La journée internationale de la femme célébrée à l’assemblée


L’assemblée de la Polynésie fête la journée internationale de la femme, et le centenaire de ses droits, ce mercredi. La représentante Armelle Merceron invite les vahine à prendre part aux conférences, et aux neuf ateliers de réflexion sur l’équilibre du couple, le bien-être au travail ou les clés pour lutter contre la violence.

Thème de cette journée : l’équilibre familial, professionnel et citoyen. Pour Armelle Merceron, on ne peut parler de la femme sans parler de ces aspects de sa vie. « Une femme doit jongler de façon quotidienne avec de multiples emplois du temps et de multiples vies. Famille, travail, engagement citoyen, comment faire pour combiner tous ces aspects ? » s’interroge la représentante ; qui était entourée ce matin de plusieurs femmes politiques polynésiennes, comme Chantal Galenon et Maria Maitere (co-organisatrices), ou encore Sandra Levy-Agami.


POURQUOI PAS UNE FEMME A LA TETE DE LA POLYNESIE ?

Organisée dans le hall de l’assemblée, cet événement fait tout naturellement réfléchir à la place des femmes en politique. Grâce à la loi sur la parité, les femmes sont plus nombreuses que les hommes sur les bancs de l’assemblée de Polynésie, mais beaucoup reste à faire, comme l’explique Sandra Levy Agami. « Il y a le poids des traditions où c’est principalement l’homme qui s’exprime », fait remarquer la représentante, qui note toutefois que les mentalités changent peu à peu. Mais si une femme a déjà présidé l’assemblée de la Polynésie (Lucette Taero, de 2001 à 2004), les hommes monopolisent le fauteuil de président du pays. Une femme à la tête de la Polynésie, serait-ce la solution à ses problèmes ? « Sûrement, mais encore faut-il qu’une femme se présente », fait remarquer pragmatiquement Sandra Levy-Agami.

TAI-CHI ET TAMURE

Les ateliers placés dans le hall de l’assemblée, mais aussi les conférences, invitent les femmes polynésiennes à réfléchir à toutes ces problématiques. Travail, vie de couple, droits des femmes, et même bien-être physique, avec des ateliers de Karate (11H30) et de Taï-Chi ou de Tamure (10H30, 12H30, 13H30). La journée de la femme prendra d’ailleurs fin avec un grand Tamure devant l’assemblée à 14H30. Et les organisateurs n'ont pas oublié la lutte contre la violence : un atelier animé par des spécialistes propose aux femmes un espace de parole, et les clés pour lutter ce fléau.

Rédigé par F K le Mardi 8 Mars 2011 à 09:21 | Lu 826 fois