Paris, France | AFP | lundi 28/11/2022 - Les efforts de l'Australie pour protéger la Grande barrière de corail sont "sans précédent" mais doivent s'intensifier pour espérer éviter son classement parmi les sites "en péril" du patrimoine mondial, selon un rapport d'experts diffusé lundi.
Selon deux experts de l'Unesco et de l'Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN), la dégradation du site se poursuit sous les effets conjugués du réchauffement climatique et de diverses pollutions liées à l'agriculture et à la pêche.
Selon les experts, "en dépit des efforts scientifiques et de gestion sans précédent ces dernières années" consentis par l'Australie, "la valeur universelle exceptionnelle du domaine est impactée significativement par les facteurs de changement climatique".
La capacité du site à résister à ces impacts est "compromise de façon substantielle", en particulier - mais pas exclusivement - à cause de la dégradation de la qualité de l'eau". Et l'ensemble des mesures et projets pour y faire face "manquent d'objectifs clairs" et "ne sont pas pleinement mis en œuvre".
Selon les auteurs du rapport, "si des efforts significatifs ont été faits pour réduire le ruissellement des nitrates et phosphates (...), il est nécessaire d'assurer une plus grande réduction de ces polluants dans les trois prochaines années que ce qui a été accompli depuis 2009".
L'Australie avait évité en juillet 2021 que l'Unesco inscrive la Grande Barrière de corail sur sa liste des sites du Patrimoine mondial en péril, malgré l'inquiétude de la communauté scientifique sur la dégradation de cet écosystème unique.
Le Comité du patrimoine mondial avait décidé de reporter une telle décision, après un lobbying intense de l'Australie. Les membres du Comité, dont la Chine, la Russie et l'Arabie saoudite, avaient estimé que Canberra devait se voir donner plus de temps pour faire le point sur ses efforts de conservation.
"Un dialogue constructif est en cours avec le gouvernement actuel" du Premier ministre Anthony Albanese, a souligné l'Unesco à l'AFP. Les élections de mai dernier avaient chassé du pouvoir la coalition conservatrice de Scott Morrison.
"Il y a un chemin étroit, mais qui existe, pour sauver la Grande barrière. Des mesures fortes et prises rapidement peuvent produire leurs effets. Ce rapport est une feuille de route proposée aux autorités australiennes qui devront dire ce qu'elles en font et surtout montrer des résultats", a relevé de son côté une source proche du dossier.
Une prochaine réunion du comité de l'Unesco est prévue en principe mi-2023 où les premiers résultats de ces mesures pourront être examinés.
Selon deux experts de l'Unesco et de l'Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN), la dégradation du site se poursuit sous les effets conjugués du réchauffement climatique et de diverses pollutions liées à l'agriculture et à la pêche.
Selon les experts, "en dépit des efforts scientifiques et de gestion sans précédent ces dernières années" consentis par l'Australie, "la valeur universelle exceptionnelle du domaine est impactée significativement par les facteurs de changement climatique".
La capacité du site à résister à ces impacts est "compromise de façon substantielle", en particulier - mais pas exclusivement - à cause de la dégradation de la qualité de l'eau". Et l'ensemble des mesures et projets pour y faire face "manquent d'objectifs clairs" et "ne sont pas pleinement mis en œuvre".
Selon les auteurs du rapport, "si des efforts significatifs ont été faits pour réduire le ruissellement des nitrates et phosphates (...), il est nécessaire d'assurer une plus grande réduction de ces polluants dans les trois prochaines années que ce qui a été accompli depuis 2009".
L'Australie avait évité en juillet 2021 que l'Unesco inscrive la Grande Barrière de corail sur sa liste des sites du Patrimoine mondial en péril, malgré l'inquiétude de la communauté scientifique sur la dégradation de cet écosystème unique.
Le Comité du patrimoine mondial avait décidé de reporter une telle décision, après un lobbying intense de l'Australie. Les membres du Comité, dont la Chine, la Russie et l'Arabie saoudite, avaient estimé que Canberra devait se voir donner plus de temps pour faire le point sur ses efforts de conservation.
"Un dialogue constructif est en cours avec le gouvernement actuel" du Premier ministre Anthony Albanese, a souligné l'Unesco à l'AFP. Les élections de mai dernier avaient chassé du pouvoir la coalition conservatrice de Scott Morrison.
"Il y a un chemin étroit, mais qui existe, pour sauver la Grande barrière. Des mesures fortes et prises rapidement peuvent produire leurs effets. Ce rapport est une feuille de route proposée aux autorités australiennes qui devront dire ce qu'elles en font et surtout montrer des résultats", a relevé de son côté une source proche du dossier.
Une prochaine réunion du comité de l'Unesco est prévue en principe mi-2023 où les premiers résultats de ces mesures pourront être examinés.