Vatea Heller, le vice-président de la Cosac.
PAPEETE, le 25 mars 2014. Les agents communaux qui étaient en grève depuis une semaine en Polynésie française ont décidé hier soir de lever leur mouvement de protestation. "C'est une décision de l'intersyndicale" précise Vatea Heller, le vice-président de la Cosac (Confédération syndicale des agents communaux). Les syndicats ont obtenu, après plus de cinq heures de discussion avec les services de l'Etat, des garanties et un calendrier de travail pour que le statut des 4200 agents non titulaires puisse être amélioré sur le territoire.
Depuis 8 jours, six centrales syndicales avaient entamé un bras de fer avec les autorités aussi bien de l'Etat que du Pays, en pleine période électorale et n'avaient obtenu jusque-là qu'un renvoi des discussions au 2 avril, après la période des élections municipales. Ce lundi après-midi une nouvelle réunion de discussion était organisée au Haut commissariat et a permis de fixer un calendrier. "Des réunions de travail ont été programmées à partir du 2 avril et jusqu'au 4 août prochain avec des rencontres tous les 15 jours avec le Haut commissaire pour faire un état des lieux de l'avancée des travaux" précise encore Vatea Heller, "là on peut considérer que l'on va vraiment pouvoir avancer sur la situation des 4200 ANT (agents non titulaires)". L'intersyndicale et particulièrement la Cosac (la plus représentée chez les agents municipaux) vont maintenant orienter également le travail et les discussions en direction des maires, sitôt le second tour évacué et les tavana installés.
Dans ce conflit social liant avant tout les agents communaux et l'Etat, l'arbitrage des autorités du Pays a parfois été sollicité. Les grévistes sont allés rencontrer notamment les députés Edouard Fritch et Jean-Paul Tuaiva, la semaine dernière qui ont ensuite écrit au Haut commissaire. En revanche, un rendez-vous avec la présidence de la Polynésie française n'a pu avoir lieu ce lundi 24 mars : les syndicats n'ayant pas accepté de réduire leur délégation de 14 à 12 personnes. Conviés de nouveau pour 11 heures ce mardi matin à un entretien avec Gaston Flosse, ce rendez-vous devient caduc puisque la grève a cessé entre-temps. "Nous avons décidé en conseil syndical de ne pas aller à ce rendez-vous, pour éviter toute dérive politique. Finalement dans ce conflit, les agents communaux se sont débrouillés seuls" conclut Vatea Heller.
Depuis 8 jours, six centrales syndicales avaient entamé un bras de fer avec les autorités aussi bien de l'Etat que du Pays, en pleine période électorale et n'avaient obtenu jusque-là qu'un renvoi des discussions au 2 avril, après la période des élections municipales. Ce lundi après-midi une nouvelle réunion de discussion était organisée au Haut commissariat et a permis de fixer un calendrier. "Des réunions de travail ont été programmées à partir du 2 avril et jusqu'au 4 août prochain avec des rencontres tous les 15 jours avec le Haut commissaire pour faire un état des lieux de l'avancée des travaux" précise encore Vatea Heller, "là on peut considérer que l'on va vraiment pouvoir avancer sur la situation des 4200 ANT (agents non titulaires)". L'intersyndicale et particulièrement la Cosac (la plus représentée chez les agents municipaux) vont maintenant orienter également le travail et les discussions en direction des maires, sitôt le second tour évacué et les tavana installés.
Dans ce conflit social liant avant tout les agents communaux et l'Etat, l'arbitrage des autorités du Pays a parfois été sollicité. Les grévistes sont allés rencontrer notamment les députés Edouard Fritch et Jean-Paul Tuaiva, la semaine dernière qui ont ensuite écrit au Haut commissaire. En revanche, un rendez-vous avec la présidence de la Polynésie française n'a pu avoir lieu ce lundi 24 mars : les syndicats n'ayant pas accepté de réduire leur délégation de 14 à 12 personnes. Conviés de nouveau pour 11 heures ce mardi matin à un entretien avec Gaston Flosse, ce rendez-vous devient caduc puisque la grève a cessé entre-temps. "Nous avons décidé en conseil syndical de ne pas aller à ce rendez-vous, pour éviter toute dérive politique. Finalement dans ce conflit, les agents communaux se sont débrouillés seuls" conclut Vatea Heller.