La greffe et le don d'organes, un geste pour une vie


PAPEETE, le 16 octobre 2018 - La connaissance toujours plus poussée du corps et les avancées médicales permettent aujourd'hui de réaliser des greffes d'organes. Ce qui implique l'existence de donneurs. À chacun de décider et d'accepter ou non de donner une partie de lui-même. Mais pour faire ce choix, il faut bien comprendre ce qu'est une greffe et le faire savoir autour de soi.

Ce mercredi 17 octobre c'est la journée mondiale du don d'organes et de la greffe. Une journée promulguée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en 2005 en raison du peu de donneurs recensés.

En effet en France en 2005, 4 238 transplantations d'organes ont été pratiquées alors que 12 000 malades avaient besoin d'une greffe. La journée mondiale permet désormais de parler de la greffe, du don d'organes et de la transplantation pour qu'un maximum de personnes se positionne sur le sujet.

Une greffe ou transplantation est une opération qui consiste à "installer" un organe venant d'un être vivant dans un autre être vivant. On peut greffer de nombreux organes : les reins, le cœur, la rétine, le foie, la moelle osseuse, la cornée. On peut aussi "greffer" du sang, on parle alors plus couramment de transfusion sanguine.

Quand il s'agit d'organes irremplaçables comme le cœur ou la rétine, on effectue le prélèvement sur des personnes qui viennent de mourir. Quand il s'agit d'organes qui se renouvellent (moelle osseuse, sang) ou que l'on possède en doublon comme les reins, alors le prélèvement est effectué quand le donneur est encore vivant.

La première greffe a été réalisée en 1950 aux États-Unis. C'était une greffe de rein. Depuis, ce genre d'opérations se fait couramment dans la mesure où des donneurs se manifestent.

Il faut savoir que le don d'organes est gratuit. Jeune ou âgé, malade ou en bonne santé, il n'existe pas de contre-indication de principe au don d'organes. Le prélèvement est possible à tous les âges. En 2017, en France, 3,6% des donneurs avaient 17 ans ou moins.

"La loi considère que nous sommes des donneurs présumés sauf si nous avons fait connaitre de notre vivant notre opposition au don d’organes, principalement en s’inscrivant sur le registre des refus", explique l'association Un don de vie.

"Mais les familles sont toujours questionnées pour connaitre qu’elle était, de son vivant, la volonté du défunt. C’est pourquoi il est essentiel d’inciter la population à se positionner en faveur ou pas du don d’organes. Demandez à votre entourage leur volonté afin de pouvoir la respecter."

En savoir plus

Le site internet sur le don d'organes
Site internet du registre national des refus

Rédigé par Delphine Barrais le Mardi 16 Octobre 2018 à 09:45 | Lu 1197 fois