Le tribunal correctionnel a renvoyé au mois de janvier 2012 le procès pour détournement de fonds publics dans lequel seront jugés une employée de l'assemblée, Tamara Devendeville, et le sénateur Gaston Flosse. Ce dernier est accusé d'avoir fait travailler cette femme de ménage de l'APF à son domicile, à des fins privées, en dehors du cadre de son contrat.
L'avocat de Gaston Flosse, Me Quinquis a affirmé mardi matin que l'affaire serait jugée en janvier, et qu'il n'était "pas inquiet pour son client". "Les poursuites sont mal fondées" estime l'avocat. "M. Flosse a fait venir ponctuellement une femme de ménage de l'assemblée, lorsqu'il recevait des invités à l'occasion de ses fonctions de représentant, étant donné que c'était prévu dans le contrat de la femme de ménage en question" résume l'avocat, pour qui tout était légal.
C'est au cours d'une perquisition au domicile de Gaston Flosse, en 2009, que la justice s'était interrogée sur la présence de cette employée de l'assemblée. Selon l'avocat de la défense, Me Dubois, qui est à l'origine de la demande de renvoi, le problème ne porte pas sur les ménages réalisés au domicile de Gaston Flosse lors des repas officiels (qui seraient bien prévus dans le contrat de Tamara Devendeville), mais sur la présence de cette dernière pendant ses jours de congé. "T. Devendeville faisait volontairement le ménage chez le sénateur en dehors de ses heures de travail à l'assemblée" affirme l'avocat, pour qui rien n'est illégal dans cet arrangement entre la femme de ménage et l'ancien président.
Aucun des deux avocats n'a été en mesure de préciser la fréquence des passages de cette employée au domicile de Gaston Flosse, une information qui n'est "même pas renseignée dans le dossier", a affirmé Maître Quinquis. La justice devra déterminer qui, de l'assemblée ou de G. Flosse, payait cette femme de ménage lorsqu'elle était employée à des fins privées.
L'avocat de Gaston Flosse, Me Quinquis a affirmé mardi matin que l'affaire serait jugée en janvier, et qu'il n'était "pas inquiet pour son client". "Les poursuites sont mal fondées" estime l'avocat. "M. Flosse a fait venir ponctuellement une femme de ménage de l'assemblée, lorsqu'il recevait des invités à l'occasion de ses fonctions de représentant, étant donné que c'était prévu dans le contrat de la femme de ménage en question" résume l'avocat, pour qui tout était légal.
C'est au cours d'une perquisition au domicile de Gaston Flosse, en 2009, que la justice s'était interrogée sur la présence de cette employée de l'assemblée. Selon l'avocat de la défense, Me Dubois, qui est à l'origine de la demande de renvoi, le problème ne porte pas sur les ménages réalisés au domicile de Gaston Flosse lors des repas officiels (qui seraient bien prévus dans le contrat de Tamara Devendeville), mais sur la présence de cette dernière pendant ses jours de congé. "T. Devendeville faisait volontairement le ménage chez le sénateur en dehors de ses heures de travail à l'assemblée" affirme l'avocat, pour qui rien n'est illégal dans cet arrangement entre la femme de ménage et l'ancien président.
Aucun des deux avocats n'a été en mesure de préciser la fréquence des passages de cette employée au domicile de Gaston Flosse, une information qui n'est "même pas renseignée dans le dossier", a affirmé Maître Quinquis. La justice devra déterminer qui, de l'assemblée ou de G. Flosse, payait cette femme de ménage lorsqu'elle était employée à des fins privées.