vrai choix à faire. Nous appelons les Polynésiens à répondre à cette question : c’est quoi la vraie autonomie ? (…) Nous les appelons à venir faire le choix du vrai changement avec une équipe prête pour la transparence, une gestion saine et un partage des pouvoirs dans le Pays. Nous sommes la seule liste désormais à incarner le changement » développe Teva Rohfritsch.
Le calcul des colistiers et partisans d’A Ti’a Porinetia repose sur la certitude que les deux grands partis historiques, Tahoeraa et Tavini ont fait le plein de leurs voix. «Le trop-plein» même pour le parti orange avance, moqueur, Teva Rohfritsch. Aussi A Ti’a Porinetia, l’alternative autonomiste, peut-elle, à son sens, grappiller des voix orange du premier tour, s’emparer d’une bonne partie des 21 000 voix des listes du premier tour désormais recalées, et convaincre parmi les 62 000 abstentionnistes du premier tour. Bref la victoire est à portée de la main, si la mobilisation sur le terrain reste forte. D’ailleurs A Ti’a Porinetia ira surtout à la rencontre des jeunes durant les 15 jours de l’entre-deux tours. «Il faut redoubler de proximité car parmi les abstentionnistes il y a trop de jeunes qu’il va falloir aller chercher. Nous proposons aux électeurs de faire un choix de génération. Je ne suis pas un adolescent boutonneux, j’ai bientôt 40 ans. Bien entendu nous n’avons pas la même vision que d’autres de l’avenir, mais les électeurs doivent faire un choix raisonné en pensant à l’avenir tout court, à l’avenir judiciaire». La peau de banane lancée vers le Tahoeraa, l’âge de son leader et ses affaires en instance devant les tribunaux, est à peine déguisée. Teva Rohfritsch s’en prend également à Teiva Manutahi qui serait en train de manœuvrer à la fois au Tahoeraa et au Tavini «dans le but de récupérer quelques places».
On l’a bien compris pour A Ti’a Porinetia le véritable adversaire du second tour est le parti orange. «Au second tour nous proposons aux électeurs un vote de conviction. Nous invitons les électeurs à choisir le bon président autonomiste» insiste Philip Schyle. En revanche A Ti’a Porinetia ne dévoilera pas la composition imaginée de son futur gouvernement : «ce serait vendre la peau du lion avant de l’avoir tué» plaisante Teva Rohfritsch. Quelques instants plus tard, il fait de nouveau rire la salle des sympathisants en lançant «le citron c’est plus riche en vitamines que l’orange» avant de rappeler qu’au second tour «il n’y a plus que le choix entre trois présidents». Gaston Tong Sang que l’on avait peu entendu jusque-là souffle «le bon, la brute et le truand» ! «Mais pas dans cet ordre-là » s’empresse d’ajouter Teva Rohfritsch. Le numéro de duo comique n’est pas encore bien rodé entre les leaders d’A Ti’a Porinetia mais tout est fait pour effacer l’apparence d’une quelconque déception de n’être que la médaille de bronze du premier tour. Chez A Ti’a Porinetia on ne rit pas jaune, mais de bon cœur.
La nouvelle voie autonomiste, en dépit de sa 3e place au 1er tour avec environ 20% des suffrages, ne s’avoue pas vaincue loin de là et part pour ce second tour avec en vue la victoire. En effet, pour A Ti’a Porinetia, la marée orange du premier tour s’explique : «certains électeurs ont voté Tahoeraa au premier tour simplement parce qu’ils avaient peur d’un retour d’Oscar Temaru. C’était un choix dicté par la peur. Aujourd’hui cette peur est balayée (…) Maintenant les électeurs ont un vrai choix à faire. Nous appelons les Polynésiens à répondre à cette question : c’est quoi la vraie autonomie ? (…) Nous les appelons à venir faire le choix du vrai changement avec une équipe prête pour la transparence, une gestion saine et un partage des pouvoirs dans le Pays. Nous sommes la seule liste désormais à incarner le changement » développe Teva Rohfritsch.
Le calcul des colistiers et partisans d’A Ti’a Porinetia repose sur la certitude que les deux grands partis historiques, Tahoeraa et Tavini ont fait le plein de leurs voix. «Le trop-plein» même pour le parti orange avance, moqueur, Teva Rohfritsch. Aussi A Ti’a Porinetia, l’alternative autonomiste, peut-elle, à son sens, grappiller des voix orange du premier tour, s’emparer d’une bonne partie des 21 000 voix des listes du premier tour désormais recalées, et convaincre parmi les 62 000 abstentionnistes du premier tour. Bref la victoire est à portée de la main, si la mobilisation sur le terrain reste forte. D’ailleurs A Ti’a Porinetia ira surtout à la rencontre des jeunes durant les 15 jours de l’entre-deux tours. «Il faut redoubler de proximité car parmi les abstentionnistes il y a trop de jeunes qu’il va falloir aller chercher. Nous proposons aux électeurs de faire un choix de génération. Je ne suis pas un adolescent boutonneux, j’ai bientôt 40 ans. Bien entendu nous n’avons pas la même vision que d’autres de l’avenir, mais les électeurs doivent faire un choix raisonné en pensant à l’avenir tout court, à l’avenir judiciaire». La peau de banane lancée vers le Tahoeraa, l’âge de son leader et ses affaires en instance devant les tribunaux, est à peine déguisée. Teva Rohfritsch s’en prend également à Teiva Manutahi qui serait en train de manœuvrer à la fois au Tahoeraa et au Tavini «dans le but de récupérer quelques places».
On l’a bien compris pour A Ti’a Porinetia le véritable adversaire du second tour est le parti orange. «Au second tour nous proposons aux électeurs un vote de conviction. Nous invitons les électeurs à choisir le bon président autonomiste» insiste Philip Schyle. En revanche A Ti’a Porinetia ne dévoilera pas la composition imaginée de son futur gouvernement : «ce serait vendre la peau du lion avant de l’avoir tué» plaisante Teva Rohfritsch. Quelques instants plus tard, il fait de nouveau rire la salle des sympathisants en lançant «le citron c’est plus riche en vitamines que l’orange» avant de rappeler qu’au second tour «il n’y a plus que le choix entre trois présidents». Gaston Tong Sang que l’on avait peu entendu jusque-là souffle «le bon, la brute et le truand» ! «Mais pas dans cet ordre-là » s’empresse d’ajouter Teva Rohfritsch. Le numéro de duo comique n’est pas encore bien rodé entre les leaders d’A Ti’a Porinetia mais tout est fait pour effacer l’apparence d’une quelconque déception de n’être que la médaille de bronze du premier tour. Chez A Ti’a Porinetia on ne rit pas jaune, mais de bon cœur.
