Les touristes américains sont le premier marché consommateur de croisière.
PAPEETE, le 30 mars 2017. Nicole Bouteau, ministre du Tourisme, a fait le point ce jeudi sur le secteur de la croisière à son retour de la foire de croisières Seatrade qui s'est tenue en Floride mi-mars. Les professionnels de la croisière misent sur 2020, année où seront livrés le terminal de croisière à Papeete et les nouveaux aménagements de l'aéroport. D'ici là, les Boeing 787-9 d'Air Tahiti Nui seront aussi en service.
Au dernier trimestre 2016, le nombre de croisiéristes en Polynésie française a reculé de 16 % par rapport au même trimestre l'année précédente. Pour Stéphane Renard, coordinateur du Tahiti Cruise Club, il ne faut pas regarder les chiffres du secteur de la croisière seulement sur une période courte. "Le secteur de la croisière n'est jamais linéaire. Ce qu'il faut regarder c'est que la perspective est à la hausse sur les cinq dernières années."
Pour expliquer cette baisse de fréquentation, le départ à la fin de l'année du Marina de la compagnie Oceania cruises est mis en avant par les professionnels du secteur. Ce navire peut accueillir près de 1 300 passagers. Le départ du Pacific Princess en 2016 n'a rien arrangé. "Malgré cela, on a maintenu le cap", souligne Stéphane Renard. Cette année prévoit aussi d'être "tendue" souligne la ministre du Tourisme Nicole Bouteau. Le Paul Gauguin qui compte près de 320 passagers sera en effet en carénage pendant trois mois au milieu de l'année. Le Wind Spirit (150 passagers) fera lui aussi un tour au carénage.
Selon la ministre du Tourisme, de retour de la foire de croisières Seatrade qui s'est tenue en Floride mi-mars, les compagnies de croisière regardent les prochains aménagements prévus du côté du port et de l'aéroport notamment. Avec une délégation composée de représentants du GIE Tahiti Tourisme, du Port autonome, d'Aéroport de Tahiti, d'Air Tahiti Nui et du Tahiti Cruise club, Nicole Bouteau a rencontré à Fort Lauderdale les décideurs des compagnies de croisière qui préparent leurs trajets pour 2020.
"L'objectif est que les infrastructures demandées soient là pour 2020", souligne Georges Puchon, directeur du Port autonome. Le terminal de croisière devrait pouvoir traiter simultanément au moins 2000 passagers mais des ajustements doivent encore être faits a précisé Nicole Bouteau.
Annoncés initialement pour 2019, les travaux d'aménagement de l'aéroport devraient être terminés pour 2020. Le hall et le parking de l'aéroport seront notamment réorganisés en 2019. L'objectif est de répondre aux standards internationaux de qualité et aux demandes des compagnies de croisière.
D'ici 2020, les Boeings 787-900 Dreamliner seront aussi venus remplacer la flotte d'Air Tahiti Nui.
Nicole Bouteau a par ailleurs annoncé que le Maasdam, navire de la compagnie américaine Holland America qui peut accueillir près de 1 300 passagers, testera la destination pendant six mois l'an prochain.
Pour pérenniser l'activité de la croisière, les professionnels souhaitent diversifier les navires venant au fenua . "On essaie de travailler sur la diversité des bateaux pour ne pas être dépendants d'une seule compagnie", souligne Bud Gilroy, président du Tahiti Cruise Club. "Nous souhaitons éviter ce qu'il s'est passé en 2001 avec le départ des deux grands paquebots Renaissance."
Le secteur de la croisière représente 20 % des recettes touristiques, soit 12,5 milliards de Fcfp en 2016.
Au dernier trimestre 2016, le nombre de croisiéristes en Polynésie française a reculé de 16 % par rapport au même trimestre l'année précédente. Pour Stéphane Renard, coordinateur du Tahiti Cruise Club, il ne faut pas regarder les chiffres du secteur de la croisière seulement sur une période courte. "Le secteur de la croisière n'est jamais linéaire. Ce qu'il faut regarder c'est que la perspective est à la hausse sur les cinq dernières années."
Pour expliquer cette baisse de fréquentation, le départ à la fin de l'année du Marina de la compagnie Oceania cruises est mis en avant par les professionnels du secteur. Ce navire peut accueillir près de 1 300 passagers. Le départ du Pacific Princess en 2016 n'a rien arrangé. "Malgré cela, on a maintenu le cap", souligne Stéphane Renard. Cette année prévoit aussi d'être "tendue" souligne la ministre du Tourisme Nicole Bouteau. Le Paul Gauguin qui compte près de 320 passagers sera en effet en carénage pendant trois mois au milieu de l'année. Le Wind Spirit (150 passagers) fera lui aussi un tour au carénage.
Selon la ministre du Tourisme, de retour de la foire de croisières Seatrade qui s'est tenue en Floride mi-mars, les compagnies de croisière regardent les prochains aménagements prévus du côté du port et de l'aéroport notamment. Avec une délégation composée de représentants du GIE Tahiti Tourisme, du Port autonome, d'Aéroport de Tahiti, d'Air Tahiti Nui et du Tahiti Cruise club, Nicole Bouteau a rencontré à Fort Lauderdale les décideurs des compagnies de croisière qui préparent leurs trajets pour 2020.
"L'objectif est que les infrastructures demandées soient là pour 2020", souligne Georges Puchon, directeur du Port autonome. Le terminal de croisière devrait pouvoir traiter simultanément au moins 2000 passagers mais des ajustements doivent encore être faits a précisé Nicole Bouteau.
Annoncés initialement pour 2019, les travaux d'aménagement de l'aéroport devraient être terminés pour 2020. Le hall et le parking de l'aéroport seront notamment réorganisés en 2019. L'objectif est de répondre aux standards internationaux de qualité et aux demandes des compagnies de croisière.
D'ici 2020, les Boeings 787-900 Dreamliner seront aussi venus remplacer la flotte d'Air Tahiti Nui.
Nicole Bouteau a par ailleurs annoncé que le Maasdam, navire de la compagnie américaine Holland America qui peut accueillir près de 1 300 passagers, testera la destination pendant six mois l'an prochain.
Pour pérenniser l'activité de la croisière, les professionnels souhaitent diversifier les navires venant au fenua . "On essaie de travailler sur la diversité des bateaux pour ne pas être dépendants d'une seule compagnie", souligne Bud Gilroy, président du Tahiti Cruise Club. "Nous souhaitons éviter ce qu'il s'est passé en 2001 avec le départ des deux grands paquebots Renaissance."
Le secteur de la croisière représente 20 % des recettes touristiques, soit 12,5 milliards de Fcfp en 2016.
Les chiffres de 2016 s'expliquent en partie par le retrait du Pacific Princess.