Teanini Tematahotoa, la directrice de l'ICPF. Crédit photo : Présidence.
Tahiti, le 19 mars 2024 – La directrice de l'Institut du cancer de Polynésie française (ICPF), Teanini Tematahotoa, est menacée de destitution pour son poste de médecin généraliste au Centre de Prévention Maternelle et Infantile (CPMI). En effet, suite à un recours du Syndicat de la fonction publique, examiné ce mardi par le tribunal administratif, la rapporteuse publique a estimé que l'arrêté la nommant à ce poste devrait être annulé. La décision du tribunal est attendue pour le 16 avril prochain.
La directrice de l'ICPF, Teanini Tematahotoa, risque d'être destitué de son poste de médecin généraliste au Centre de Prévention Maternelle et Infantile (CPMI). C'est la conclusion à laquelle est parvenue la rapporteure publique ce mardi matin au tribunal administratif de Papeete, préconisant l'annulation de l'arrêté la désignant à la tête de à ce poste. Cette requête a été déposée par le Syndicat de la fonction publique, qui estime que Teanini Tematahotoa a bénéficié d'une nomination pour ordre, c’est-à-dire un titre donné à un fonctionnaire sans que celui-ci occupe effectivement la fonction, puisqu'en raison de ses responsabilités à l'ICPF, elle n'aurait jamais occupé le poste de médecin au CPMI.
La rapporteure publique considère cette nomination comme “fictive” et estime également que la ministre de la modernisation de l'époque, Christelle Lehartel, n'a pas agi pour “satisfaire les besoins du service”, mais simplement pour permettre à Teanini Tematahotoa d'obtenir le titre de médecin 2ème classe stagiaire. “Il y a donc lieu d'en constater la nullité”, a conclu la rapporteure publique. Le tribunal rendra se décision le 16 avril prochain.
La directrice de l'ICPF, Teanini Tematahotoa, risque d'être destitué de son poste de médecin généraliste au Centre de Prévention Maternelle et Infantile (CPMI). C'est la conclusion à laquelle est parvenue la rapporteure publique ce mardi matin au tribunal administratif de Papeete, préconisant l'annulation de l'arrêté la désignant à la tête de à ce poste. Cette requête a été déposée par le Syndicat de la fonction publique, qui estime que Teanini Tematahotoa a bénéficié d'une nomination pour ordre, c’est-à-dire un titre donné à un fonctionnaire sans que celui-ci occupe effectivement la fonction, puisqu'en raison de ses responsabilités à l'ICPF, elle n'aurait jamais occupé le poste de médecin au CPMI.
La rapporteure publique considère cette nomination comme “fictive” et estime également que la ministre de la modernisation de l'époque, Christelle Lehartel, n'a pas agi pour “satisfaire les besoins du service”, mais simplement pour permettre à Teanini Tematahotoa d'obtenir le titre de médecin 2ème classe stagiaire. “Il y a donc lieu d'en constater la nullité”, a conclu la rapporteure publique. Le tribunal rendra se décision le 16 avril prochain.