Tahiti, le 23 septembre 2022 – Changement de discours ou légère adaptation à la réception du haut-commissaire, le président du Pays Édouard Fritch a indiqué vendredi matin que la "proposition phare" de la dernière campagne des législatives "d'inscrire la citoyenneté polynésienne dans la Constitution" n'était plus une priorité.
C'était la "proposition phare" des candidats du Tapura huiraatira pendant la dernière campagne des élections législatives il y a trois mois, "l'inscription de la citoyenneté polynésienne dans la Constitution" n'est visiblement plus vraiment à l'ordre du jour. Objet d'un relatif consensus avec les candidats du Tavini, aujourd'hui élus députés, l'objectif de profiter de la révision constitutionnelle de début de mandature nationale pour -a minima- parachever le travail de la révision statutaire de 2004 et permettre d'inscrire la notion de "citoyenneté polynésienne" dans le marbre de la Constitution française avait été martelé par les trois candidats de la majorité Tapura lors de l'intégralité de la dernière campagne électorale.
Mais vendredi matin, alors que le sujet de la position de l'État sur cette question était poliment évacué par le nouveau haut-commissaire, le président du Pays a emboité le pas du représentant de l'État. Approuvant d'un "c'est ça", les propos du haut-commissaire qui expliquait avoir d'autres priorités à traiter dans l'immédiat, Édouard Fritch a ensuite confirmé, hors la présence du représentant de l'État : "Il y en a 15 de priorités. Et c'est la 14e ou la 15e. Non, non. Moi ce qui me préoccupe le plus, c'est de donner à manger à ma population."
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C'était la "proposition phare" des candidats du Tapura huiraatira pendant la dernière campagne des élections législatives il y a trois mois, "l'inscription de la citoyenneté polynésienne dans la Constitution" n'est visiblement plus vraiment à l'ordre du jour. Objet d'un relatif consensus avec les candidats du Tavini, aujourd'hui élus députés, l'objectif de profiter de la révision constitutionnelle de début de mandature nationale pour -a minima- parachever le travail de la révision statutaire de 2004 et permettre d'inscrire la notion de "citoyenneté polynésienne" dans le marbre de la Constitution française avait été martelé par les trois candidats de la majorité Tapura lors de l'intégralité de la dernière campagne électorale.
Mais vendredi matin, alors que le sujet de la position de l'État sur cette question était poliment évacué par le nouveau haut-commissaire, le président du Pays a emboité le pas du représentant de l'État. Approuvant d'un "c'est ça", les propos du haut-commissaire qui expliquait avoir d'autres priorités à traiter dans l'immédiat, Édouard Fritch a ensuite confirmé, hors la présence du représentant de l'État : "Il y en a 15 de priorités. Et c'est la 14e ou la 15e. Non, non. Moi ce qui me préoccupe le plus, c'est de donner à manger à ma population."