Les négociations sont au point mort, selon les syndicalistes.
PUNARUU, le 15 mai 2018 - Effective depuis mercredi 0 heure, la grève qui touche actuellement la société Tikitea à Punaruu continue. Aucun accord n'a été trouvé entre les partenaires sociaux et la direction. Sur les six points revendiqués par O Oe To Oe Rima, on retrouve le reclassement du personnel.
"Seuls quatre salariés sur les 66 travaillent", explique Tunia Terevaura, secrétaire général adjoint de O Oe To Oe Rima.
Depuis le 9 mai, 0 heure, l'activité tourne au ralenti du côté de la société Tikitea à Punaruu. Le mouvement de grève mené par le syndicat O Oe To Or Rima n'est pas prêt de voir le bout du tunnel. Dans le préavis qui a été déposé par les représentants syndicaux, six points sont mis en avant, tels que le reclassement du personnel ou encore les indemnités de départ à la retraite.
Si des négociations ont bien eu lieu, lundi en fin de journée, aucun accord n'a pu être trouvé. Selon les syndicalistes, la direction veut reprendre les discussions, à la seule condition que "les grévistes reprennent le travail", indique Tunia Terevaura. Un point qui a bien évidemment été rejeté par les grévistes.
Dans leur projet de protocole, les syndicalistes demandent le reclassement de 24 salariés. "La direction propose de reclasser deux salariés", précise Tunia Terevaura. "La direction a déjà reclassé 32 % du personnel en 2018. Nous ne pouvons pas le faire à 100 %", rétorque Gaël Lamisse, Pdg de la société. Autre point mis en avant par les syndicalistes, les indemnités des départs à la retraite, O Oe To Oe Rima demande à revoir l'indemnité à 8 mois, au lieu de 4 mois, comme le prévoit le code du travail. "La direction nous propose cinq mois". "On ne peut pas parler comme ça", répond Gaël Lamisse. D'autres paramètres entrent en ligne de compte, et le cas de chaque salarié est différent. "Je propose de mettre un mois de plus sur l'indemnité légale", assure Gaël Lamisse.
Face à ces divergences, les deux partis ont du mal à se mettre d'accord. Pour l'heure, les négociations patinent. La direction indique tout de même que des rencontres ont lieu tous les jours avec les syndicalistes. "Les livraisons sont assurées par les non-grévistes", dit le patron de Tikitea.
Une semaine après le début du mouvement, les grévistes restent solidaires et attendent de trouver une issue favorable à cette grève.
La société Tikitea est spécialisée dans la fabrication de produits hygiéniques.
"Seuls quatre salariés sur les 66 travaillent", explique Tunia Terevaura, secrétaire général adjoint de O Oe To Oe Rima.
Depuis le 9 mai, 0 heure, l'activité tourne au ralenti du côté de la société Tikitea à Punaruu. Le mouvement de grève mené par le syndicat O Oe To Or Rima n'est pas prêt de voir le bout du tunnel. Dans le préavis qui a été déposé par les représentants syndicaux, six points sont mis en avant, tels que le reclassement du personnel ou encore les indemnités de départ à la retraite.
Si des négociations ont bien eu lieu, lundi en fin de journée, aucun accord n'a pu être trouvé. Selon les syndicalistes, la direction veut reprendre les discussions, à la seule condition que "les grévistes reprennent le travail", indique Tunia Terevaura. Un point qui a bien évidemment été rejeté par les grévistes.
Dans leur projet de protocole, les syndicalistes demandent le reclassement de 24 salariés. "La direction propose de reclasser deux salariés", précise Tunia Terevaura. "La direction a déjà reclassé 32 % du personnel en 2018. Nous ne pouvons pas le faire à 100 %", rétorque Gaël Lamisse, Pdg de la société. Autre point mis en avant par les syndicalistes, les indemnités des départs à la retraite, O Oe To Oe Rima demande à revoir l'indemnité à 8 mois, au lieu de 4 mois, comme le prévoit le code du travail. "La direction nous propose cinq mois". "On ne peut pas parler comme ça", répond Gaël Lamisse. D'autres paramètres entrent en ligne de compte, et le cas de chaque salarié est différent. "Je propose de mettre un mois de plus sur l'indemnité légale", assure Gaël Lamisse.
Face à ces divergences, les deux partis ont du mal à se mettre d'accord. Pour l'heure, les négociations patinent. La direction indique tout de même que des rencontres ont lieu tous les jours avec les syndicalistes. "Les livraisons sont assurées par les non-grévistes", dit le patron de Tikitea.
Une semaine après le début du mouvement, les grévistes restent solidaires et attendent de trouver une issue favorable à cette grève.
La société Tikitea est spécialisée dans la fabrication de produits hygiéniques.