Crédit Fabrice COFFRINI / AFP
Genève, Suisse | AFP | lundi 23/10/2023 - Le chef de la droite dure suisse, Marco Chiesa, s'est engagé lundi à mener des politiques "pragmatiques", pour lutter notamment contre l'"immigration de masse" et le politiquement correct, après la victoire de son parti aux élections législatives.
Selon les résultats définitifs, l'UDC (Union démocratique du centre) renforce sa place de premier parti, avec 28,55% des voix aux élections du Conseil national, la chambre basse du parlement, où les députés sont élus au scrutin proportionnel.
L'UDC compte désormais 62 députés (+9) sur 200, après une campagne contre "l'immigration de masse", "les diktats du genre" et "la folie woke".
"Notre position politique est claire: nous défendons la liberté, la sécurité et l'indépendance", a affirmé M. Chiesa à la Tribune de Genève, au lendemain du scrutin.
"Je veux faire une politique pragmatique. Moins de politiquement correct, davantage de sujets qui préoccupent vraiment les gens", a-t-il assuré.
Dans un communiqué, l'UDC - accusée pendant la campagne de flirter avec l'extrême droite - souligne que le résultat montre que "la politique suisse doit changer sur des questions centrales" et que "les Suisses en ont assez de la politique migratoire et de l'asile néfaste de la gauche rose-verte".
M. Chiesa dresse trois priorités: limiter l'accroissement de la population en Suisse, garantir l'approvisionnement énergétique sûr du pays et assurer l'indépendance de la Suisse.
L'UDC milite depuis des années pour que la Suisse - qui ne fait pas partie de l'Union européenne - sorte des accords de libre-circulation de Schengen. Elle estime aussi que le ralliement de la Suisse aux sanctions européennes contre la Russie ébranle sa "neutralité stricte".
Les trois autres grands partis n'ont guère bougé.
Le parti socialiste (PS) obtiennent 17,96% des voix, soit 41 sièges (+2). Le Centre, avec 14,57% des voix (29 sièges), devance pour la première fois les Libéraux-Radicaux (PLR), qui recule à 14,38% (28 sièges).
Les grands perdants sont les Verts qui repassent sous la barre des 10%, à 9,38% (-5 sièges), et les Vert' libéraux, à 7,24% (-6 sièges).
La question migratoire et le renchérissement du coût de la vie ont primé sur le climat pendant la campagne, marquée par les tensions internationales.
"Une partie de l'électorat suisse a besoin de se faire rassurer" alors que le monde traverse "une période assez tourmentée avec la guerre en Ukraine, les troubles au Proche-Orient, les attentats en France et à Bruxelles", a commenté pour l'AFP Pascal Sciarini, professeur de science politique à l'université de Genève.
Les Suisses ont également voté pour élire les 46 sénateurs, mais des seconds tours doivent encore avoir lieu.
Les deux chambres désigneront le 13 décembre les sept membres du Conseil fédéral (gouvernement), au sein duquel les quatre premiers partis se partagent les portefeuilles ministériels depuis des décennies.
Selon les résultats définitifs, l'UDC (Union démocratique du centre) renforce sa place de premier parti, avec 28,55% des voix aux élections du Conseil national, la chambre basse du parlement, où les députés sont élus au scrutin proportionnel.
L'UDC compte désormais 62 députés (+9) sur 200, après une campagne contre "l'immigration de masse", "les diktats du genre" et "la folie woke".
"Notre position politique est claire: nous défendons la liberté, la sécurité et l'indépendance", a affirmé M. Chiesa à la Tribune de Genève, au lendemain du scrutin.
"Je veux faire une politique pragmatique. Moins de politiquement correct, davantage de sujets qui préoccupent vraiment les gens", a-t-il assuré.
Dans un communiqué, l'UDC - accusée pendant la campagne de flirter avec l'extrême droite - souligne que le résultat montre que "la politique suisse doit changer sur des questions centrales" et que "les Suisses en ont assez de la politique migratoire et de l'asile néfaste de la gauche rose-verte".
M. Chiesa dresse trois priorités: limiter l'accroissement de la population en Suisse, garantir l'approvisionnement énergétique sûr du pays et assurer l'indépendance de la Suisse.
L'UDC milite depuis des années pour que la Suisse - qui ne fait pas partie de l'Union européenne - sorte des accords de libre-circulation de Schengen. Elle estime aussi que le ralliement de la Suisse aux sanctions européennes contre la Russie ébranle sa "neutralité stricte".
Les trois autres grands partis n'ont guère bougé.
Le parti socialiste (PS) obtiennent 17,96% des voix, soit 41 sièges (+2). Le Centre, avec 14,57% des voix (29 sièges), devance pour la première fois les Libéraux-Radicaux (PLR), qui recule à 14,38% (28 sièges).
Les grands perdants sont les Verts qui repassent sous la barre des 10%, à 9,38% (-5 sièges), et les Vert' libéraux, à 7,24% (-6 sièges).
La question migratoire et le renchérissement du coût de la vie ont primé sur le climat pendant la campagne, marquée par les tensions internationales.
"Une partie de l'électorat suisse a besoin de se faire rassurer" alors que le monde traverse "une période assez tourmentée avec la guerre en Ukraine, les troubles au Proche-Orient, les attentats en France et à Bruxelles", a commenté pour l'AFP Pascal Sciarini, professeur de science politique à l'université de Genève.
Les Suisses ont également voté pour élire les 46 sénateurs, mais des seconds tours doivent encore avoir lieu.
Les deux chambres désigneront le 13 décembre les sept membres du Conseil fédéral (gouvernement), au sein duquel les quatre premiers partis se partagent les portefeuilles ministériels depuis des décennies.