PAPEETE, mercredi 16 janvier 2013. Le député Jonas Tahuaitu a rencontré le mardi 15 janvier, les responsables de Moruroa e Tatou, Roland Oldham, son président, et John Doom, son coordinateur, au siège de l’association à Paofai. Ensemble, ils ont notamment abordé trois sujets importants : le décret d’application de la loi Morin, le sous-sol fragilisé de Moruroa par les essais nucléaires, ainsi que la pollution aux métaux lourds et aux hydrocarbures des sols et des aliments de Hao. Le député a écouté avec attention les requêtes et les inquiétudes des responsables de l’association et les a assuré de sa volonté de réunir l’ensemble des élus locaux et nationaux, sur ces problématiques.
Au sujet du décret d’application de la loi Morin, les responsables de Moruroa e Tatou ont rappelé que celui-ci n’était pas adapté à la situation réelle de la Polynésie française. En effet, sur les 470 dossiers instruits par le comité d’indemnisation de la loi Morin, ce dernier n’a retenu que 9 dossiers, dont seulement 4 pour la Polynésie française.
Concernant le sous-sol fragilisé de Moruroa et au risque de tsunami qui pourrait être lié, l’association a fait part au député de sa grande inquiétude quant à l’avenir de l’île et de ses alentours, d’autant que, pour l’heure, l’Etat n’a présenté aucune solution rassurante. Enfin, pour ce qui est de la pollution aux métaux lourds et aux hydrocarbures des sols et des aliments de Hao, l’association s’interroge sur l’avenir des 140 000 m3 de terres souillées de l’île.
Au sujet du décret d’application de la loi Morin, les responsables de Moruroa e Tatou ont rappelé que celui-ci n’était pas adapté à la situation réelle de la Polynésie française. En effet, sur les 470 dossiers instruits par le comité d’indemnisation de la loi Morin, ce dernier n’a retenu que 9 dossiers, dont seulement 4 pour la Polynésie française.
Concernant le sous-sol fragilisé de Moruroa et au risque de tsunami qui pourrait être lié, l’association a fait part au député de sa grande inquiétude quant à l’avenir de l’île et de ses alentours, d’autant que, pour l’heure, l’Etat n’a présenté aucune solution rassurante. Enfin, pour ce qui est de la pollution aux métaux lourds et aux hydrocarbures des sols et des aliments de Hao, l’association s’interroge sur l’avenir des 140 000 m3 de terres souillées de l’île.