Bagdad, Irak | AFP | dimanche 21/06/2020 - Ahmed Radhi, légende du football irakien, est décédé dimanche à 56 ans de complications liées au nouveau coronavirus, a indiqué le ministre irakien de la Santé.
L'annonce de son décès est intervenue quelques heures à peine avant son évacuation par avion vers la Jordanie.
Ahmed Radhi avait été hospitalisé à Bagdad il y a une semaine après avoir été testé positif à la maladie Covid-19. Il avait quitté l'hôpital jeudi, sa santé s'étant améliorée.
Mais ce répit avait été de courte durée et il avait été réadmis au sein des services hospitaliers le même jour.
Dans une vidéo a priori filmée samedi et circulant sur les réseaux sociaux, Ahmed Radhi peine à respirer sur son lit d'hôpital, entouré de médecins.
"Parfois, ce n'est pas facile de respirer, mais c'est normal", dit-il aux docteurs, la voix cassée.
Légende du football irakien, Ahmed Radhi a été l'un des meilleurs buteurs de l'équipe nationale, avec qui il a inscrit le seul but de son pays en phase finale de Coupe du monde, en 1986, contre la Belgique (1-2).
Il a aussi mené l'Irak jusqu'à la victoire lors des Coupes du Golfe en 1984 et surtout 1988, où il avait été nommé footballeur asiatique de l'année.
En 2006, il a fui l'Irak pour la Jordanie, alors que son pays plongeait dans des violences communautaires à la suite de l'invasion des Etats-Unis en 2003.
Il était revenu l'année suivante pour une carrière en politique, devenant membre du Parlement, puis échouant aux élections de 2014 et 2018, où il s'était présenté avec la liste Alliance nationale, une coalition de figures sunnites et chiites.
L'annonce de sa mort a suscité le chagrin de nombreux fans de football, mais aussi dans les milieux sportifs irakien et jordanien.
"Ahmed Radhi est décédé en portant le maillot vert (couleur de l'équipe nationale, NDLR), qu'il aimait tant et que nous aimions tant le voir avec", a réagi le Premier ministre irakien Moustafa al-Kazimi.
"C'est avec beaucoup de tristesse que nous pleurons notre compagnon d'une vie, la légende de nos fans, l'athlète inégalé et fils de l'Irak, Ahmed Radhi", a déclaré le ministre irakien du Sport, Adnan Dirjal, lui-même ancien grand nom du football irakien.
Pour Ali al-Hussein, à la tête de l'Association de football jordanien, le monde a perdu "une star du sport que nous chérissions et dont nous étions fiers".
L'Irak a enregistré officiellement près de 30.000 cas de nouveau coronavirus et a franchi la barre des 1.000 décès ces derniers jours, avec des infrastructures sanitaires ébranlées par des années de conflit et dépassée par l'ampleur de la pandémie.
L'annonce de son décès est intervenue quelques heures à peine avant son évacuation par avion vers la Jordanie.
Ahmed Radhi avait été hospitalisé à Bagdad il y a une semaine après avoir été testé positif à la maladie Covid-19. Il avait quitté l'hôpital jeudi, sa santé s'étant améliorée.
Mais ce répit avait été de courte durée et il avait été réadmis au sein des services hospitaliers le même jour.
Dans une vidéo a priori filmée samedi et circulant sur les réseaux sociaux, Ahmed Radhi peine à respirer sur son lit d'hôpital, entouré de médecins.
"Parfois, ce n'est pas facile de respirer, mais c'est normal", dit-il aux docteurs, la voix cassée.
Légende du football irakien, Ahmed Radhi a été l'un des meilleurs buteurs de l'équipe nationale, avec qui il a inscrit le seul but de son pays en phase finale de Coupe du monde, en 1986, contre la Belgique (1-2).
Il a aussi mené l'Irak jusqu'à la victoire lors des Coupes du Golfe en 1984 et surtout 1988, où il avait été nommé footballeur asiatique de l'année.
En 2006, il a fui l'Irak pour la Jordanie, alors que son pays plongeait dans des violences communautaires à la suite de l'invasion des Etats-Unis en 2003.
Il était revenu l'année suivante pour une carrière en politique, devenant membre du Parlement, puis échouant aux élections de 2014 et 2018, où il s'était présenté avec la liste Alliance nationale, une coalition de figures sunnites et chiites.
L'annonce de sa mort a suscité le chagrin de nombreux fans de football, mais aussi dans les milieux sportifs irakien et jordanien.
"Ahmed Radhi est décédé en portant le maillot vert (couleur de l'équipe nationale, NDLR), qu'il aimait tant et que nous aimions tant le voir avec", a réagi le Premier ministre irakien Moustafa al-Kazimi.
"C'est avec beaucoup de tristesse que nous pleurons notre compagnon d'une vie, la légende de nos fans, l'athlète inégalé et fils de l'Irak, Ahmed Radhi", a déclaré le ministre irakien du Sport, Adnan Dirjal, lui-même ancien grand nom du football irakien.
Pour Ali al-Hussein, à la tête de l'Association de football jordanien, le monde a perdu "une star du sport que nous chérissions et dont nous étions fiers".
L'Irak a enregistré officiellement près de 30.000 cas de nouveau coronavirus et a franchi la barre des 1.000 décès ces derniers jours, avec des infrastructures sanitaires ébranlées par des années de conflit et dépassée par l'ampleur de la pandémie.