
Aline Flore, Irmine Tehei et Jeanne Heipua Lecourt, trois personnalités inspirantes du droit des femmes en Polynésie
Tahiti, le 6 mars 2025 - En préambule de la Journée internationale des droits des femmes, qui se déroulera le samedi 8 mars, près de 90 femmes engagées, actrices du tissu associatif polynésien, se sont retrouvées ce jeudi matin au centre de retraite Notre-Dame de Cana à Punaauia pour un moment d’échange et de partage. Une journée importante dans l’objectif d’unir les forces vives qui permettront l’épanouissement et le bien-être des femmes de demain.
Les 7 et 8 mars, au parc Paofai de Papeete, seront organisées deux grandes journées consacrées aux droits des femmes. Porté à bout de bras par la ministre des Solidarités, du Logement, chargée des familles et des personnes non autonomes, Minarii Chantal Galenon, en collaboration avec les équipes de la Direction des solidarités, de la famille et de l’égalité (DSFE), cet événement célébrera la dignité des femmes et leur engagement dans la société. De nombreuses personnalités politiques, mais aussi du monde associatif, se retrouveront pour échanger, partager leurs expériences communes et travailler ensemble sur la condition des femmes en Polynésie.
À la veille de ce grand rendez-vous, plus de 90 femmes de tous les archipels de la Polynésie, présidentes d’association et élues, se sont retrouvées jeudi au centre de retraite Notre-Dame de Cana à Punaauia pour réfléchir ensemble sur plusieurs problématiques. “Nous nous sommes retrouvées aujourd’hui pour que nous puissions travailler ensemble sur trois questions importantes : quels sont nos besoins, quels sont nos défis et quels engagements pouvons-nous prendre, chacune d’entre nous ? Les réponses ne pourront venir que des adhérentes et c’est pour cela que nous voulions nous réunir, nous les associations de Tahiti, avec nos consœurs des archipels. Ce sont ces présidentes, qui sont en contact permanent avec les femmes dont elles s’occupent”, nous expliquait la très inspirante présidente de l’association Vahine Arata’i no Porinetia, de Tahiti, Jeanne Heipua Lecourt. “Nous avons créé un questionnaire que les différentes présidentes pourront diffuser auprès de leurs adhérentes dans toutes les îles. Quant à nous, à Tahiti, nous participerons aux événements en faveur des droits des femmes pour aller à leur rencontre et diffuser ce questionnaire. Après trois mois, nous réaliserons une étude sur la condition des femmes en Polynésie et nous nous engageons ensuite à faire un retour à toutes les participantes avec un plan de recommandations et des actions mises en place.”
Répertorier les besoins des femmes
La force de cette enquête réside dans le fait qu’elle donne une vue d’ensemble de toute la Polynésie. “Le but de ce questionnaire était de répertorier les besoins des femmes dans la Polynésie française, notamment dans les différents archipels et les îles éloignées, pour améliorer la condition féminine et favoriser l’entrepreneuriat dans les îles”, continuait Céline du Rivau, membre de l’association Vahine Aratai Taime Taofe de Moorea, et coconceptrice du questionnaire.
Tahiti et Moorea, les grandes sœurs, sont le moteur d’une unité polynésienne pour la femme de demain, selon Aline Flore, la présidente du Conseil des femmes. “C’est un souhait de longue date du Conseil des femmes d’aller à la rencontre des femmes des îles et de mettre à disposition les réseaux et les moyens dont nous bénéficions ici à Tahiti. La situation géographique de la Polynésie fait que la proximité que l’on aimerait avoir avec elles est compliquée. C’est pour cela que nous sommes heureuses de les accueillir aujourd’hui. C’est l’occasion de les écouter, de les comprendre, d’entendre leurs soucis et leurs difficultés pour mieux les aider.” Et ce fut le cas tout au long de la journée, à travers différents ateliers où toutes ces femmes, sans qui rien ne pourrait arriver, ont communiqué leur joie de vivre et leur implication de tous les instants. Avec beaucoup d’enthousiasme, elles ont participé à l’avancée des projets de chacune.
Faire avancer les projets
C’est le cas pour Melinda Teikiteepupuni-Poevai de l’association As Ia Keapa Te Tahianui des Marquises : “C’était vraiment important pour nous de participer à ce rassemblement. On a l’habitude de se réunir avec les associations des Marquises pour faire des événements avec des activités et des échanges. Ça nous permet de faire avancer nos projets. Mais d’être réunies avec toutes nos sœurs de Polynésie, c’est un grand pas pour la femme qui commence à prendre sa place dans la société, au niveau politique ou dans l’entrepreneuriat.”
Des femmes qui ont une vision très claire de leur futur. Toutes investies dans leur archipel, leur île, elles sont impliquées corps et âme dans les démarches et les projets qui vont façonner l’avenir. “C’est la première fois que nous arrivons à réunir toutes ces femmes qui viennent de si loin. Ce sont des femmes déterminées, qui sont toujours dans l’action pour que leur île puisse survivre. Et c’était très important de les mettre à l’honneur aujourd’hui, car ce sont elles qui vont définir la femme polynésienne de demain”, concluait Irmine Tehei, la présidente de l’Union des femmes francophones d’Océanie (UFFO). Une femme polynésienne qui prendra une grande place dans l’évolution politique et économique de la société, mais qui sera toujours la garante des valeurs et des traditions familiales.
Les 7 et 8 mars, au parc Paofai de Papeete, seront organisées deux grandes journées consacrées aux droits des femmes. Porté à bout de bras par la ministre des Solidarités, du Logement, chargée des familles et des personnes non autonomes, Minarii Chantal Galenon, en collaboration avec les équipes de la Direction des solidarités, de la famille et de l’égalité (DSFE), cet événement célébrera la dignité des femmes et leur engagement dans la société. De nombreuses personnalités politiques, mais aussi du monde associatif, se retrouveront pour échanger, partager leurs expériences communes et travailler ensemble sur la condition des femmes en Polynésie.
À la veille de ce grand rendez-vous, plus de 90 femmes de tous les archipels de la Polynésie, présidentes d’association et élues, se sont retrouvées jeudi au centre de retraite Notre-Dame de Cana à Punaauia pour réfléchir ensemble sur plusieurs problématiques. “Nous nous sommes retrouvées aujourd’hui pour que nous puissions travailler ensemble sur trois questions importantes : quels sont nos besoins, quels sont nos défis et quels engagements pouvons-nous prendre, chacune d’entre nous ? Les réponses ne pourront venir que des adhérentes et c’est pour cela que nous voulions nous réunir, nous les associations de Tahiti, avec nos consœurs des archipels. Ce sont ces présidentes, qui sont en contact permanent avec les femmes dont elles s’occupent”, nous expliquait la très inspirante présidente de l’association Vahine Arata’i no Porinetia, de Tahiti, Jeanne Heipua Lecourt. “Nous avons créé un questionnaire que les différentes présidentes pourront diffuser auprès de leurs adhérentes dans toutes les îles. Quant à nous, à Tahiti, nous participerons aux événements en faveur des droits des femmes pour aller à leur rencontre et diffuser ce questionnaire. Après trois mois, nous réaliserons une étude sur la condition des femmes en Polynésie et nous nous engageons ensuite à faire un retour à toutes les participantes avec un plan de recommandations et des actions mises en place.”
Répertorier les besoins des femmes
La force de cette enquête réside dans le fait qu’elle donne une vue d’ensemble de toute la Polynésie. “Le but de ce questionnaire était de répertorier les besoins des femmes dans la Polynésie française, notamment dans les différents archipels et les îles éloignées, pour améliorer la condition féminine et favoriser l’entrepreneuriat dans les îles”, continuait Céline du Rivau, membre de l’association Vahine Aratai Taime Taofe de Moorea, et coconceptrice du questionnaire.
Tahiti et Moorea, les grandes sœurs, sont le moteur d’une unité polynésienne pour la femme de demain, selon Aline Flore, la présidente du Conseil des femmes. “C’est un souhait de longue date du Conseil des femmes d’aller à la rencontre des femmes des îles et de mettre à disposition les réseaux et les moyens dont nous bénéficions ici à Tahiti. La situation géographique de la Polynésie fait que la proximité que l’on aimerait avoir avec elles est compliquée. C’est pour cela que nous sommes heureuses de les accueillir aujourd’hui. C’est l’occasion de les écouter, de les comprendre, d’entendre leurs soucis et leurs difficultés pour mieux les aider.” Et ce fut le cas tout au long de la journée, à travers différents ateliers où toutes ces femmes, sans qui rien ne pourrait arriver, ont communiqué leur joie de vivre et leur implication de tous les instants. Avec beaucoup d’enthousiasme, elles ont participé à l’avancée des projets de chacune.
Faire avancer les projets
C’est le cas pour Melinda Teikiteepupuni-Poevai de l’association As Ia Keapa Te Tahianui des Marquises : “C’était vraiment important pour nous de participer à ce rassemblement. On a l’habitude de se réunir avec les associations des Marquises pour faire des événements avec des activités et des échanges. Ça nous permet de faire avancer nos projets. Mais d’être réunies avec toutes nos sœurs de Polynésie, c’est un grand pas pour la femme qui commence à prendre sa place dans la société, au niveau politique ou dans l’entrepreneuriat.”
Des femmes qui ont une vision très claire de leur futur. Toutes investies dans leur archipel, leur île, elles sont impliquées corps et âme dans les démarches et les projets qui vont façonner l’avenir. “C’est la première fois que nous arrivons à réunir toutes ces femmes qui viennent de si loin. Ce sont des femmes déterminées, qui sont toujours dans l’action pour que leur île puisse survivre. Et c’était très important de les mettre à l’honneur aujourd’hui, car ce sont elles qui vont définir la femme polynésienne de demain”, concluait Irmine Tehei, la présidente de l’Union des femmes francophones d’Océanie (UFFO). Une femme polynésienne qui prendra une grande place dans l’évolution politique et économique de la société, mais qui sera toujours la garante des valeurs et des traditions familiales.