Le précédent mouvement de grève s'était terminé le 13 octobre dernier après 45 jours de débrayage.
Tahiti, le 19 novembre 2019 - Les négociations entre la direction de l'InterContinental Moorea et la confédération syndicale O Oe to oe Rima n'ont pas abouti, faute d'accord sur la réintégration des quatre ex-employés du resort licenciés en septembre dernier. La grève sera donc effective ce mercredi à minuit.
Un peu plus d'un mois après la fin du précédent mouvement social qui avait duré 45 jours et rudement impacté l'organisation du resort, la confédération syndicale O Oe to oe Rima appelle ce mercredi à de nouveaux débrayages.
Un préavis de grève a été déposé jeudi dernier par la confédération syndicale, sur lequel figure trois points revendications. L'un de ces points porte notamment sur la réintégration des quatre ex-employés de l'hôtel, licenciés en septembre dernier pour faute grave à la suite d'une accusation de viol de l'une de leur collègue. Une procédure d'enquête a été entreprise par les brigades de gendarmerie de Moorea et de Faa'a, laquelle a été classée sans suite le 17 octobre dernier.
Faute d'accord sur la réintégration des quatre ex-employés du resort licenciés en septembre dernier, la grève sera donc effective ce mercredi à minuit.
Un peu plus d'un mois après la fin du précédent mouvement social qui avait duré 45 jours et rudement impacté l'organisation du resort, la confédération syndicale O Oe to oe Rima appelle ce mercredi à de nouveaux débrayages.
Un préavis de grève a été déposé jeudi dernier par la confédération syndicale, sur lequel figure trois points revendications. L'un de ces points porte notamment sur la réintégration des quatre ex-employés de l'hôtel, licenciés en septembre dernier pour faute grave à la suite d'une accusation de viol de l'une de leur collègue. Une procédure d'enquête a été entreprise par les brigades de gendarmerie de Moorea et de Faa'a, laquelle a été classée sans suite le 17 octobre dernier.
Faute d'accord sur la réintégration des quatre ex-employés du resort licenciés en septembre dernier, la grève sera donc effective ce mercredi à minuit.
"LA CHARRUE AVANT LES BŒUFS"
Des négociations se sont tenues lundi et mardi après-midi entre les parties. Des débats qui se sont révélés stériles. "La direction juge que notre préavis de grève est illégal. Selon elle, la réintégration des quatre employés ne sert pas l'intérêt des autres salariés de l'hôtel", explique Tunia Terevaura, délégué syndical O Oe to oe Rima. "Lors de la précédente grève, Jean-Louis Detaille, le directeur de l'hôtel, nous avait promis leur intégration dans le cas où ils seraient blanchis. Et c'est le cas. On veut qu'il tienne sa parole."
Trois autres organisations syndicales, la CSTP-FO, la CSIP et Otahi se sont également mêlées aux discussions. "On a expliqué à la direction qu'elle avait peut-être mis la charrue avant les bœufs avec le licenciement des quatre employés et cela avant les conclusions de l'enquête", indique Cyril Le Gayic, secrétaire général de la CSIP.
Contactée hier, la direction régionale du groupe Intercontinental n'a pas donné suite à nos sollicitations. Mais sa position est très claire. Elle insiste sur la "dissociation" entre le volet pénale et le volet social de la procédure.
À noter que ce mouvement de grève risque de perturber le séjour des 30 candidates à l'élection de Miss France qui doivent séjourner à l'InterContinental Moorea à partir de mercredi. Le précédent mouvement avait mobilisé près de 70% à 85% du personnel.
Trois autres organisations syndicales, la CSTP-FO, la CSIP et Otahi se sont également mêlées aux discussions. "On a expliqué à la direction qu'elle avait peut-être mis la charrue avant les bœufs avec le licenciement des quatre employés et cela avant les conclusions de l'enquête", indique Cyril Le Gayic, secrétaire général de la CSIP.
Contactée hier, la direction régionale du groupe Intercontinental n'a pas donné suite à nos sollicitations. Mais sa position est très claire. Elle insiste sur la "dissociation" entre le volet pénale et le volet social de la procédure.
À noter que ce mouvement de grève risque de perturber le séjour des 30 candidates à l'élection de Miss France qui doivent séjourner à l'InterContinental Moorea à partir de mercredi. Le précédent mouvement avait mobilisé près de 70% à 85% du personnel.