Chicago, Etats-Unis | AFP | lundi 17/04/2017 - Les forces de police américaines ont étendu lundi à l'ensemble des Etats-Unis la chasse à l'homme pour retrouver le meurtrier présumé d'un vieil homme à Cleveland, qui a diffusé son assassinat sur Facebook.
"Nos recherches atteignent maintenant l'ensemble du pays" a indiqué le chef de la police de Cleveland (Ohio), Calvin Williams, quelques heures après avoir étendu cette chasse à l'homme dans les Etats de l'Indiana, du Michigan (nord), de la Pennsylvanie et de New York (est).
Le FBI a offert une récompense de 50.000 dollars à toute personne qui permettra l'arrestation de cet homme, qui est "armé et dangereux" et figure désormais sur la liste des individus les plus activement recherchés par la police fédérale.
Identifié par la police comme Steve Stephens, cet homme noir, chauve et barbu, âgé de 37 ans, a pris la fuite à bord d'une Ford Fusion blanche et avait annoncé son intention de tuer d'autres personnes.
"J'en ai tuées 13, et je cherche à en tuer une quatorzième au moment où je parle", a déclaré le tueur présumé dans une vidéo diffusée dimanche sur le réseau social Facebook et reprise par plusieurs médias.
Pour autant, la police de Cleveland a souligné lundi qu'"aucune victime supplémentaire" de M. Stephens n'avait été "localisée". Les meurtres revendiqués "ne sont toujours pas vérifiés", a insisté la police lors d'une conférence de presse lundi.
"Les policiers ont fouillé (dimanche) soir des dizaines d'endroits, (...) en vain. Nous savons que Steve se trouve quelque part. Nous ne savons pas dans quelle condition ni bien sûr où. Nous demandons au public de rester vigilant", a précisé Calvin Williams.
- Après un déjeuner de Pâques -
Dimanche à 14H00 heure locale (18H00 GMT), Steve Stephens croise en voiture un vieil homme qu'il ne connait pas, Robert Godwin Sr, 74 ans, en train de marcher lentement sur le trottoir.
Sur la vidéo du meurtre, distincte de ses déclarations à propos d'autres victimes, qu'il a aussi diffusée sur Facebook, il sort de son véhicule et demande au vieil homme de répéter le nom d'une personne. Celui-ci s'exécute avant d'amorcer un mouvement de recul pendant que son meurtrier déclare: "elle est la raison pour laquelle cela va vous arriver".
Robert Godwin Sr, coiffé d'une casquette et vêtu d'une chemise à carreaux, revenait d'un déjeuner de Pâques chez son fils Robert Godwin Jr.
Ce dernier a confié aux médias locaux que son père, un ancien ouvrier à la retraite noir qui avait neuf enfants, était "un homme bon".
"Je ne veux vraiment pas voir" la vidéo, a ajouté le fils de la victime au site d'informations locales @clevelanddotcom.
Ryan Godwin, qui affirme être le petit-fils de la victime, a prié sur Twitter les internautes de cesser de diffuser la vidéo du meurtre, par "respect" pour son grand-père.
Facebook a publié lundi soir une chronologie détaillée des événements, précisant que le tueur a d'abord mis en ligne la vidéo du meurtre et ensuite utilisé la fonctionnalité Facebook Live, pendant cinq minutes, pour revendiquer son acte.
La compagnie assure avoir bloqué le compte de M. Stephens 23 minutes après avoir été alertée sur le contenu de la vidéo et promet d'utiliser de nouvelles méthodes pour améliorer les procédures d'alerte et empêcher que ce type de vidéos soit ensuite partagée par d'autres utilisateurs.
"C'était un crime horrible qui n'a pas sa place sur Facebook", peut-on lire dans le communiqué.
M. Williams a précisé lundi matin que la police avait eu "un contact direct" téléphonique avec le suspect et lui avait demandé de se rendre, mais sans succès.
Ce meurtre diffusé sur un réseau social rappelle une affaire de double meurtre à Chicago, dont la scène diffusée en direct sur Facebook en février avait choqué l'Amérique.
Un garçonnet de deux ans, Lavontay White, se trouvait à l'arrière d'une berline rouge en compagnie d'une tante de 20 ans qui se servait de Facebook Live et d'un homme de 26 ans, quand ce dernier a été la cible d'un règlement de compte.
"Nos recherches atteignent maintenant l'ensemble du pays" a indiqué le chef de la police de Cleveland (Ohio), Calvin Williams, quelques heures après avoir étendu cette chasse à l'homme dans les Etats de l'Indiana, du Michigan (nord), de la Pennsylvanie et de New York (est).
Le FBI a offert une récompense de 50.000 dollars à toute personne qui permettra l'arrestation de cet homme, qui est "armé et dangereux" et figure désormais sur la liste des individus les plus activement recherchés par la police fédérale.
Identifié par la police comme Steve Stephens, cet homme noir, chauve et barbu, âgé de 37 ans, a pris la fuite à bord d'une Ford Fusion blanche et avait annoncé son intention de tuer d'autres personnes.
"J'en ai tuées 13, et je cherche à en tuer une quatorzième au moment où je parle", a déclaré le tueur présumé dans une vidéo diffusée dimanche sur le réseau social Facebook et reprise par plusieurs médias.
Pour autant, la police de Cleveland a souligné lundi qu'"aucune victime supplémentaire" de M. Stephens n'avait été "localisée". Les meurtres revendiqués "ne sont toujours pas vérifiés", a insisté la police lors d'une conférence de presse lundi.
"Les policiers ont fouillé (dimanche) soir des dizaines d'endroits, (...) en vain. Nous savons que Steve se trouve quelque part. Nous ne savons pas dans quelle condition ni bien sûr où. Nous demandons au public de rester vigilant", a précisé Calvin Williams.
- Après un déjeuner de Pâques -
Dimanche à 14H00 heure locale (18H00 GMT), Steve Stephens croise en voiture un vieil homme qu'il ne connait pas, Robert Godwin Sr, 74 ans, en train de marcher lentement sur le trottoir.
Sur la vidéo du meurtre, distincte de ses déclarations à propos d'autres victimes, qu'il a aussi diffusée sur Facebook, il sort de son véhicule et demande au vieil homme de répéter le nom d'une personne. Celui-ci s'exécute avant d'amorcer un mouvement de recul pendant que son meurtrier déclare: "elle est la raison pour laquelle cela va vous arriver".
Robert Godwin Sr, coiffé d'une casquette et vêtu d'une chemise à carreaux, revenait d'un déjeuner de Pâques chez son fils Robert Godwin Jr.
Ce dernier a confié aux médias locaux que son père, un ancien ouvrier à la retraite noir qui avait neuf enfants, était "un homme bon".
"Je ne veux vraiment pas voir" la vidéo, a ajouté le fils de la victime au site d'informations locales @clevelanddotcom.
Ryan Godwin, qui affirme être le petit-fils de la victime, a prié sur Twitter les internautes de cesser de diffuser la vidéo du meurtre, par "respect" pour son grand-père.
Facebook a publié lundi soir une chronologie détaillée des événements, précisant que le tueur a d'abord mis en ligne la vidéo du meurtre et ensuite utilisé la fonctionnalité Facebook Live, pendant cinq minutes, pour revendiquer son acte.
La compagnie assure avoir bloqué le compte de M. Stephens 23 minutes après avoir été alertée sur le contenu de la vidéo et promet d'utiliser de nouvelles méthodes pour améliorer les procédures d'alerte et empêcher que ce type de vidéos soit ensuite partagée par d'autres utilisateurs.
"C'était un crime horrible qui n'a pas sa place sur Facebook", peut-on lire dans le communiqué.
M. Williams a précisé lundi matin que la police avait eu "un contact direct" téléphonique avec le suspect et lui avait demandé de se rendre, mais sans succès.
Ce meurtre diffusé sur un réseau social rappelle une affaire de double meurtre à Chicago, dont la scène diffusée en direct sur Facebook en février avait choqué l'Amérique.
Un garçonnet de deux ans, Lavontay White, se trouvait à l'arrière d'une berline rouge en compagnie d'une tante de 20 ans qui se servait de Facebook Live et d'un homme de 26 ans, quand ce dernier a été la cible d'un règlement de compte.