Sebastien SALOM-GOMIS / AFP
Paris, France | AFP | mercredi 21/06/2023 - De nombreux responsables de gauche ont condamné mercredi la dissolution de l'association écologiste les Soulèvements de la Terre, dénonçant une "dérive autoritaire" et une "atteinte à la liberté d'association".
Le collectif a été dissous mercredi en Conseil des ministres, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin invoquant son "rôle majeur dans la conception, la diffusion et la légitimation de modes opératoires violents".
"La répression du mouvement écologiste, aussi autoritaire qu'absurde, ne peut masquer le déni par Emmanuel Macron et son gouvernement d'un modèle qui détruit les conditions mêmes de la vie !", a déploré sur Twitter l'ancien candidat des Verts à la présidentielle Yannick Jadot.
"Préférer enfermer les militants, dissoudre un mouvement plutôt que de regarder le problème du réchauffement climatique en face. Vous resterez comme ceux qui n'ont finalement rien compris aux enjeux", a abondé la députée EELV Sandrine Rousseau, Julien Bayou dénonçant "une atteinte à la liberté d'association".
Leur collègue Delphine Batho a aussi jugé sur franceinfo cette dissolution "contraire à l'état de droit". Mais elle a tout de même précisé ne pas être "alignée avec la stratégie des Soulèvements de la Terre", qui lui semble "contre-productive".
Mercredi matin, avant même l'annonce de la décision du gouvernement, la cheffe d'Europe Ecologie Les Verts Marine Tondelier a critiqué sur Public Sénat "les moyens surdimensionnés de répression" et "d'intimidation" mis en place.
"Je ne laisserai pas ce gouvernement faire des écologistes les boucs émissaires de leur inaction climatique", a-t-elle martelé, promettant de s'opposer "par tous les moyens légaux" à cette dissolution qui pose de nombreuses questions juridiques.
Des personnalités doivent venir exprimer leur soutien aux Soulèvements de la Terre devant le Conseil d'Etat à Paris à partir de 17h00. Le collectif, né en janvier 2021 dans l'ex-ZAD (zone à défendre) de Notre-Dame-des-Landes, appelle aussi à des rassemblements mercredi en début de soirée devant les préfectures.
"Je suis contre la dissolution (...) À Sainte-Soline, la violence a été provoquée par M. Darmanin. Le maintien de l'ordre de ce gouvernement est condamné de l'ONU au Conseil de l'Europe, par tout l'univers civilisé", a dénoncé sur Twitter Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise.
"Le gouvernement poursuit sa dérive autoritaire malgré les alertes d’organisations internationales", a accusé le député LFI Eric Coquerel.
Pour Benjamin Lucas (Générations), cette décision du gouvernement présente les "ingrédients d'une bascule autoritaire d'un régime dans lequel on criminalise les oppositions".
Le collectif a été dissous mercredi en Conseil des ministres, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin invoquant son "rôle majeur dans la conception, la diffusion et la légitimation de modes opératoires violents".
"La répression du mouvement écologiste, aussi autoritaire qu'absurde, ne peut masquer le déni par Emmanuel Macron et son gouvernement d'un modèle qui détruit les conditions mêmes de la vie !", a déploré sur Twitter l'ancien candidat des Verts à la présidentielle Yannick Jadot.
"Préférer enfermer les militants, dissoudre un mouvement plutôt que de regarder le problème du réchauffement climatique en face. Vous resterez comme ceux qui n'ont finalement rien compris aux enjeux", a abondé la députée EELV Sandrine Rousseau, Julien Bayou dénonçant "une atteinte à la liberté d'association".
Leur collègue Delphine Batho a aussi jugé sur franceinfo cette dissolution "contraire à l'état de droit". Mais elle a tout de même précisé ne pas être "alignée avec la stratégie des Soulèvements de la Terre", qui lui semble "contre-productive".
Mercredi matin, avant même l'annonce de la décision du gouvernement, la cheffe d'Europe Ecologie Les Verts Marine Tondelier a critiqué sur Public Sénat "les moyens surdimensionnés de répression" et "d'intimidation" mis en place.
"Je ne laisserai pas ce gouvernement faire des écologistes les boucs émissaires de leur inaction climatique", a-t-elle martelé, promettant de s'opposer "par tous les moyens légaux" à cette dissolution qui pose de nombreuses questions juridiques.
Des personnalités doivent venir exprimer leur soutien aux Soulèvements de la Terre devant le Conseil d'Etat à Paris à partir de 17h00. Le collectif, né en janvier 2021 dans l'ex-ZAD (zone à défendre) de Notre-Dame-des-Landes, appelle aussi à des rassemblements mercredi en début de soirée devant les préfectures.
"Je suis contre la dissolution (...) À Sainte-Soline, la violence a été provoquée par M. Darmanin. Le maintien de l'ordre de ce gouvernement est condamné de l'ONU au Conseil de l'Europe, par tout l'univers civilisé", a dénoncé sur Twitter Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise.
"Le gouvernement poursuit sa dérive autoritaire malgré les alertes d’organisations internationales", a accusé le député LFI Eric Coquerel.
Pour Benjamin Lucas (Générations), cette décision du gouvernement présente les "ingrédients d'une bascule autoritaire d'un régime dans lequel on criminalise les oppositions".