Paris, France | AFP | jeudi 12/12/2024 - Air Calédonie International (Aircalin) a commandé deux long-courriers A350 à Airbus, afin de mieux relier la Nouvelle-Calédonie à Paris via Bangkok, ont annoncé jeudi la compagnie aérienne et l'avionneur européen.
Les deux appareils, des gros porteurs A350-900, devraient être livrés fin 2026 et au cours de 2028, a précisé dans un communiqué le transporteur, au lendemain de son premier vol entre Nouméa et la métropole via la capitale thaïlandaise avec l'un de ses appareils actuels, un A330neo.
Les futurs A350 d'Aircalin, dotés de plus de 320 places contre 291 sur les A330neo, permettront aussi d'emporter davantage de fret, pour "améliorer la compétitivité de cette ligne", a souligné la compagnie.
Le coût de l'acquisition n'a pas été précisé. Airbus ne publie plus ses tarifs depuis 2018, quand un A350-900 valait 317,4 millions de dollars au prix catalogue, jamais appliqué.
"Le financement est composé pour partie d'un autofinancement de la compagnie, pour autre partie d'un montage en défiscalisation et d'un prêt pour la dernière partie et potentiellement aussi l'apport d'une partie par notre actionnaire principal", a souligné le directeur général d'Aircalin, Georges Selefen, lors d'une conférence de presse à Paris.
Sur la ligne Nouméa-Bangkok-Paris, "l'objectif c'est de pouvoir passer à trois voire quatre fréquences hebdomadaires avec une flotte qui sera composée à la fin de trois longs courriers", deux A350 et un A330neo, a-t-il ajouté.
La compagnie exploite aussi deux monocouloirs, des A320neo. Elle relie Nouméa notamment à Singapour, l'Australie, la Nouvelle-Zélande et Tahiti.
La Nouvelle-Calédonie a été le théâtre depuis mai de violences qui ont fait 13 morts et au moins deux milliards d'euros de dégâts. Pour Aircalin, qui est détenue à 99% par le gouvernement calédonien, cela a signifié un trafic passagers et des recettes "divisés par deux" et un plan d'économies comprenant chômage partiel et réduction du réseau, a expliqué M. Selefen.
"L'objectif aujourd'hui, avec cette ouverture de ligne, c'est d'aller chercher le revenu qui nous manque pour compenser la perte de trafic. Evidemment, 2024 va présenter un résultat qui sera déficitaire. Mais on espère que d'ici 2025 et 2026, on modifiera la courbe de la profitabilité", a-t-il ajouté.
Les deux appareils, des gros porteurs A350-900, devraient être livrés fin 2026 et au cours de 2028, a précisé dans un communiqué le transporteur, au lendemain de son premier vol entre Nouméa et la métropole via la capitale thaïlandaise avec l'un de ses appareils actuels, un A330neo.
Les futurs A350 d'Aircalin, dotés de plus de 320 places contre 291 sur les A330neo, permettront aussi d'emporter davantage de fret, pour "améliorer la compétitivité de cette ligne", a souligné la compagnie.
Le coût de l'acquisition n'a pas été précisé. Airbus ne publie plus ses tarifs depuis 2018, quand un A350-900 valait 317,4 millions de dollars au prix catalogue, jamais appliqué.
"Le financement est composé pour partie d'un autofinancement de la compagnie, pour autre partie d'un montage en défiscalisation et d'un prêt pour la dernière partie et potentiellement aussi l'apport d'une partie par notre actionnaire principal", a souligné le directeur général d'Aircalin, Georges Selefen, lors d'une conférence de presse à Paris.
Sur la ligne Nouméa-Bangkok-Paris, "l'objectif c'est de pouvoir passer à trois voire quatre fréquences hebdomadaires avec une flotte qui sera composée à la fin de trois longs courriers", deux A350 et un A330neo, a-t-il ajouté.
La compagnie exploite aussi deux monocouloirs, des A320neo. Elle relie Nouméa notamment à Singapour, l'Australie, la Nouvelle-Zélande et Tahiti.
La Nouvelle-Calédonie a été le théâtre depuis mai de violences qui ont fait 13 morts et au moins deux milliards d'euros de dégâts. Pour Aircalin, qui est détenue à 99% par le gouvernement calédonien, cela a signifié un trafic passagers et des recettes "divisés par deux" et un plan d'économies comprenant chômage partiel et réduction du réseau, a expliqué M. Selefen.
"L'objectif aujourd'hui, avec cette ouverture de ligne, c'est d'aller chercher le revenu qui nous manque pour compenser la perte de trafic. Evidemment, 2024 va présenter un résultat qui sera déficitaire. Mais on espère que d'ici 2025 et 2026, on modifiera la courbe de la profitabilité", a-t-il ajouté.