Paris, France | AFP | vendredi 14/03/2025 - La gauche sénatoriale a demandé vendredi la création d'une commission d'enquête sur "la gestion de la crise après le passage du cyclone Chido" à Mayotte mi-décembre, dans un courrier adressé au président de la chambre haute Gérard Larcher.
Les présidents des groupes socialiste, communiste et écologiste au Sénat, ainsi que le sénateur socialiste de Mayotte Saïd Omar Oili, soulignent qu'encore aujourd'hui, "l'aide semble avoir du mal à arriver jusqu'aux familles" et que "les Mahorais manquent de tout".
"Il convient donc de s'interroger sur l'organisation des secours portés aux victimes", écrivent-ils, ainsi que "sur le bilan humain de 39 décès, 40 personnes disparues et plus de 5000 blessés qui peut apparaître en décalage avec l'ampleur de la catastrophe et les témoignages des habitants sur le terrain".
Ils demandent à Gérard Larcher la constitution d'une commission d'enquête qui travaillerait sur trois points: "l'efficacité des dispositifs de prévention et d'alerte lors de l'approche du cyclone", "la coordination des secours et des moyens déployés par l'État et les acteurs humanitaires", et "la prise en charge des blessés, des sinistrés et des personnes décédées".
Le travail de la commission doit permettre de "formuler des recommandations concrètes d'amélioration des dispositifs de prévention", jugent les sénateurs.
La création éventuelle de cette commission d'enquête dépend d'une décision de la conférence des présidents, réunie autour du président du Sénat.
Le département le plus pauvre de France, situé dans l'océan Indien, a été ravagé le 14 décembre par le cyclone Chido.
Le Parlement a adopté en février un projet de loi d'urgence pour la reconstruction de l'archipel, avant un second texte prévu en juin à l'Assemblée.
Les présidents des groupes socialiste, communiste et écologiste au Sénat, ainsi que le sénateur socialiste de Mayotte Saïd Omar Oili, soulignent qu'encore aujourd'hui, "l'aide semble avoir du mal à arriver jusqu'aux familles" et que "les Mahorais manquent de tout".
"Il convient donc de s'interroger sur l'organisation des secours portés aux victimes", écrivent-ils, ainsi que "sur le bilan humain de 39 décès, 40 personnes disparues et plus de 5000 blessés qui peut apparaître en décalage avec l'ampleur de la catastrophe et les témoignages des habitants sur le terrain".
Ils demandent à Gérard Larcher la constitution d'une commission d'enquête qui travaillerait sur trois points: "l'efficacité des dispositifs de prévention et d'alerte lors de l'approche du cyclone", "la coordination des secours et des moyens déployés par l'État et les acteurs humanitaires", et "la prise en charge des blessés, des sinistrés et des personnes décédées".
Le travail de la commission doit permettre de "formuler des recommandations concrètes d'amélioration des dispositifs de prévention", jugent les sénateurs.
La création éventuelle de cette commission d'enquête dépend d'une décision de la conférence des présidents, réunie autour du président du Sénat.
Le département le plus pauvre de France, situé dans l'océan Indien, a été ravagé le 14 décembre par le cyclone Chido.
Le Parlement a adopté en février un projet de loi d'urgence pour la reconstruction de l'archipel, avant un second texte prévu en juin à l'Assemblée.