Tahiti, le 24 septembre 2024 - Elle a été créée en juillet 2023. La fondation du Service militaire adapté (SMA) prolonge l’action de ce service. Elle agit dans quatre grands domaines en mettant à disposition un accompagnement personnalisé, une aide financière ou encore une expertise pour des jeunes porteurs de projet âgés entre 18 et 30 ans. En Polynésie, l’association qui fait le lien localement avec cette fondation s’est récemment structurée.
Le Service militaire adapté (SMA) est né aux Antilles en 1961. Il s’est étendu dans les outre-mer petit à petit. En Polynésie, il a vu le jour en 1989. Le SMA forme désormais sur l’ensemble des outre-mer, dans les sept régiments du service militaire adapté (RSMA), 6 000 jeunes par an. Au Fenua, ils sont entre 600 et 900 bénéficiaires chaque année.
Pour prolonger son action, une fondation a été créée en juillet 2023. Celle-ci s’adresse aux jeunes de 18 à 30 ans qui sont ou non passés par le RSMA et qui ont un projet structuré mais qui manquent de fonds, d’expertise et de confiance parfois. Elle fonctionne grâce aux partenariats signés avec des entreprises engagées et est gouvernée par le général Jean-Pierre Metz, président, et Guillaume Villemot, délégué général. “L’objectif de cette fondation est d’insérer durablement les jeunes, mais également de participer au développement des territoires.”
La fondation accompagne les projets d’insertion dans l’emploi ou de création d’entreprise à travers trois types de mécénat : mécénat de compétences, mécénat financier et mécénat de confiance. Elle intervient dans quatre grands domaines : le logement (prise en charge de la caution, du premier loyer, de meubles…), la mobilité (prise en charge de permis divers, d’achat de deux-roues…), la formation et l’autonomie alimentaire.
Une association pour faire le lien
Dans chaque territoire, une association permet de faire le lien avec la fondation, de prospecter et d’accompagner de manière plus personnelle les porteurs de projets. “Difficile pour nous, qui sommes à Paris, de juger de la pertinence d’un projet en Polynésie, aux Antilles ou à La Réunion”, reconnaît le général Jean-Pierre Metz. L’association permet aussi de trouver des partenaires sur le territoire.
Les projets sont étudiés une fois par trimestre par un comité exécutif de 15 personnes composé d’autorités qualifiées outre-mer et jeunesse, d’entreprises partenaires et d’institutionnels. “Mais ce comité reste une chambre d’enregistrement de l’avis des associations”, insiste Guillaume Villemot.
Une centaine de projets a été validée sur l’ensemble des outre-mer ; 92% des jeunes accompagnés sont issus des régiments du SMA. La fondation espère pouvoir aller jusqu’à 200 par an. En moyenne, les projets sont financés à hauteur de 600 000 francs, le suivi dure une année. Mais les montants tout comme la durée du suivi peuvent aller au-delà.
Le Service militaire adapté (SMA) est né aux Antilles en 1961. Il s’est étendu dans les outre-mer petit à petit. En Polynésie, il a vu le jour en 1989. Le SMA forme désormais sur l’ensemble des outre-mer, dans les sept régiments du service militaire adapté (RSMA), 6 000 jeunes par an. Au Fenua, ils sont entre 600 et 900 bénéficiaires chaque année.
Pour prolonger son action, une fondation a été créée en juillet 2023. Celle-ci s’adresse aux jeunes de 18 à 30 ans qui sont ou non passés par le RSMA et qui ont un projet structuré mais qui manquent de fonds, d’expertise et de confiance parfois. Elle fonctionne grâce aux partenariats signés avec des entreprises engagées et est gouvernée par le général Jean-Pierre Metz, président, et Guillaume Villemot, délégué général. “L’objectif de cette fondation est d’insérer durablement les jeunes, mais également de participer au développement des territoires.”
La fondation accompagne les projets d’insertion dans l’emploi ou de création d’entreprise à travers trois types de mécénat : mécénat de compétences, mécénat financier et mécénat de confiance. Elle intervient dans quatre grands domaines : le logement (prise en charge de la caution, du premier loyer, de meubles…), la mobilité (prise en charge de permis divers, d’achat de deux-roues…), la formation et l’autonomie alimentaire.
Une association pour faire le lien
Dans chaque territoire, une association permet de faire le lien avec la fondation, de prospecter et d’accompagner de manière plus personnelle les porteurs de projets. “Difficile pour nous, qui sommes à Paris, de juger de la pertinence d’un projet en Polynésie, aux Antilles ou à La Réunion”, reconnaît le général Jean-Pierre Metz. L’association permet aussi de trouver des partenaires sur le territoire.
Les projets sont étudiés une fois par trimestre par un comité exécutif de 15 personnes composé d’autorités qualifiées outre-mer et jeunesse, d’entreprises partenaires et d’institutionnels. “Mais ce comité reste une chambre d’enregistrement de l’avis des associations”, insiste Guillaume Villemot.
Une centaine de projets a été validée sur l’ensemble des outre-mer ; 92% des jeunes accompagnés sont issus des régiments du SMA. La fondation espère pouvoir aller jusqu’à 200 par an. En moyenne, les projets sont financés à hauteur de 600 000 francs, le suivi dure une année. Mais les montants tout comme la durée du suivi peuvent aller au-delà.
Frédéric Gerlinger, chef de corps du RSMA de Polynésie : “Une dizaine de projets polynésiens sont déjà en cours”
En Polynésie, l’association de la fondation s’est récemment structurée. Elle fonctionne depuis plusieurs mois, mais le chef de corps Frédéric Gerlinger peut compter sur une chargée de mission depuis ce mois d’août 2024. Ce qui va permettre d’intensifier l’activité.
Une dizaine de projets sont déjà suivis par l’association de la fondation SMA. “Nous les recevons, les étudions et les structurons avec les jeunes qui nous ont sollicités, mais également avec nos partenaires comme l’Adie ou le réseau entreprendre.” Certains d’entre eux ont été financés (toute ou partie) et lancés. “Nous avons par exemple aidé des jeunes à se loger, à passer le permis, mais aussi à créer leur entreprise comme un barber shop à la Presqu’île ou une roulotte à Tubuai.” Autre exemple, un agriculteur a pris contact avec l’association pour monter un élevage de poules pondeuses à Ua Pou, il est en attente. La prochaine réunion du comité exécutif est prévue le 18 octobre.
En Polynésie, l’association de la fondation s’est récemment structurée. Elle fonctionne depuis plusieurs mois, mais le chef de corps Frédéric Gerlinger peut compter sur une chargée de mission depuis ce mois d’août 2024. Ce qui va permettre d’intensifier l’activité.
Une dizaine de projets sont déjà suivis par l’association de la fondation SMA. “Nous les recevons, les étudions et les structurons avec les jeunes qui nous ont sollicités, mais également avec nos partenaires comme l’Adie ou le réseau entreprendre.” Certains d’entre eux ont été financés (toute ou partie) et lancés. “Nous avons par exemple aidé des jeunes à se loger, à passer le permis, mais aussi à créer leur entreprise comme un barber shop à la Presqu’île ou une roulotte à Tubuai.” Autre exemple, un agriculteur a pris contact avec l’association pour monter un élevage de poules pondeuses à Ua Pou, il est en attente. La prochaine réunion du comité exécutif est prévue le 18 octobre.
Contacts
Mail : contact.afsma.987@gmail.com
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