PAPEETE, le 8 novembre 2016. Tahiti Tourisme vient de lancer une opération originale pour faire la promotion de la destination : des cours de danse tahitienne dans une grande chaine de salles de sport à Paris. Les participants sont sortis ravis. Reportage.
L’hiver vient de s’abattre sur Paris avec ses premiers flocons de neige. Les Parisiens rêvent déjà de lointaines plages ensoleillées. Ce n’est donc pas totalement un hasard si Tahiti Tourisme va multiplier les événements ce mois-ci pour promouvoir la Polynésie.
Une chaine de restaurants de fruits de mer va bientôt proposer des soirées polynésiennes, un train des outre-mer va bientôt sillonner la France pour vanter les territoires ultramarins et Vaiana, le film d’animation des studios Disney, va très vite envahir les écrans. Lundi soir, le club de sport CMG du quartier Denfert-Rochereau accueillait son tout premier cours de danse tahitienne. Une vingtaine de sessions sont prévues jusqu’à mi-décembre dans les salles de sport parisiennes de ce groupe.
A l’accueil, devant les affiches vantant Tahiti et sa promesse de « Faire vivre le Mana », les gâteaux apéritifs et les briques d’eau de coco ont remplacé les serviettes et bouteilles d’eau. Quelques danseuses tahitiennes esquissent quelques pas de danse pour attirer les curieux. « Avec le temps qu’il fait dehors, ça fait rêver », remarque une dame en tenue de sport, séduite. Isabelle Gilquin, représentante de Tahiti Tourisme, assure l’accueil : « Voici une fleur de tiare et on vous attend en bas pour le cours de danse. »
L’hiver vient de s’abattre sur Paris avec ses premiers flocons de neige. Les Parisiens rêvent déjà de lointaines plages ensoleillées. Ce n’est donc pas totalement un hasard si Tahiti Tourisme va multiplier les événements ce mois-ci pour promouvoir la Polynésie.
Une chaine de restaurants de fruits de mer va bientôt proposer des soirées polynésiennes, un train des outre-mer va bientôt sillonner la France pour vanter les territoires ultramarins et Vaiana, le film d’animation des studios Disney, va très vite envahir les écrans. Lundi soir, le club de sport CMG du quartier Denfert-Rochereau accueillait son tout premier cours de danse tahitienne. Une vingtaine de sessions sont prévues jusqu’à mi-décembre dans les salles de sport parisiennes de ce groupe.
A l’accueil, devant les affiches vantant Tahiti et sa promesse de « Faire vivre le Mana », les gâteaux apéritifs et les briques d’eau de coco ont remplacé les serviettes et bouteilles d’eau. Quelques danseuses tahitiennes esquissent quelques pas de danse pour attirer les curieux. « Avec le temps qu’il fait dehors, ça fait rêver », remarque une dame en tenue de sport, séduite. Isabelle Gilquin, représentante de Tahiti Tourisme, assure l’accueil : « Voici une fleur de tiare et on vous attend en bas pour le cours de danse. »
Une autre dame, la quarantaine, est venue après son travail. Elle se renseigne. « Si votre cœur est pris, c’est côté gauche. » Visiblement célibataire, elle a compris l’astuce : « Et s’il y a moyen, c’est côté droit… »
Avec cette opération originale, Isabelle Gilquin veut donner un avant-goût de la destination à des voyageurs potentiels. Plutôt que des encarts publicitaires classiques, elle préfère « essayer de faire vivre des expériences ». Mettre l’aspect humain en avant plutôt que l’habituelle carte postale. L’idéal serait bien sûr de voir ces cours pérennisés à l’année. Mais déjà, « faisons ce test et voyons si les gens adhèrent ». C’est visiblement le cas des responsables de cette chaine de salles de sport. Thierry Rodot, représente l’agence de communication MCS Régie. Contacté par Tahiti Tourisme, c’est la première fois qu’il travaille « avec un office du tourisme ». C’est lui qui a joué l’intermédiaire avec ces salles de sport : « Ils ont été très enthousiastes. Les gens aiment le dépaysement. »
Au sous-sol, une cinquantaine de personnes (quasi exclusivement des femmes), pieds nus, attendent le début du cours. La musique tahitienne est remplacée par des rythmes plus électro, ambiance fitness. Sur scène, Mélina Wamytan, meilleure danseuse du dernier Heiva i Paris montre les pas de danse et les mouvements du bassin pour travailler les abdos, les jambes, les fessiers. Ken Carlter a aussi été sollicité par les organisateurs. Lui qui oscille entre musique électro et culture tahitienne, est ravi : « On trouve ça super. C’est limite avant-gardiste. »
Après une heure de cours de danse, Véronique, la cinquantaine, a trouvé le moment « très sympa ». Elle n’a pas vraiment l’habitude « de bouger beaucoup le bassin » mais elle a apprécié cette initiation à la danse : « C’était très féminin, très sensuel. » L’espace d’une soirée d’hiver, elle a « retrouvé un peu de ce charme » qu’elle avait vécu lors d’un précédent voyage à Tahiti.
Jean, directeur adjoint du club, déambule entre les machines, tout sourire : « D’habitude, lorsque les gens ne sont pas satisfaits, ils le disent. Là, ils sont sortis ravis. » Il ne sait pas encore si l’opération sera renouvelée, le calendrier n’est pas extensible et les demandes nombreuses. En tout cas, l’essai est réussi. Réunir plus de 50 personnes pour un cours, un soir de semaine, on est déjà « dans la moyenne haute ».
Jean, directeur adjoint du club, déambule entre les machines, tout sourire : « D’habitude, lorsque les gens ne sont pas satisfaits, ils le disent. Là, ils sont sortis ravis. » Il ne sait pas encore si l’opération sera renouvelée, le calendrier n’est pas extensible et les demandes nombreuses. En tout cas, l’essai est réussi. Réunir plus de 50 personnes pour un cours, un soir de semaine, on est déjà « dans la moyenne haute ».