La commission d'éthique sanctionne Reynald TEMARII d'un an et le blanchit contre tout soupçon de corruption


Le 17 octobre 2010, le Sunday Times a publié une série d’articles ainsi qu’un film de 4 minutes 12 secondes qui accusaient M. TEMARII de faits de corruption en alléguant qu’il aurait monnayé son vote pour les Coupes du Monde 2018/2002 de la FIFA en contrepartie d’un investissement proposé par un consortium de sociétés américaines.

Le 20 Octobre 2010, la commission d’éthique de la FIFA saisie par Reynald TEMARII a prononcé une mesure de suspension provisoire de ce dernier sur la base des allégations du Sunday Times.

Dès le 04 Novembre à Londres, Reynald TEMARII par le biais de son conseil Géraldine LESIEUR, avocate au barreau de Paris, a déposé une plainte à l’encontre du journal pour diffamation et fabrication de preuves.

Ce jour, la Commission d’éthique de la FIFA a suspendu Reynald TEMARII pour une année à compter du 20 octobre 2010, pour infraction aux obligations de loyauté et de confidentialité ainsi qu’aux règles générales s’appliquant à tout officiel de la FIFA en vertu des articles 3 et 9 du code d’éthique de la FIFA.

Cette décision lui interdit l’exercice de toute fonction au sein de la Fédération Tahitienne de Football (FTF), de la Confédération Océanienne de Football (OFC) et de la FIFA.

Néanmoins cette décision écarte définitivement les soupçons graves de corruption, de rémunération, de conflits d’intérêts, de profits et d’acceptation de cadeaux et autres avantages à des fins personnelles, qui pesaient sur lui.

A l’occasion de la conférence de presse organisée par la FIFA, le Président de la commission, Claudio SULSER, a vivement dénoncé les manœuvres frauduleuses utilisées par la Sunday Times pour fabriquer la vidéo de 4 minutes 12 secondes, ce qui ne fait que confirmer la position de M. TEMARII qui a toujours indiqué qu’il était la victime d’un montage et d’une entreprise de falsification.

M. TEMARII entend former un recours contre la décision de suspension prise à son encontre, dans la mesure où celle-ci est fondée sur une infraction au code d’éthique en l’espèce le défaut de confidentialité pour laquelle il n’a jamais été entendu ni interrogé lors de ses deux auditions par la Commission d’Ethique de la FIFA.

Rédigé par FTF le Jeudi 18 Novembre 2010 à 07:27 | Lu 211 fois