L'association Rāhui Nui nō Tuha’a Pae interpelle le gouvernement dans un communiqué diffusé vendredi afin de soutenir son projet d'AMP aux Australes (Photo : Pew Tahiti)
PAPEETE, 8 avril 2016 - L'association Rāhui Nui nō Tuha’a Pae déplore, dans un communiqué diffusé vendredi matin, l'opposition du gouvernement au projet de création d'une aire marine protégée (AMP) d'un million de km2 autour de l'archipel des Australes.
"Nous nous regrettons le refus du gouvernement de recevoir notre délégation, ce qui aurait évité toutes mauvaises interprétations et suppositions erronées sur le projet de réserve marine proposé et sur l’ONG Pew. Nous sommes disposés à travailler avec le gouvernement et ses services sur ce projet dans un respect mutuel", indique l’association Rāhui Nui nō Tuha’a Pae récemment créée pour promouvoir le projet d’une aire marine protégée d’un million de km2 aux Australes.
Edouard Fritch a prévu de recevoir les maires de l’archipel, mardi à 11 heures à la présidence, pour évoquer ce projet échafaudé depuis deux ans à l'initiative de l'organisation non gouvernementale Pew et le concours d'élus et de représentants de la société civile.
Pour l'instant, seuls les maires de Raivavae, Rimatara et de Rurutu ont confirmé leur présence. "Nous regrettons d’être contraints de devoir communiquer avec le Pays par voie de presse interposée, en raison du refus de nous accorder l’audience sollicitée par les quatre maires de Rimatara, Raivavae, Tubuai et Rapa et leur délégation de représentants auprès du président du Pays et de ses ministres concernés par le projet, il y a de cela trois semaines", indique vendredi l'association Rāhui Nui nō Tuha’a Pae.
Aux Australes, la création d'une aire marine protégée reviendrait à verrouiller tout l'océan autour de l’archipel, à l'exception d'une zone de pêche libre dans la limite des 20 nautiques des côtes pour les pêcheurs locaux, et quelques zones de pêche réglementée sur des hauts fonds à proximité des îles. Le gouvernement travaille actuellement à la création d'une aire marine gérée sur l'ensemble de la zone économique exploitable polynésienne (5 millions km2) avec le souci d'un équilibre entre préservation de la ressource et développement économique. Sans le soutien de l'exécutif le projet d'AMP aux Australes n'a aucune chance d'aboutir.
Rāhui Nui nō Tuha’a Pae assure pourtant qu'une "vaste consultation de l’ensemble de la population des Australes a été menée par les mairies des Australes en partenariat avec l’ONG Pew et la Fédération des Associations de Protection de l’Environnement de Polynésie française (Fape)", en amont de la présentation de son projet d'AMP avec "plus de 60 réunions publiques ont été réalisées pendant deux ans dans toutes les îles et tous les villages des Australes" et le soutien des communes de Rimatara, Tubuai, Raivavae et Rapa. Elle invite le gouvernement à "tenir ses promesses quant à la protection de 20 % de la ZEE d’ici 2020 et la création future d’une Aire Marine Protégée de 1 million de km2 aux Australes" pour "garantir et protéger des ressources durables pour notre future génération".
"Nous nous regrettons le refus du gouvernement de recevoir notre délégation, ce qui aurait évité toutes mauvaises interprétations et suppositions erronées sur le projet de réserve marine proposé et sur l’ONG Pew. Nous sommes disposés à travailler avec le gouvernement et ses services sur ce projet dans un respect mutuel", indique l’association Rāhui Nui nō Tuha’a Pae récemment créée pour promouvoir le projet d’une aire marine protégée d’un million de km2 aux Australes.
Edouard Fritch a prévu de recevoir les maires de l’archipel, mardi à 11 heures à la présidence, pour évoquer ce projet échafaudé depuis deux ans à l'initiative de l'organisation non gouvernementale Pew et le concours d'élus et de représentants de la société civile.
Pour l'instant, seuls les maires de Raivavae, Rimatara et de Rurutu ont confirmé leur présence. "Nous regrettons d’être contraints de devoir communiquer avec le Pays par voie de presse interposée, en raison du refus de nous accorder l’audience sollicitée par les quatre maires de Rimatara, Raivavae, Tubuai et Rapa et leur délégation de représentants auprès du président du Pays et de ses ministres concernés par le projet, il y a de cela trois semaines", indique vendredi l'association Rāhui Nui nō Tuha’a Pae.
Aux Australes, la création d'une aire marine protégée reviendrait à verrouiller tout l'océan autour de l’archipel, à l'exception d'une zone de pêche libre dans la limite des 20 nautiques des côtes pour les pêcheurs locaux, et quelques zones de pêche réglementée sur des hauts fonds à proximité des îles. Le gouvernement travaille actuellement à la création d'une aire marine gérée sur l'ensemble de la zone économique exploitable polynésienne (5 millions km2) avec le souci d'un équilibre entre préservation de la ressource et développement économique. Sans le soutien de l'exécutif le projet d'AMP aux Australes n'a aucune chance d'aboutir.
Rāhui Nui nō Tuha’a Pae assure pourtant qu'une "vaste consultation de l’ensemble de la population des Australes a été menée par les mairies des Australes en partenariat avec l’ONG Pew et la Fédération des Associations de Protection de l’Environnement de Polynésie française (Fape)", en amont de la présentation de son projet d'AMP avec "plus de 60 réunions publiques ont été réalisées pendant deux ans dans toutes les îles et tous les villages des Australes" et le soutien des communes de Rimatara, Tubuai, Raivavae et Rapa. Elle invite le gouvernement à "tenir ses promesses quant à la protection de 20 % de la ZEE d’ici 2020 et la création future d’une Aire Marine Protégée de 1 million de km2 aux Australes" pour "garantir et protéger des ressources durables pour notre future génération".